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Le Bouddha, l’Hindouisme, Mahomet ou
Jésus-Christ ?
Gerhard Bergmann avait écrit un petit ouvrage sous ce titre en 1977. C’était l’époque où l’on croyait que le salut viendrait de l’Orient. Les Hippies partaient vivre dans les Ashrams ou s’agglutinaient à Katmandou. Le Bouddhisme devenait populaire comme une alternative au Catholicisme. Aujourd’hui, il reste encore un peu de cela. Nos médias, par exemple, sont sans critique dès qu’il est question de shamans, du Bouddha, et de rites les unes encore plus obscurantistes que les autres. Par contre, qu’il vienne à être question du Christianisme, qu’il soit catholique ou évangélique (et donc, ô horreur, fondamentaliste !), la critique se fait acerbe et massive.
A cela s’ajoute la croissance phénoménale de l’Islam. Malgré le terrorisme, perçu (à tort ?) comme une déviance de l’Islam, il ne rencontre pas énormément d’opposition. A-t-on peur des conséquences éventuelles ? A-t-on peur de paraître étroit ?
Toujours est-il qu’aujourd’hui, la critique se concentre sur les convictions judéo-chrétiennes dont il serait temps de purifier notre monde. Mais il n’est pas excessif de suggérer qu’en mettant le Dieu des Chrétiens à la porte, on fait entrer le diable sous l’un ou l’autre de ses déguisements.
Dans son texte, Bergmann analyse les approches de l’Islam, de l’Hindouisme et du Bouddhisme sur un certain nombre de questions, en les comparant au Christ des Evangiles. Il le fait à partir des huit thèses suivants :
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1re thèse :
La vie de Jésus-Christ constitue l’accomplissement
d’un grand nombre de prophéties, alors que pour les fondateurs de religions il
n’y en a pas une seule.
2e thèse.
Les fondateurs de
religions ne sont que des hommes; alors que Jésus-Christ, s’il est vraiment homme, est aussi
Dieu. Entre le Bouddha, Mohammed et Christ, la différence est celle de la
filialité divine.
3e thèse.
Ce qui différencie le Bouddha et Mohammed du Christ touche non seulement leur personne mais aussi leur vie. La différence entre eux, c’est l’absence ou non de péché.
4e thèse.
La différence entre
le Bouddha et Mohammed d’une part, et Jésus-Christ de l’autre, est celle qui existe entre religion et l’Evangile.
5e thèse.
Le message de Jésus l’emporte de loin sur les doctrines de Mohammed et du Bouddha ou encore sur celles de l’Hindouisme :
1° Quant à la connaissance du divin.
2° Quant à la connaissance de l’homme.
3° Quant à la voie du salut.
6e thèse.
La différence entre Jésus-Christ d’une part, et d’autre part le Bouddha, Mohammed et l’Hindouisme, est celle qui existe entre la rédemption et l’autodélivrance.
7e thèse.
Le Bouddha, Mohammed et tous les fondateurs de religions sont morts. Mais Jésus est corporellement ressuscité et vit. Sa résurrection est le sceau
apposé sur sa vie et sur son œuvre.
8e thèse.
C’est par une
confiance absolue en Jésus-Christ le ressuscité qu’est comblée l’aspiration
du cœur humain à un état de sûreté et à la paix. Aucun fondateur de religion n’est
à même de satisfaire cette aspiration, ce que prouvent les efforts que tous
imposent en vue d’obtenir le salut.
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Malheureusement, le livre toujours actuel de Bergmann est indisponible dans le commerce. Vous pouvez trouver ici le gros de son argumentation sous forme de pdf.
Le Bouddha, l’Hindouisme, Mahomet ou
Jésus-Christ ?
Plus récemment est apparu en Français l’excellent texte de Ravi Zacharias sur une rencontre imaginaire entre Jésus et Bouddha. Je le recommande très chaudement. En voici une recension :
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JESUS et BOUDDHA
Beaucoup sont, de nos jours, attirés par le bouddhisme. Qu'ils soient séduits par les nombreuses techniques de relaxation ou tout simplement en quête d'une spiritualité alternative, nos contemporains cherchent facilement les réponses à leurs questions dans les religions orientales. En Asie, le bouddhisme n'est pas un choix. Les gens comme Priya, la jeune Thaïlandaise que nous présente Ravi Zacharias, grandissent et baignent dans cette religion. Elle est la seule dont ils disposent pour affronter une existence difficile et déterminer l'orientation de leur vie. A moins qu'une rencontre ne vienne tout changer...
C'est ce qu'a imaginé l'auteur de ce petit livre de 110 pages, qui se dévore d'une traite, tant son style est aisé et prenant. L’histoire de Priya est si bouleversante que Ravi Zacharias pose la question suivante à Jésus : qu'aurais-tu dit à Priya ? Et que lui aurait dit Bouddha ? De là est née cette mise en scène d'une rencontre imaginaire entre Priya, Jésus et Bouddha. Loin d'être un ouvrage sec et purement informatif, il ressemble plutôt à une pièce de théâtre, dans laquelle Jésus et Bouddha dialoguent, apportant des réponses différentes aux questions existentielles posées par Priya, à ses problèmes et à ses besoins. Au fil de leur conversation, se dévoilent deux chemins très différents, tant dans l'approche de la souffrance, dans la conception du mal et de l'individu, dans la conception de la vie que dans les réponses à ces grandes questions humaines : « Pourquoi y a-t-il quelque ? Et puisqu'il y a quelque chose, quel est le sens de notre existence ? »
Par Ravi ZACHARIAS - éditions Ourania - 8.90 euros
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