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4. La fin de la famille d’Achab -- Elisée, le prophète 2R 1-13; 2Chr 20-24 Ahazia, 2R1. Son nom : l’Eternel a saisi. Sa chute montre sa religion, cf. 1R 22.54. La réaction de Dieu est peu œcuménique ! Dieu est un Dieu jaloux. Et Ahazia ne peut le contourner. Idolâtrie : Dieu n’existe pas, il est impuissant, ou il ne compte pas. Mais le jugement montre qui est Dieu. Et si le jugement annoncé est un ultime avertissement ? La réaction du roi va mener 100 hommes à la mort. Le feu, 1.9-12 : qui agit : Elie ou Dieu ? Dieu défend son prophète, sa Parole, cf. 2Tim 2.9. Chez le 3me homme, la crainte du jugement est à salut. La seule chose importante dans le règne d’Ahazia est sa mort … Yoram, 2R 2-9. Son nom : l’Eternel est élevé. (Ne pas confondre avec Yoram et Ahazia de Juda !) Cf. l’opinion de 3.2,3. L’enlèvement d’Elie. Pas un départ furtif parce qu’il aurait failli à sa tâche, mais une promotion à la gloire (comme Hénoc, Gen 5.24). Lié à cela l’annonce qu’il reviendrait, cf. Mal 3.23,24; Mt 11.14; 17.10-13 (Jn 1.21) et Ap 11.3-6. Son départ n’est pas la fin. Dieu a déjà prévu un successeur, Elisée (Mon Dieu sauve). La double part, :9, cf. Dt 21.17. Où est le Dieu d’Elie ? (:14) Dieu seulement Dieu dans le passé ? Le Dieu d’hier est aussi le Dieu d’aujourd’hui. Regarder à lui, et non à ses serviteurs. Le ministère d’Elisée. ‘Par l’homme de Dieu, la Parole de Dieu apporte la grâce de Dieu au peuple de Dieu.’ Il enlève la malédiction (sans doute du temps de Josué) et guérit son peuple, Es 30.26. Mais la Parole de Dieu peut aussi apporter la malédiction : Béthel, haut lieu de Jéroboam. Des jeunes gens (cf. 1R 3.7) qui provoquent et insultent, cf. Lév 26.22. Dieu confirme la parole du prophète. La Parole de Dieu est une épée à double tranchant. Les trois rois, 2R 3. Josaphat une fois de plus en mauvaise compagnie ! Elisée est là, :13,14. Yoram déjà spirituellement hors atteinte. A cause de Josaphat, Dieu donne provision et victoire. :27, le paganisme de Moab. C’est là qu’on peut arriver si on vit sans le Dieu de la Bible. Colère de qui ? Probablement d’Israël devant l’horreur. Yoram ici : comment ne pas gérer ses affaires. Josaphat en 2Chr 20 donne l’exemple opposé, cf. :3,4,13 et la prière de Josaphat, :5-12. Le principe du :17,20. :22 n’est pas un truc à copier, mais un principe à observer. Quatre exemples de la sollicitude de Dieu, 2R 4. A. Dieu prend soin des siens, :1-7. Le groupe des prophètes : le noyau spirituel resté fidèle malgré tout. Mais quels besoins ! La crise économique en plein. La solution sera spirituelle, elle regarde à Dieu. Ps 34.16; 1P 3.12. La solution de Dieu requiert foi et obéissance, se fait dans le secret et avec générosité. B. Dieu fait grâce, :8-37. Les riches ont tout ce qui leur faut ? Pas cette dame croyante ! Mais Dieu lui fait grâce. Mais cette grâce devient son mal, :20. Déçue de Dieu ? Où aller ? Jn 6.66-68. Dieu lui fait grâce. Toujours une résurrection ? Non. Ici un coin du voile de ce que Dieu fera un jour pour tous. Même la mort ne nous sépare pas de lui. C. Dieu est suffisant, :37-41. Gen 17.1, le Dieu suffisant, même pour la soupe en pleine famine (cf. Amos 4.6). Même les croyants connaissent la famine. Alors, un disciple fait une bourde croyant bien faire. Mais Dieu est suffisant, même à nos erreurs. D. Dieu pourvoit, :42-44. Un croyant qui amène les prémices au moment même où une foule de croyants a faim. Dieu pourvoit par sa parole, Dt 8.3. La marge entre ce qu’on observe et ce que Dieu dit. Croire ses yeux ou ses oreilles ? Un plus grand qu’Elisée promet de pourvoir dans nos besoins par sa parole. Et si sa volonté est de nous éprouver ? Hab 3.17-19 ! Naaman, 2R 5. La souveraineté de Dieu dans les circonstances. Un drame à la base de sa conversion. Le prix de sa conversion est élevé pour cette petite fille ! Sa foi contraste avec l’incrédulité du roi. Dieu humilie l’orgueil de Naaman. Elisée le traite comme le lépreux qu’il était ! Naaman voulait une grâce achetée, une religion où on est quitte avec Dieu et les autres. Dieu devrait ou aurait dû : mais Dieu n’est pas prévisible. Le miracle se fait loin d’Elisée : Dieu seul est à l’œuvre. La Parole de Dieu nous humilie, est simple et étroite. Mais elle n’est pas négociable. Le résultat : attitude de serviteur, confession de foi, engagement. :18,19, engagement limité ? Ou quelqu’un qui est conscient de la collision entre sa foi nouvelle et son travail. Le commentaire de Jésus, Luc 4.27. Pourquoi la sévérité envers Guéhazi ? Il change la libre grâce de Dieu en une échange commerciale. Gal 1.8,9. Dieu veille, 2R 6-8.15. Les questions d’état comme les petits détails de nos vies. :3, le petit détail de la direction de Dieu. Une protection invisible, cf. Mt 26.53. Qui voyons-nous ? 1Jn 4.4. Sa grâce même pour les Syriens. Mais son attachement pour son peuple. Même dans le jugement, cf. Lév 26.27-29. Yoram, avait-il eu un mouvement de repentir, 6.33 ? L’annonce de la délivrance rencontre l’incrédulité (7.1, un prix toujours plus élevé que normal, mais à comparer avec 6.25 !), même chez le roi, 7.12. La Parole de Dieu requiert la foi. La foi toujours enracinée dans sa Parole, cf. Phil 2.10,11 etc. L’accomplissement de la promesse est l’œuvre de Dieu. Les lépreux sont les évangélistes, :9. Le choix de Dieu de ses serviteurs donne à réfléchir. La leçon, :17-20, Héb 12.25. Dieu est un Dieu de grâce et de jugement, 8.1-15. Il prend soin des siens (notez la précision de l’horaire !) et veille à sa parole donnée à Elie (1R 19). Mais le jugement est accompagné des larmes de Dieu, :11. L’héritage amer de Josaphat, 2R 8.16-29; 2Chr 21,22. Le fils de Josaphat sera un assassin. Il choisit une fille d’Achab comme épouse de son fils. Il sacrifie l’avenir au présent, l’obéissance à Dieu à son avantage politique. Il perd le feu de Dieu et la génération suivante. Yoram commence à régner quand Elie vit encore, 1.17, et il recevra une lettre du prophète, 2Chr 21.12-14. Rien ne lui réussit : révoltes, 2Chr 21.11, invasion et prise de Jérusalem, :16,17, santé, :18,19. Le commentaire de sa vie, :20. Ahazia (=Yoahaz, 21.17, = Azaryahou, 22.6), roi à 22 ans, 2Chr 22.2. Mais le jugement est en marche, :3,4. Au nord, le fouet de Dieu se prépare. Mais au sud, il reste encore une promesse, 21.7. Jéhu : le jugement tombe, 2R 9,10. Cf. 1R 19.15-17 = l’annonce. Elisée est déjà là, il a oint Hazaël (2R 8). Jéhu est donc le pas suivant. Dieu agit selon sa Parole, c’est lui qui est en contrôle, 9.1,2. Jéhu reçoit sa mission et le sort de la famille d’Achab est scellé. Une conspiration, :14, mais Dieu est l’initiateur et le moteur. La politique n’est pas un monde à part, à l’abri de la main de Dieu. :9,10 rappellent cela. Dieu agit pour venger ses serviteurs, :7, cf. Mt 25.40,45; Ap 6.9-11. L’endroit précis de la rencontre entre Jéhu et Yoram, :21,25,26 : un hasard ? Ahazia de Juda est éliminé. Puis Jézabel. La mort des méchants est la joie des justes, Ps 94. Le chapitre 10 décrit l’extermination de la famille d’Achab et des prophètes de Baal. Qui est Jonadab, :15,16 ? Réchabites, cf. Jér 35. La racine du mot rkb = chariot. Etait-il le responsable des chars et loyal au Dieu d’Israël ? Comment Dieu peut-il se servir de gens comme Jéhu ? Cf. Hab 1.6,7. La prophète ne comprend pas, 1.12,13. La réponse de Dieu, 2.2,8,20, les cinq malheurs. Dieu se sert d’outils ‘non stérilisés’ pour accomplir son jugement, et le jugement n’a jamais été une affaire ‘humaniste’. Ce qui est derrière ce chapitre affreux, 2R 10.10,17. Nous avons dans ces chapitres l’équivalent du jugement de Babylone et de la bête en Apocalypse. Jéhu était loin d’être parfait, :28-31 sont le résumé sans embellissement de son règne. A son tour, l’outil Jéhu est corrigé par l’outil Hazaël. Son zèle pour Dieu, :16, était tout sauf pur. Sa dynastie ne durera que quatre générations, la plus longue en Israël, mais insuffisant aux yeux de Dieu. Athalie, la dame qui croyait tenir Dieu en échec, 2R 11; 2Chr 22.10-23.21. La dernière survivante de la maison d’Achab. Derrière ce chapitre la grande promesse messianique, cf. 2Sam 7.16; 2R 8.19 et Ps 89.36-38. Derrière, il y a le plan de Dieu qui aboutit à Noël. Athalie pense pouvoir annuler ce plan et supprimer Noël ! (11.1) La cause d’Athalie : Josaphat, pieux mais myope. L’étendue du désastre : 2Chr 21.4,16,17; 2R 9.27; 10.13,14; 2Chr 22.10-12. Tout l’avenir du plan de Dieu dépendant de ce petit garçon ! La haine du monde contre Dieu – rien de nouveau… Que fait Dieu ? Rien de spectaculaire : une femme fidèle, inaperçue, sauve l’avenir. Dieu ne sommeille ni ne dort ! Alors, les deux royaumes côte à côte : le royaume des ténèbres qui croit tout contrôler, et le royaume de Dieu dans une chambre secrète. Le vrai Roi est là, même si personne ne le sait. C’est notre situation, Eph 1.20-23. Sept ans plus tard, le vrai roi, Joas, est établi sur le trône : il est vu, 11.4, couronné, reçoit une copie de la Loi, :12, une alliance scelle le tout, :17, et le mal est extirpé, :15,16,18. Tout est donc bien ? Pas vraiment. La raison dans la faiblesse des hommes, 2R 12.3 ; 2Chr 24.2,15-22 ! En Israël, les fils de Jéhu sont comme leur père. Yoahaz, 2R 13.2-7. Joas, :10-13. Le même refrain. La mort d’Elisée, 2R 13.14-25. La rencontre entre lui et le roi suit le résumé, car ici le moment crucial de son règne. Il est devant la Parole de Dieu. Joas reçoit un chèque en blanc de la part de Dieu, :18. Pourquoi la colère d’Elisée ? Parce qu’il manque de foi. Un peu suffit… Elisée meurt, mais ce n’est pas le dernier mot. Avec lui, la puissance de Dieu n’est pas parti, :21. Il y a donc de l’espoir. Comme la plupart des fois avec Elisée, un miracle dans la vie d’un inconnu. Il y a aussi une alliance, :23, toujours en vigueur. Et Dieu avait donné sa parole à Joas, et elle reste vérité. Il y a donc victoire, même si elle est petite et provisoire. Espoir, alliance et vérité : les trois ingrédients d’où l’avenir peut prendre son essor. S’il y a des gens pour y faire attention. En Israël, en avait-il encore ? |
Il
n’est pas fou celui qui perd ce qu’il ne peut garder, afin
de gagner ce qu’il ne peut perdre. (Jim Elliot)
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