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2. Roboam et Jéroboam 1R 12-14; 2Chr 10-13 Causes de la division du peuple : a) Le jugement de Dieu, 1R 12.15; 2Chr 11.4, cf. Pr 21.1. b) L’idolâtrie du peuple, 1R 11.33. c) Le manque de discernement de Roboam. Il s’est trompé dans ses conseillers (:8; Pr 11.14; 16.18; 19.2,21) et s’est cru en position de force, présomption. Mais, finalement, la sagesse lui revient et il écoute ce que Dieu lui dit, 1R 12.24. Pour quelques années. Roboam, un roi sans Dieu. Le cadre donné en 1R 14.21,31, sa mère. Chez lui une tension permanente entre le ‘fils de Salomon’ et le ‘fils de l’Ammonite’. C’est finalement la tendance ammonite qui le remporte. Sa religion en est une sans intimité avec Dieu. 2Chr 12.1,2 indiquent sa chute (11.16,17, trois ans seulement) et disent que le peuple de Juda n’était pas meilleur que celui d’Israël, cf. 1R 14.15,16 = jugement final sur Israël, et 14.22-24 qui sont un résumé au départ du royaume de Juda. Tel roi, tel peuple. Dieu est un Dieu jaloux, et Roboam va le vivre, 2Chr 12.5-8. Humiliation, mais jamais un vrai repentir, cf. 1R 14.27 (la religion continue même que la gloire est partie), 30 (toujours de la guerre) et 2Chr 12.14 (le vrai problème de Roboam). Son nom = le peuple s’est agrandi = un bon résumé de sa vie : pas Dieu mais sa propre importance. Jéroboam, le nouveau modèle. Deux modèles : David (1R 15.3) et Jéroboam (15.34; 16.26). Jéroboam devient un genre de nouveau critère. Il aurait pu devenir le départ d’une famille stable, 11.38, mais il ne l’a pas voulu. Le reproche de Dieu en 14.8. Quel est le péché de Jéroboam ? 12.26-28,33 : écouter son propre cœur. Le roi devient l’occasion de chute par son laissez faire, 14.30,31. La parole de Dieu est remplacée par ses idées à lui, et la foi par la peur. Sincère ? Ce n’est pas la question ! La promesse de Dieu, 11.31,37, n’était pas assez sûre à ses yeux. La religion va suppléer au manque de confiance. Béthel et Dan : liées au culte depuis Abraham et Jacob pour l’une, depuis le temps des Juges (18.30,31) pour l’autre. 1R 12.28 = Ex 32.4 ! L’infidélité d’une autre époque suscite l’infidélité. La Bible n’est plus le critère de la religion. Résultat : 2Chr 11.16. La Parole de Dieu. 1R 13, un chapitre bizarre, plus de questions que de réponses. Centré sur la Parole de Dieu. Jéroboam entend et rejette cette parole (1-10), malgré la puissance des signes. Il revient à ses propres idées, 13.33,34. (13.2 = 2R 23.15,16) Le prophète entend et l’abandonne (11-24). Il croit que Dieu change sa parole, cf. Gal 1.8 et 1Jn 4.1. Pourquoi s’est-il arrêté ? Quand il faut choisir entre la Parole révélée et une soi-disant nouvelle révélation, qui écouterons-nous ? Pourquoi reste-t-il ferme devant le roi et non devant le “prophète” ? Eph 6.13. L’autre prophète l’entend et l’abuse (18-32). Mt 7.21-23. Il transmet la Parole de Dieu et détruit un homme de Dieu … affreux ! La Parole de Dieu ne le faisait pas trembler. Le lion : pas un accident malheureux, mais le doigt de Dieu. :31,32, cf. 2R 23.17,18. En cas de besoin, même Jéroboam ne se fie pas à sa religion, mais revient à l’homme de Dieu, comme tant d’autres aujourd’hui. Quelle est l’opinion de Jéroboam concernant le prophète, et donc de Dieu ? Tout peut être manipulé et acheté. Mais sa méconnaissance de Dieu le perd. Le jugement est prononcé dans des termes crus (10). Tout ceci est un commentaire sur la jalousie de Dieu. Pourquoi son fils va-t-il mourir ? 14.13 ! Sa mort un signe de grâce ! Le jugement est décrit dans toute sa portée historique, :15,16. L’histoire d’Israël sera une lente descente vers le jugement, dont ces versets sont le début et 2R 17 la fin. Le refrain d’Ahia reviendra 14 fois dans les livres des Rois. La décision de Jéroboam va condamner des générations à venir. Comment, la femme de Jéroboam est-elle rentrée chez elle ? Le commentaire final sur Jéroboam, :19,20. Beaucoup de ce que nous considérons essentiel n’est pas mentionné. La Bible mentionne ce que Dieu déclare essentiel.
Et après ? Au nord, la triste série de rois avant Achab et Jézabel. Il n’y a rien à dire, même si un Omri fut connu en son temps comme un grand roi. Il n’y avait qu’irritation de Dieu (1R 16.13,26). Au sud, Abyam semble tellement mieux que Jéroboam, mais comparé à David ? Cf. 1R 15.3. 2Chr 13.9-12 décrivent une religion devenue essentiellement extérieure. Vient ensuite le règne d’Asa, le premier à marcher dans les traces de David, 2Chr 14.1-4,6; 15.17. Un roi réformateur, 15.8-15 ! Mais quand vient une nouvelle menace politique, Asa devient un simple politicien, cf. 16.7,9. Asa termine son règne avec une foi diminuée, cf. 16.10,12. Il semble avoir tout réussi pour échouer aux dernières épreuves. Quelques textes à retenir : 2Chr 15.2,12; 16.9. Mais il a réussi l’éducation de son fils. C’est un fait suffisamment rare pour le souligner. |
Il
n’est pas fou celui qui perd ce qu’il ne peut garder, afin
de gagner ce qu’il ne peut perdre. (Jim Elliot)
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