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La déclaration de Willowbank
sur l’Evangile et les Juifs
L’Evangile et le peuple juif
Colloque
de Willowbank (Berraudes)[1]
26-29
avril 1989
“L’Evangile est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque
croit, du Juif premièrement, puis du Grec”
(Romains
1.16)
“Frères, le vœu de mon cœur est ma prière à Dieu pour Israël, c’est
qu’ils soient sauvés”
(Romains
10.1)
Préambule
Chaque chrétien doit
reconnaître la dette immense de gratitude qu’il a envers le peuple juif. En
effet, l’Evangile est la bonne nouvelle que Jésus est le Christ, le Messie juif
promis depuis longtemps : par sa vie, sa mort et sa résurrection, il sauve
du péché et de ses conséquences. Ceux qui l’adorent comme leur divin Seigneur
et Sauveur ont donc reçu, par le peuple juif, le don le plus précieux que Dieu
ait fait. Par conséquent, tout les presse à manifester de l’amour envers ce
peuple.
Soucieux de justice pour
tous les hommes, nous plaidons résolument le droit du peuple juif à jouir d’une
existence paisible, en Israël ou dans ces communautés dispersées dans le monde.
Nous dénonçons toutes les persécutions perpétrées dans le passé contre les
juifs par des hommes se disant chrétiens, et nous nous engageons
personnellement à résister contre toute forme d’antisémitisme. Nous ne pouvons
pas faire mieux, pour exprimer notre amour, qu’encourager le peuple juif, avec
tous les autres peuples, à recevoir le don de la vie que Dieu fait par Jésus le
Messie et, en conséquence, nous nous réjouissons vivement du nombre croissant
de juifs chrétiens.
En rédigeant cette
Déclaration, nous sommes héritiers d’une longue et respectable tradition
chrétienne qui, en 1980, a abouti à la déclaration capitale du Comité de
Lausanne pour l’évangélisation du monde : “Le Témoignage chrétien auprès du
peuple juif”. Aujourd’hui, au terme du Colloque de Willowbank sur l’Evangile
et les juifs, parrainé par L’Alliance évangélique mondiale avec les
encouragements du Comité de Lausanne, nous affirmons à nouveau notre
engagement envers le peuple juif et notre désir de lui communiquer l’Evangile.
La raison de cette
Déclaration est de répondre aux doutes croissants et à la confusion répandue
parmi les chrétiens quant à la nécessité et à la justesse des efforts entrepris
pour communiquer la foi en Jésus-Christ au peuple juif. Plusieurs facteurs ont
conduit à produire cette attitude hésitante que la Déclaration voudrait
raffermir.
La Shoah, perpétrée
par des gouvernants et des citoyens d’une nation prétendument chrétienne, a
fait naître l’idée que les chrétiens avaient perdu toute crédibilité aux yeux
des juifs et, par conséquent, certains ont renoncé à leur annoncer l’Evangile.
D’autres, qui estiment
que la création de l’Etat d’Israël est un accomplissement de la prophétie
biblique, ont conclu que la tâche des chrétiens à notre époque n’était plus
tant l’évangélisation directe du peuple juif que leur “consolation” par le
soutien de cette nouvelle entité politique.
Enfin, parmi les
responsables d’Eglises, certains ont renoncé à l’idée que l’évangélisation du
peuple juif relevait de la responsabilité de l’Eglise et de sa mission. Cette
nouvelle théologie gagne des adeptes; elle affirme que l’alliance conclue avec
Abraham pour Israël garantit à tous les juifs, en toute génération, la faveur
de Dieu et les exempte, pour être sauvés, de croire en Jésus-Christ.
De ces points de vue,
tout ce qu’exige la vocation de l’Eglise auprès du peuple juif est le dialogue
pour mieux se comprendre et mieux collaborer dans la recherche du shalom socio-économique. Des
responsables chrétiens et juifs combattent et dénoncent donc les efforts
entrepris pour poursuivre ce que l’Eglise, au cours de son histoire, a toujours
recherché : gagner les juifs à Jésus le Messie.
Ces efforts sont
fréquemment taxés de prosélytisme, le mot impliquant l’utilisation de méthodes
de persuasion malhonnêtes et coercitives, l’appel à des motivations indignes et
le mépris de la question de la vérité, quoique la vérité soit effectivement
répandue.
Depuis quelques années,
des juifs “messianiques”, qui dans leur foi au Messie affirment et soulignent
leur identité juive, se sont montrés très actifs dans l’annonce de l’Evangile à
la communauté juive. Ils ont souvent été accusés d’imposture par des
responsables juifs arguant qu’on ne peut pas être juif et chrétien à la fois.
Ces accusations, qui peuvent refléter les efforts actuels du judaïsme pour se
définir comme une religion distincte face au christianisme, en ont troublé
plusieurs et suscité incompréhension et méfiance.
La Déclaration prend en
compte la complexité de ces données et cherche à tracer des directives pour l’avenir,
en accord avec les Ecritures.
Déclaration
I. L’exigence
de l’Evangile
Article I.1
- NOUS AFFIRMONS que l’amour
rédempteur de Dieu s’est révélé pleinement et de façon ultime en Jésus-Christ.
- NOUS NIONS que ceux
qui ne croient pas au Christ saisissent dans sa plénitude la réalité de l’amour
de Dieu et du don qu’il fait.
Article I.2
- NOUS AFFIRMONS que les
types, prophéties et visions de salut et de shalom que Dieu a
communiqués dans les Ecritures hébraïques trouvent leur accomplissement présent
et futur en et par Jésus-Christ, le Fils de Dieu, qui en s’incarnant naquit
juif, et dans sa résurrection fut révélé Fils de Dieu et Messie.
- NOUS NIONS qu’il soit
juste de rechercher un messie qui ne soit pas encore apparu dans l’histoire du
monde.
Article I.3
- NOUS AFFIRMONS que
Jésus-Christ est la deuxième personne du Dieu-Un qui, pour amener les pécheurs
à partager éternellement sa communion et sa gloire, devint homme, vécut une vie
de perfection, versa son sang sur la croix en sacrifice expiatoire pour les
péchés de l’homme, ressuscita corporellement de la mort, règne actuellement en
Seigneur et reviendra sur terre de façon visible.
- NOUS NIONS que ceux
qui parlent de Jésus-Christ en termes moindres que ceux-ci aient foi en lui
dans le sens véritable du mot.
Article I.4
- NOUS AFFIRMONS que
tous les êtres humains sont pécheurs par nature et dans leurs actes; qu’ils
sont aux yeux de Dieu condamnés, sans force et sans espoir jusqu’à ce que la
grâce du Christ les touche dans leur existence et leur fasse connaître le
pardon et la paix de Dieu.
- NOUS NIONS qu’un être
humain, juif ou non juif, puisse trouver la vraie paix avec Dieu par la
pratique des œuvres de la Loi.
Article I.5
- NOUS AFFIRMONS que le
pardon que Dieu accorde à celui qui se repent repose sur la satisfaction de sa
justice obtenue par le sacrifice substitutif de Jésus-Christ sur la croix.
- NOUS DEMENTONS qu’une
personne puisse jouir de la faveur de Dieu sinon par la médiation de
Jésus-Christ qui a porté son péché.
Article I.6
- NOUS AFFIRMONS que
ceux qui se tournent vers Jésus-Christ trouvent en lui un Sauveur et un
Libérateur suffisamment puissant pour les délivrer du mal du péché : de sa
culpabilité, de sa honte, de sa puissance et de sa perversité; du refus aveugle
de Dieu, de la déchéance du sens moral et de l’affirmation déshumanisante et
destructrice de soi qui résultent du péché.
- NOUS DEMENTONS que le
salut obtenu en Jésus-Christ puisse recevoir des suppléments d’autre origine.
Article I.7
- NOUS AFFIRMONS que la
foi en Jésus-Christ est la seule voie que puisse suivre l’humanité pour
connaître le Créateur comme Père, selon les paroles mêmes du Christ : “Je suis
le chemin, la vérité et la vie; nul ne vient au Père que par moi” (Jn 14.6).
- NOUS NIONS qu’une foi
non chrétienne puisse, en tant que telle, conduire à la vie éternelle avec
Dieu.
II. L’Eglise
: juifs et non-juifs
Article II.8
- NOUS AFFIRMONS que,
par la médiation de Jésus-Christ, Dieu a établi une nouvelle alliance avec les
croyants juifs et païens, pardonnant leurs péchés, inscrivant sa Loi dans leur
cœur par son Esprit de sorte qu’ils lui obéissent. Il a envoyé l’Esprit-Saint
pour qu’il habite en eux, et amène chacun à le connaître par la foi dans une
relation de gratitude confiante pour son salut.
- NOUS DEMENTONS que les
bénédictions de la nouvelle alliance appartiennent à quiconque ne croit pas en
Jésus-Christ.
Article II.9
- NOUS AFFIRMONS que
continuer de professer une identité juive, pour laquelle des chrétiens d’origine
juive ont souffert tant de la part de leurs frères juifs que de celle des
responsables de l’Eglise d’origine païenne, s’accorde avec la Bible et avec la
nature de l’Eglise (un seul corps en Jésus-Christ qui unit les juifs et
non-juifs).
- NOUS DEMENTONS que les
juifs chrétiens doivent répudier leur héritage juif.
Article II.10
- NOUS AFFIRMONS que les
croyants non juifs, qui forment actuellement la majorité de l’Eglise
chrétienne, sont inclus dans la communauté que l’apôtre Paul appelle l’“olivier
de Dieu” en faisant ressortir la continuité de son existence à travers l’histoire
(Romains 11.13-24).
- NOUS DEMENTONS que la
foi chrétienne soit nécessairement non juive et que les chrétiens non juifs
puissent 1) nier leur solidarité avec les juifs croyants, 2) exprimer leur
nouvelle identité en Christ sans référence aucune à la judaïté, 3) ne pas
recevoir les Ecritures hébraïques comme faisant partie de l’instruction que
Dieu leur adresse ou 4) nier que leurs racines plongent dans l’histoire juive.
Article II.11
- NOUS AFFIRMONS que
tout juif qui embrasse la foi au Messie est libre devant Dieu d’observer ou de
ne pas observer les coutumes et cérémonies traditionnelles juives qui s’accordent
avec la Bible et qui n’entravent pas la communion avec le reste du corps du
Christ.
- NOUS DEMENTONS qu’il y
ait inconséquence ou imposture pour des chrétiens juifs à se considérer comme
juif “messianiques”, “achevés” ou “accomplis”.
III. Le plan de Dieu pour le peuple juif
Article III.12
- NOUS AFFIRMONS que les
juifs jouent un rôle persistant dans le plan de Dieu.
- NOUS DEMENTONS que l’indifférence
de chrétiens quant à l’avenir du peuple juif puisse jamais se justifier.
Article III.13
- NOUS AFFIRMONS qu’avant
la venue du Christ, c’était le privilège unique d’Israël de jouir corporativement
d’une relation d’alliance avec Dieu, née de la délivrance nationale de l’esclavage.
Cette alliance comprenait : 1) le don de la Loi et d’une culture théocratique,
2) la promesse de Dieu de bénir l’obéissance dans la fidélité, et 3) les moyens
d’expier les transgressions. Nous affirmons qu’au sein de cette relation d’alliance,
le pardon de Dieu et son accueil de celui qui se repent, après l’offrande des
sacrifices rituels, reposaient sur le sacrifice de Jésus-Christ prévu au plan
de Dieu.
- NOUS NIONS que le
privilège de l’alliance puisse à lui seul ouvrir la voie au salut pour l’incroyant
qui ne se repent pas.
Article III.14
- NOUS DECLARONS qu’une
grande part du judaïsme contemporain, sous ses formes diverses en Israël et
dans la diaspora, reflète une évolution qui s’éloigne de la foi, de l’amour et
de l’espérance qu’enseignent les Ecritures juives, plus qu’elle ne les exprime.
- NOUS NIONS que le
judaïsme moderne, marqué par sa négation ouverte de la personne divine de
Jésus-Christ, de son œuvre et de sa messianité, contienne en lui-même la
connaissance vraie du salut venant de Dieu.
Article III. 15
- NOUS AFFIRMONS que l’espérance
biblique pour les juifs a pour centre leur restauration par la foi au Christ
qui les greffe à nouveau sur l’olivier de Dieu duquel ils sont actuellement des
rameaux retranchés.
- NOUS NIONS que le
statut historique des juifs eu tant que peuple de Dieu apporte le salut à aucun
d’entre eux s’il n’accepte ce que Jésus-Christ déclarait de lui-même.
Article III.16
- NOUS AFFIRMONS que la
Bible promet qu’un grand nombre de juifs se tourneront vers le Christ par la
grâce souveraine de Dieu.
- NOUS NIONS que cette
perspective rende inutile, aujourd’hui et en tout temps, la proclamation active
de l’Evangile auprès du peuple juif.
Article III.17
- NOUS AFFIRMONS que l’antisémitisme
de la part de chrétiens professant véritablement leur foi a toujours été inique
et honteux, et que l’Eglise a autrefois été coupable de le tolérer, de l’encourager
et de fermer les yeux sur des actions anti-juives de la part d’individus et de
gouvernements.
- NOUS NIONS que ces
défaillances—pour lesquelles les croyants non juifs qui s’en sont rendus
coupables doivent demander pardon à Dieu et à la communauté juive—ôtent le
droit ou diminuent la responsabilité des chrétiens de communiquer l’Evangile
aux juifs, aujourd’hui ou dans l’avenir.
Article III.18
- NOUS AFFIRMONS que ce
sont les péchés de l’humanité entière qui ont cloué le Christ à la croix.
- NOUS NIONS qu’il soit
juste d’accuser le seul peuple juif d’avoir mis le Christ à mort.
IV. L’évangélisation
et le peuple juif
Article IV.19
- NOUS AFFIRMONS que la
communication de la bonne nouvelle de Jésus-Christ à l’humanité perdue est l’obligation
principale des chrétiens en réponse au commandement du Messie de faire des
disciples et à l’amour du prochain qui exige que tous les efforts soient
entrepris pour répondre à son besoin le plus profond.
- NOUS NIONS que toute
autre forme de témoignage et de service puisse servir d’excuse pour ne pas
œuvrer dans ce sens.
Article IV.20
- NOUS AFFIRMONS que l’obligation
pour l’Eglise de communiquer à toute l’humanité la connaissance du salut en
Christ inclut en priorité l’annonce de l’Evangile au peuple juif : “Au
juif, premièrement…”.
- NOUS NIONS que le
dialogue avec le peuple juif suffise à remplir cette obligation s’il n’a d’autre
fin que la compréhension mutuelle.
Article IV.21
- NOUS AFFIRMONS que la
préoccupation que l’Eglise a manifestée, en s’efforçant, au long de son
histoire, d’amener les juifs à la foi au Messie Jésus, est juste.
- NOUS REJETONS l’idée
très répandue selon laquelle l’évangélisation des juifs ne serait pas
indispensable à cause de leur relation d’alliance avec Dieu par Abraham et
Moïse, en vertu de laquelle ils seraient déjà sauvés malgré leur rejet du
Christ comme Seigneur et Sauveur.
Article IV.22
- NOUS AFFIRMONS que
tout effort pour persuader quiconque de devenir chrétien doit manifester un
amour qui respecte en tout point la dignité et l’intégrité de la personne, y
compris la responsabilité parentale dans le cas de l’évangélisation des
enfants.
- NOUS REJETONS comme
injustifiable tout prosélytisme coercitif et mensonger, car il attente à la
dignité et l’intégrité des uns et des autres.
Article IV.23
- NOUS DECLARONS qu’il
est contraire à l’esprit chrétien et à l’amour, et discriminatoire, de proposer
la suspension de l’évangélisation d’une quelconque partie de l’humanité; ainsi,
renoncer à proclamer l’Evangile au peuple juif serait une forme d’antisémitisme
et le priverait de son droit d’entendre l’Evangile.
- NOUS NIONS disposer de
garantie permettant de supposer ou d’attendre le salut de quiconque ne croit
pas au Christ.
Article IV.24
- NOUS AFFIRMONS que l’existence
de groupes ecclésiastiques particuliers en vue de l’évangélisation des juifs ou
de tout autre groupe humain précis, peut se justifier par des raisons
pragmatiques : en effet, ce sont des moyens appropriés à l’accomplissement
du mandat confié à l’Eglise d’apporter l’Evangile à l’humanité entière.
- NOUS DEMENTONS que les
besoins spirituels de l’homme varient d’un groupe ethnique à un autre de telle
sorte que le peuple juif puisse être perçu comme ayant plus, ou moins, besoin
du Christ que les autres.
V.
Les relations entre juifs et chrétiens
Article V.25
- NOUS AFFIRMONS que le
dialogue avec d’autres croyances, qui cherche à dépasser les clichés dus à l’ignorance,
à trouver un terrain d’entente et à partager les mêmes préoccupations, est une
expression de l’amour chrétien qu’il faut encourager.
- NOUS REJETONS comme
une expression insuffisante de l’amour chrétien, tout dialogue qui expliquerait
la foi chrétienne sans chercher à persuader les interlocuteurs de la vérité de
son message et des titres qu’elle fait valoir.
Article V.26
- NOUS DECLARONS justes
et bons, les efforts entrepris ensemble par des juifs non chrétiens et les
chrétiens qui, dans l’action et le témoignage au sein de la société, s’unissent
pour la liberté d’expression et de religion, pour la valeur de l’individu et
pour les principes moraux révélés par la Loi de Dieu.
- NOUS NIONS que cette
coopération limitée soit en aucune manière compromettante pour l’une ou l’autre
communauté et qu’elle freine l’effort des chrétiens pour communiquer l’Evangile
aux juifs avec qui ils collaborent.
Article V.27
- NOUS APPORTONS notre
soutien au désir des juifs de disposer d’une patrie aux frontières sûres et de
jouir d’une juste paix.
- NOUS DEMENTONS que le
lien établi par les Ecritures entre le peuple juif et la terre d’Israël justifie des actes qui s’opposent à l’éthique
biblique et qui oppressent des individus ou des communautés.
Cette déclaration a été élaborée et adoptée le 29 avril 1989 par
tous les membres présents du Colloque sur l’Evangile et les Juifs, après
plusieurs jours d’échanges intenses accompagnés de prière. Ensemble, les
participants la remettent aux Eglises et les invitent à réfléchir dans la
prière à ces questions d’une extrême importance relatives à l’Evangile et au
peuple juif, et à agir en conséquence.
Les participants venaient de Scandinavie, d’Europe, d’Afrique, d’Asie,
du Royaume-Uni et d’Amérique du Nord.
Participants
Vernon GROUNDS (Prés.), Denver (Etats-Unis)
Tokunboh ADEYEMO, Nairobi (Kenya)
Henri BLOCHER, Vaux-sur-Seine (France)
Tormod ENGELSVIKEN, Oslo (Norvège)
Arthur CLASSER, Pasadena (Etats-Unis)
Robert GODFREY, Escondido (Etats-Unis)
Greichen
GAEBELEIN HULL, New York (Etats-Unis)
Kenneth KANTZER, Deerfield (Etats-Unis)
Ole Christian KVARME, Oslo (Norvège)
Murdo MACLEOD, Chislehurst (Grande-Bretagne)
James PACKER, Vancouver (Canada)
Sunand SUMITHRA, Bangalore (Inde)
Membres absents
David
LIM, Manille (Philippines)
Bong
RO, Teichung (Taiwan)
David
WELLS, South Hamilton (Etats-Unis)
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