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Retour du religieux et vie d’Eglise : esquisse d’une réflexion


Dans le journal de l’Eglise Protestante Evangélique d’Uccle, le pasteur Philippe Laurent vient de reproduire un article paru en 1996 dans le “Messager Evangélique”. Il n’est donc pas très récent mais garde encore tout son à-propos. Il a été quelque peu adapté pour le n° 231 (été 2007) des Echos, journal de l’église d’Uccle. Les notes se trouvent en fin d’article.


Les experts annonçaient la percée de la sécularisation (fin de l’impact social et politique de la religion), mais des symptômes divers depuis une trentaine d’années attestent plutôt le retour du ‘religieux’ ou des ‘spiritualités’. Ce phénomène est perceptible à beaucoup de niveaux. Citons : les acteurs de cinéma, Richard Gere et son bouddhisme tibétain, Shirley Mc Laine et le Nouvel-Age, Tom Cruise et la scientologie, Madonna et son “Fil rouge” …

Auparavant, il fallait oser parler de religion, de foi ou d’expérience; actuellement, cela donne un petit genre ‘in’. Sophrologie, yoga, zen, relaxation physique et mentale sont des réalités bien connues de tout un chacun(1). La science, la technique et la raison n’ont pas tué la sensibilité religieuse de l’être humain; l’homme post-moderne recourt toujours au spirituel pour vivre.

Le retour du religieux à notre époque post-moderne a de grandes répercussions sur notre façon de vivre la foi en communauté.

Nous citerons pour commencer quelques formes de la spiritualité post-moderne; nous expliquerons ensuite courtement le modernisme et le post-modernisme; nous en examinerons troisièmement la répercussion dans nos communautés et esquisserons quelques solutions pour terminer.


Quelques formes de cette nouvelle spiritualité(2)

Les religions exotiques (qui n’appartiennent pas à nos civilisations de l’Occident) :

- L’islam (revigoré), qui est devenue la première religion mondiale autour de l’an 2000(3). En Belgique, l’islam est la deuxième religion avec environ 400.000 fidèles.

- Le bouddhisme et l’hindouisme.

- Les différentes sagesses: africaines, des Indiens d’Amérique (du Nord ou du Sud)...

- Les sectes anciennes ou nouvelles. A. Lallemand recense une cinquantaine de sectes en Belgique et au Luxembourg(4), sectes qui rayonnent bien au-delà de nos frontières. Quant à celles qui restent cantonnées chez nous, elles sont entre 100 et 120(5). La résurgence des sectes est très médiatisée, il ne faut donc pas s’étendre sur le sujet. Signalons qu’une commission d’enquête parlementaire a été nommée en Belgique et qu’un observatoire (chargé de surveiller le phénomène sectaire) est mis en place au parlement français.

- Le Nouvel-Age. Il s’agit d’un état d’esprit qui emprunte des éléments à l’hindouisme, l’ésotérisme (doctrine ou pratique réservée à des initiés), l’occultisme, la gnose (philosophie qui “prétend à concilier toutes les religions et en expliquer le sens profond par une connaissance ésotérique des choses divines, communicables par tradition et par initiation”), et la psychologie (surtout celle de Jung et sa psychologie des profondeurs). En Belgique, il y aurait entre 500 et 700 organismes liés à ce mouvement(6).

- Les vagues de dévotion dans les églises traditionnelles (surtout catholique; le Renouveau - charismatique ou non) avec un retour sur l’enseignement biblique, une accentuation de certains éléments de la tradition, ou encore un fondamentalisme catholique (conduit par des universitaires en marge des facultés ou séminaires de théologie).

- Une croissance des églises protestantes dites professantes.


Modernisme et post-modernisme(7)

Pour comprendre le phénomène religieux actuel, il est important de s’arrêter à notre société et à son évolution.

Le modernisme est un processus qui s’est étendu sur 2 ou 3 siècles. Cette période a vu les grandes découvertes scientifiques et les progrès techniques avec comme conséquences des changements quantitatifs et qualitatifs de la vie matérielle ainsi que la transformation des mentalités. L’homme a revendiqué (et obtenu) son autonomie. Il s’est doté de lois, a construit la cité sans référence à une divinité ou à une tradition. L’idéal dominant fut la raison, raison capable d’ordonner le réel et de procurer bonheur et liberté.

Afin de mieux pénétrer les différentes parties de la réalité, on les a séparées en les constituant en spécialités ayant leurs techniques propres, leurs caractéristiques scientifiques particulières. La grande idéologie était le progrès à l’infini dans tous les domaines. C’est l’époque des grands systèmes explicatifs du monde (marxisme, positivisme et scientisme) qui promettent le bonheur. La religion est battue, en brèche, elle est disqualifiée, sécularisée(8).

Lorsque l’on parle encore de religion, l’heure est au dialogue (fini la mainmise de la religion sur la pensée et la volonté du peuple !). La religion s’ouvre au monde moderne. Vatican II (1962-1965) reconnaît l’autonomie des réalités humaines, la valeur de la démocratie, de la raison en général, du progrès scientifique et technique. Il admet la séparation des domaines (par ex. en politique).

Le christianisme se veut donc éclairé, à l’écoute du monde, en dialogue avec lui. Le témoignage chrétien est discret, timide, anonyme, voire honteux. Les religieux quittent les monastères et les communautés pour vivre avec les gens, au travail, dans la ville.

Le post-modernisme (notre époque), prolonge le modernisme et en même temps rompt avec lui. L’individu en est une des composantes essentielles. Il prime sur tout : “c’est l’individu, son bien-être, son harmonie intérieure, la réalisation de ses potentialités enfouies qui comptent”(9). Selon un auteur, “notre modèle imaginaire actuel” serait précisément “l’individu holistique” : “un homme complet”, un honnête homme des temps modernes, comme on en rencontrait davantage au début du siècle, avant la spécialisation à outrance. Il se perçoit comme un système global, ‘holistique’ (holos : tout), à la fois interactif, sensoriel et intelligent, et il appréhende de manière complète ce qu’hier il compartimentait. Ce modèle complet n’est pas fortuit : il se développe comme la réponse à une société elle-même complexe, connectée, interdépendante et confortable. C’est le modèle d’un individu considéré comme un écosystème, lui-même intégré à un éco-environnement(10).

Un petit tableau comparatif (non-exhaustif) de la modernité et de la post-modernité permettra de mieux cerner notre point.


Epoque moderne

Epoque post-moderne

Primat de la raison (science et technique)

Primat de la conscience

Séparation des parties de la réalité

Harmonisation du tout

Grands systèmes philosophiques

A chacun sa philosophie

Prédilection de la structure sociale

Prédilection de l’individu

Effacement des religions

Résurgence des spiritualités

Religions conventionnelles

Patchwork religieux personnalisé

Le devoir

Le plaisir

Importance de l’intellect

Importance de l’harmonie (bien dans sa tête, bien dans son corps)

Expression du religieux dans un cadre institué (églises, …)

Expression anarchique de sa spiritualité


Répercussion dans nos communautés

L’individualisme(11) constitue certainement l’une des ‘retombées’ les plus néfastes de notre société sur la vie en communauté. D’ailleurs, quelle réalité recouvre encore ce mot ‘communauté’ pour les chrétiens ? Bien souvent, il ne s’agit plus que du regroupement ponctuel de plusieurs individus qui restent toujours bien isolés les uns des autres. Nous sommes des îles les uns pour les autres dans ce petit océan de notre Eglise locale. Les conséquences sont multiples. Esquissons-en quelques-unes :


1. La solitude. Nous rencontrons de plus en plus de membres d’Eglises qui se sentent seuls, qui ne trouvent plus ‘leur compte’ dans la fraternité ecclésiale, et donc s’en éloignent encore un peu plus...


2. L’hérésie personnelle. Il est de bon ton de prendre ce qui intéresse et de délaisser le reste. Cela se répercute aussi sur notre vision de Dieu. On gomme le jugement, l’obéissance, la vie de disciple pour garder le Dieu Bon (ou comme on le dit parfois sans y penser le ‘bon dieu’). On adapte Dieu à notre façon de voir et de penser, on fabrique un christianisme à notre dimension humaine tout à fait personnelle et donc étrangère à la Bible. A partir de ce moment, c’est la cascade en chaîne comme au jeu des dominos...


3. L’amenuisement de la vie d’Eglise. Comment organiser la vie d’Eglise alors que chacun y cherche ce dont il a envie ou ce qui lui fait plaisir ?

Bien sûr, le vocabulaire utilisé lors des rencontres masque les ‘desiderata’ personnels. Il faut recouvrir tout cela d’un vernis spirituel pour entraîner l’adhésion éventuelle (qui est en fait une illusion !) des autres.

Les assemblées de membres deviennent un forum, un lieu d’échanges de vues, de façons de voir ou de faire. Mais comme il est impossible de rencontrer les désirs variés (et changeants) de chacun, les décisions sont toujours ressenties - si elles ne vont pas dans le sens personnel souhaité - comme une atteinte à la liberté, comme une ‘violation’ de l’intégrité individuelle. En fait, on veut se servir de la communauté pour se faire plaisir. Le centre d’intérêt n’est plus la gloire de Dieu ou les autres, mais soi-même.


4. Le manque d’engagement. La citation suivante résume bien la situation : “l’évangélisation est plus facile parce que les barrières de l’institution (Eglise catholique romaine par exemple) n’existent plus. Chacun est libre de croire ce qu’il veut... Il est intéressant d’entendre quelque chose de nouveau... (cf. Act 17). A priori, l’ouverture est grande. Mais celui qui a écouté la “bonne nouvelle”, qui aura apprécié l’ambiance de l’endroit, aura du mal à s’engager dans une institution qui, même de manière légère, va lui demander des comptes. Notons que ce qui est dit des nouveaux chrétiens vaut pour les anciens. Ces derniers ont facilement endossé le costume moderne du consommateur, client, de celui qui a des envies, mais plus guère de devoirs”(12).


5. Le relativisme et l’autonomie. Nous vivons dans une société d’ouverture et de tolérance où chacun tisse sa toile spirituelle à sa convenance.

Baignés dans cet état d’esprit, nous exerçons “notre droit de censure” par rapport aux exigences bibliques. Là aussi, nous prenons ce que nous estimons bon et faisons “passer à la trappe” ce qui nous déplaît. Parler de l’autorité de la Bible relève de la gageure !

De même, chaque frère ou sœur en Christ est “libre de vivre sa vie comme il (elle) l’entend…” L’exhortation fraternelle n’a donc plus de raison d’être...

Lorsque le Consistoire ou le Conseil d’anciens envisage (si tant est qu’il le souhaite encore !) d’exercer la discipline ecclésiastique, on crie à l’ingérence dans la vie privée...

Mentionnons, pour terminer ce point, que les responsables ne sont pas à l’abri. Eux aussi peuvent relativiser les commandements de Dieu et déterminer eux-mêmes (sans aucun égard envers la révélation biblique) le sens qu’ils veulent donner à leur vie propre ou à celle de la communauté, avec toutes les funestes conséquences que cela entraîne.


Esquisses de solutions

Avant de proposer quelques idées pour tenter de réduire les répercussions de notre époque sur la vie des Eglises, nous devons formuler un avertissement et signaler un facteur aggravant.


L’avertissement: notre réaction doit être sage. Excessive, elle nous apparenterait aux sectes, ce qui donnerait un bon bois aux adversaires du christianisme, qui s’en serviraient pour confectionner des flèches meurtrières. N’oublions pas que l’assimilation ‘sectes’ et ‘protestant’ est courante en Belgique. Nous devons sans cesse garder cet avertissement à l’esprit dans nos essais de solution. La crise économique qui se fait de plus en plus sévère constitue le facteur aggravant. Lorsque le manque de sécurité tenaille le chrétien, ce dernier risque de se laisser influencer encore plus facilement par les phénomènes décrits plus haut.


Soli Deo gloria

Que ce soit dans le modernisme ou dans le post-modernisme, l’homme est le centre. Il est le point autour duquel tout s’articule. Il faut changer cette perspective en opposant un théocentrisme à l’anthropocentrisme contemporain. Nous devons refuser d’être notre propre norme et accepter (en théorie et en pratique) que Dieu soit le centre de toute réalité (et de la nôtre en particulier), la norme de toute pensée.

Dans notre vie de tous les jours, il s’agira de se plier aux exigences bibliques et de ne pas interpréter ces dernières selon notre goût personnel, influencé par l’esprit ambiant.


Sola scriptura et tota scriptura

Pour éviter l’hérésie de se façonner un dieu à notre image, notre vision de Dieu devra être sans cesse ajustée à celle que nous donne la Bible, sans négliger les éléments qui heurtent notre sensibilité post-moderne. Bien au contraire, ils sont de précieux signaux d’un déviationnisme latent en nous.

Vivre selon les Ecritures est une question de volonté et de connaissance. Comment, aujourd’hui, inculquer ces deux notions ? La formation est certainement l’une des clés, la discipline en est une autre.

Un retour à la mise en pratique de la Bible constitue probablement le plus grand défi à notre génération, mais aussi le gage d’une communauté vivante et contemporaine. Aucun responsable ne peut faire l’économie d’une réflexion continue à cet égard. Comme le disait déjà Esaïe : C’est aux instructions et aux messages du Seigneur qu’il faut revenir. Celui qui n’adoptera pas ce mot d’ordre ne verra pas l’aurore (8.20 BFC)(13).


Vie communautaire

La vie communautaire actuelle n’est plus la même que celle de nos parents. Notre monde a changé, nous avons changé et nos besoins sont différents; ne répétons pas ce qui s’est fait auparavant ! La bonne question à poser est : “quels sont les véritables besoins ?”

De nos jours, beaucoup de chrétiens ne fréquentent pas l’Eglise locale la plus proche de leur domicile mais celle qu’ils affectionnent pour une raison ou une autre. On peut ne pas être d’accord avec cette façon de faire, elle n’en demeure pas moins une pratique courante. Comment dès lors organiser la vie communautaire ? Créativité, variété (mais sans éclatement) et changement sont les maîtres mots.

Dans ce contexte, il faut d’abord retrouver les fondements scripturaires de la vie communautaire, et seulement alors les traduire dans nos situations locales. Notre individualisme et notre égoïsme contemporains seront mis à mal. La patience sera de rigueur pour voir se développer cette denrée qui nous est tellement étrangère.

Je crois qu’une grande méprise s’est installée dans nos communautés. Nous parlons entre nous de tout et de rien (de la pluie et du beau temps), de choses sans grande consistance et nous passons à côté de l’essentiel, d’une vie communautaire profonde et riche pour la simple raison que nous avons ‘cadenassé’ les sujets intéressants dans la sphère privée de l’individu. On ne parle pas ou peu de relations familiales (proches ou plus éloignées), de certaines difficultés ou joies personnelles, familiales, professionnelles, sauf en cas de séisme ! En définitive, on ne partage pas ce qui fait le ‘tissu’ de notre vie.

Le service mutuel nous gardera unis les uns aux autres. Mettons au service des autres les capacités que Dieu nous a données dans quelque domaine que ce soit. Nous avons tous des besoins qu’un frère ou une sœur pourrait combler. Pourtant, que passe-t-il en pratique ? Nous restons avec nos difficultés (avec les conséquences que cela entraîne pour nous et les autres) et nous faisons appel à des non-chrétiens. Quel gâchis !


Souffrance

La souffrance me paraît l’antidote approprié à la préoccupation actuelle du plaisir(14). Nous avons tendance à nous éloigner de la souffrance, à la considérer comme une chose mauvaise, dans laquelle il n’y a rien de bon, qui ne puisse coïncider avec notre vision de Dieu. La souffrance confine, dans notre compréhension, à la fausseté, à l’erreur et est donc incompatible avec notre christianisme...

Pourtant, la souffrance fait partie intégrante de la vocation chrétienne (1P 2.21; 4.1, 12-18). De plus, c’est dans ce monde de souffrances bien réelles que Dieu nous place; à nous de ne pas évacuer la souffrance en ‘imaginant’ notre petit univers sans souffrance(15). Nous devons donc redécouvrir les vérités bibliques quant à la souffrance.


Sanctification

La sanctification est le processus inauguré à la nouvelle naissance, par lequel nous devenons de plus en plus conformes à l’image de Jésus-Christ. Elle n’est pas une option mais une obligation selon Héb 12.14. Le renouvellement de l’intelligence par l’Esprit-Saint qui applique les vérités de l’Ecriture à notre vie constitue la base de ce processus.

Mais lorsque notre esprit est pollué par les médias, par les collègues... le renouvellement est ralenti. De plus, si la méditation régulière de la Bible fait défaut, le processus est mis en péril. Par ailleurs, la sanctification requiert patience et persévérance, deux vertus que le hic et nunc (ici et maintenant)(16) de notre société abhorrent.


Prière

Selon O. Guinness, la prière (associée au jeûne) constitue l’un des deux points d’appui pour surmonter la modernité. Dans le contexte de la post-modernité, la situation a évolué et s’est compliquée.

La prière a retrouvé une certaine place dans la société. Beaucoup de nos contemporains affirment prier ! Cela relaxe et ouvre la personne aux énergies cosmiques. La prière biblique (qui se différencie nettement de ce que nous venons de décrire) demeure l’une des vocations essentielles du chrétien et de la communauté croyante de tout temps (y compris le nôtre). Mais, il faut bien l’avouer, nous la pratiquons tellement peu. Nous vivons donc un paradoxe : les non-chrétiens prient de plus en plus et les chrétiens oublient (de plus en plus ?) de le faire !


Conclusion

Comme souvent dans la Bible et dans l’histoire de l’Eglise, nous nous sommes laissés corroder par l’esprit de notre siècle. Mais “les portes du séjour des morts n’ont pas prévalu contre l’Eglise”. Pourtant, que de temps perdu, que d’opportunités manquées !


Nous avons signalé au début de cet article que la croissance des Eglises de professants était l’une des caractéristiques de la nouvelle spiritualité, mais à regarder beaucoup de nos communautés, je me demande ce qui se passera demain lorsque l’engouement actuel pour les nouvelles spiritualités aura cédé la place à autre chose.


Pourquoi ne pas profiter encore mieux de l’occasion que notre époque nous concède pour apporter le salut à un plus grand nombre ? Serait-ce parce que nous sommes trop occupés à régler nos problèmes internes, nos situations personnelles ? Ou encore, parce que le salut des autres ne nous intéresse plus ? “Après tout, à chacun son salut...”

A. L.

Notes :

1 Il suffit de jeter un coup d’œil (même rapide) sur les présentoirs des librairies pour s’en convaincre.
2
La réflexion qui suit trouve son origine dans une conférence de H. Blocher donnée le 23 avril 1996. L’article d’O. Guinness, “La mission face à la modernité”, in Hokhma 46-47 (1991), p. 79-113 est toujours stimulant.

3
Sfeir, A., (éd.) Atlas des religions (Paris: France Loisirs, 1996), p. 60.
4
Les sectes en Belgique et au Luxembourg (Bruxelles: EPO, 1994).
5
Toujours selon le même journaliste, invité à l’Ecran Témoin le 20-05-1996.
6
Même source.
7
Largement inspiré de Schlegel, J.-L., Religions à la carte (Paris: Hachette, 1995), Collection Questions de société. NDLR : L’auteur, comme la rédaction, est bien conscient aujourd’hui que le terme post-modernisme est discuté, certains parlant par exemple “d’ultra-modernité”. Au-delà des termes utilisés, les tendances relevées nous apparaissent très pertinentes.
8
La reconnaissance officielle de la laïcité en Belgique en 1993 est l’une des conséquences de ce processus.

9
Op cit. p. 106.
10
Weil P., A quoi mènent les années 90 ? cité par Schlegel, J.-L., op. cit. p. 106-107.
11
Baty C., “Croire ensemble” in Hokhma 61 (1996), p. 32.
12
Op cit. p. 106-107.
13
Baty, C., “Croire ensemble”, in Hokhma 61 (1996), p. 32.
14
Voir aussi Russell-Jones B, “Réveil et retour ?” in Le Maillon, avril 1996, p. 3.
15
La réalité virtuelle est très tentante pour nos contemporains (dont nous faisons partie !).
16
Le ‘Space Mountain’ d’EuroDisney a coûté la bagatelle de 3.500.000.000 de FB et procure une sensation, un plaisir de... 30 secondes !!! Roca D., dans le journal paroissial “Echos de l’Eglise Evangélique d’Uccle” (juin 1996, p. 12).
17
Op, cit. p. 108-110.

 

   
 

Il n’est pas fou celui qui perd ce qu’il ne peut garder, afin de gagner ce qu’il ne peut perdre. (Jim Elliot)