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Comment entrer dans la présence de Dieu ? Une liturgie basée sur le plan du tabernacle, sanctuaire mobile du peuple d’Israël dans le désert selon Exode 25. Ainsi, frères, nous avons la liberté d’entrer dans le lieu très saint grâce au sang du sacrifice de Jésus. Il nous a ouvert un chemin nouveau et vivant au travers du rideau, c’est-à-dire par son propre corps. Nous avons un grand-prêtre placé à la tête de la maison de Dieu. Approchons-nous donc de Dieu avec un cœur sincère et une entière confiance, le cœur purifié de tout ce qui donne mauvaise conscience et le corps lavé d’une eau pure. Gardons fermement l’espérance que nous proclamons, car Dieu reste fidèle à ses promesses. Veillons les uns sur les autres pour nous inciter à mieux aimer et à faire des actions bonnes. N’abandonnons pas nos assemblées comme certains ont pris l’habitude de le faire. Au contraire, encourageons-nous les uns les autres, et cela d’autant plus que vous voyez approcher le jour du Seigneur. (Héb 10.19-25 BFC) Le tabernacle nous présente ainsi 7 étapes d’une vie de culte. A partir d’un seul homme, il a créé tous les peuples et les a établis sur la terre entière. Il a fixé pour eux le moment des saisons et les limites des régions qu’ils devaient habiter. Il a fait cela pour qu’ils le cherchent et qu’en essayant tant bien que mal, ils parviennent peut-être à le trouver. En réalité, Dieu n’est pas loin de chacun de nous. (Actes 17.26,27 BFC) 1. La porte : décider d’entrer Ne restons pas dehors comme un simple curieux. Mais pour pouvoir entrer il faudra toujours quitter. C’est pourquoi Jésus aussi est mort en dehors de la ville, afin de purifier le peuple par son propre sang. Allons donc à lui en dehors du camp, en supportant le même mépris que lui. Car nous n’avons pas ici-bas de cité qui dure toujours ; nous recherchons celle qui est à venir. (Héb 13.12-14 BFC) Seigneur de l’univers, comme j’aime ta maison ! Je meurs d’impatience en attendant d’entrer dans les cours de ton temple. Tout mon être crie sa joie au Dieu vivant. … Oui, un seul jour dans les cours de ton temple vaut mieux que mille autres passés ailleurs. Plutôt rester au seuil de ta maison, mon Dieu, que vivre avec les gens sans foi ni loi ! (Ps 84.2,3,11 BFC) 2. L’autel : accepter le sacrifice de Jésus Entrer chez Dieu ? Mais qui peut y prétendre ? Voyez comment s’exprime David : Seigneur, qui peut être reçu dans ton temple et prendre place ainsi sur la montagne qui t’est consacrée ? C’est celui qui est irréprochable, qui fait ce qui est juste et pense vraiment ce qu’il dit. Il ne raconte pas du mal des autres, il ne fait pas de tort à son prochain et n’insulte pas son voisin. Il n’a pas un regard pour ceux que Dieu désapprouve, mais il marque son estime aux fidèles du Seigneur. S’il a fait un serment qui lui cause du tort, il ne change pas ce qu’il a dit. S’il prête son argent, c’est sans percevoir d’intérêt. Il n’accepte aucun cadeau pour témoigner contre un innocent. Qui agit ainsi ne faiblira jamais. (Ps 15 BFC) L’autel est l’image de la croix de Jésus : le coupable vit et l’innocent paie. En avons-nous besoin ? Le lendemain, Jean vit Jésus venir à lui, et il dit : Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde. (Jn 1.29 BFC) L’un des anciens me demanda : Qui sont ces gens vêtus de robes blanches et d’où viennent-ils ? Je lui répondis : C’est toi qui le sais, mon seigneur. Il me dit alors : Ce sont ceux qui ont passé par la grande persécution. Ils ont lavé leurs robes et les ont blanchies dans le sang de l’Agneau. C’est pourquoi ils se tiennent devant le trône de Dieu et lui rendent un culte nuit et jour dans son temple. Celui qui siège sur le trône les protégera. (Ap 7.13-15 BFC) Le roi entra alors pour voir les invités et il aperçut un homme qui ne portait pas de costume de fête. Il lui demanda : Mon ami, comment es–tu entré ici sans costume de fête ? Mais l’homme ne répondit rien. (Mt 22.11,12 BFC) 3. La cuve : être lavé et laver Rappelons-nous de Jésus qui lave les pieds de ses disciples : Jésus lui dit : Celui qui a pris un bain n’a plus besoin de se laver, sinon les pieds, car il est entièrement propre. Vous êtes propres, vous, mais pas tous cependant. … Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. (Jn 13.10,14 BFC) En avons-nous fini avec le péché ? Bien sûr que non. Le baptême dans le nom de Jésus a été comme un bain de purification, Tt 3.5 l’exprime ainsi : Il nous a sauvés, non point parce que nous aurions accompli des actions justes, mais parce qu’il a eu pitié de nous. Il nous a sauvés et fait naître à une vie nouvelle au travers de l’eau du baptême et par le Saint-Esprit. Mais comme les disciples, il faut continuer à se “laver les pieds”, et à mener une vie pure dans un monde qui nous salit. 4. Le chandelier : marcher dans la lumière Entrer chez Dieu signifie s’exposer à la lumière. Jean nous le rappelle en 1Jn 1.5-7 : Voici le message que nous avons entendu de Jésus-Christ et que nous vous annonçons : Dieu est lumière et il n’y a aucune obscurité en lui. Si nous prétendons être en communion avec lui, alors que nous vivons dans l’obscurité, nous sommes menteurs, nous n’agissons pas selon la vérité. Mais si nous vivons dans la lumière, comme Dieu lui-même est dans la lumière, alors nous sommes en communion les uns avec les autres et le sang de Jésus, son Fils, nous purifie de tout péché. Comment cela se traduit-il dans le concret ? L’apôtre Paul écrit : Vous étiez autrefois dans l’obscurité; mais maintenant, par votre union avec le Seigneur, vous êtes dans la lumière. Par conséquent, conduisez-vous comme des êtres qui dépendent de la lumière, car la lumière produit toute sorte de bonté, de droiture et de vérité. Efforcez-vous de discerner ce qui plaît au Seigneur. N’ayez aucune part aux actions stériles que l’on pratique dans l’obscurité ; dénoncez-les plutôt. … Ainsi prenez bien garde à votre manière de vivre. Ne vous conduisez pas comme des ignorants mais comme des sages. Faites un bon usage de toute occasion qui se présente à vous, car les jours que nous vivons sont mauvais. Ne soyez donc pas déraisonnables, mais efforcez-vous de comprendre ce que le Seigneur attend de vous. (Eph 5.8-11,15-17 BFC) Il nous faut vivre autrement, se conduire comme Dieu le désire. Notre désir est de brûler et de briller pour lui. 5. La table : vivre dans la communion Beaucoup de gens ont de Dieu une idée vraiment bizarre : pour eux, il est un Dieu jamais content, toujours à l’affût de leur moindre faux pas. Jésus nous en donne une bien autre image dans les Evangiles. Voici le fils prodigue qui rentre à la maison, sale, pauvre, coupable et meurtri. Comment est-il accueilli par son Père, image de Dieu à ne pas s’y tromper ? Le fils lui dit alors : Mon père, j’ai péché contre Dieu et contre toi, je ne suis plus digne que tu me regardes comme ton fils… Mais le père dit à ses serviteurs : Dépêchez-vous d’apporter la plus belle robe et mettez-la-lui; passez-lui une bague au doigt et des chaussures aux pieds. Amenez le veau que nous avons engraissé et tuez-le; nous allons faire un festin et nous réjouir, car mon fils que voici était mort et il est revenu à la vie, il était perdu et je l’ai retrouvé. Et ils commencèrent la fête. (Luc 15.21-24 BFC) Dieu nous invite à sa table. Christ est notre hôte. Dans l’ancien Moyen-Orient, cela voulait dire qu’il nous prend sous sa protection, qu’il s’engage envers nous. Ce repas est le souvenir de son sacrifice pour nous, de sa mort à notre place. Et il annonce sa résurrection et son retour : En effet, voici l’enseignement que j’ai reçu du Seigneur et que je vous ai transmis : Le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain et, après avoir remercié Dieu, il le rompit et dit : Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites ceci en mémoire de moi. De même, il prit la coupe après le repas et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance de Dieu, garantie par mon sang. Toutes les fois que vous en boirez, faites-le en mémoire de moi. En effet, jusqu’à ce que le Seigneur vienne, vous annoncez sa mort toutes les fois que vous mangez de ce pain et que vous buvez de cette coupe. (1Cor 11.23-26 BFC) 6. L’autel des parfums : adorer Dieu Que ma prière monte tout droit vers toi, comme la fumée de l’encens, et ma demande comme l’offrande du soir. (Ps 141.2 BFC) Je viens à Dieu comme un mendiant. Je n’ai rien mérité et je n’ai rien à donner, sinon mon amour. Je viens parce que je l’aime. C’est cela l’adoration : lui offrir mon cœur. Ce n’est pas rien et cela coûte cher. Pourquoi est-ce que je viens ? Je viens parce que je suis invité. Dieu cherche à me rencontrer ainsi. Mais le moment vient, et il est même déjà là, où les vrais adorateurs adoreront le Père en étant guidés par son Esprit et selon sa vérité; car tels sont les adorateurs que veut le Père. Dieu est Esprit, et ceux qui l’adorent doivent l’adorer en étant guidés par son Esprit et selon sa vérité. (Jn 4.23,24 BFC) Une réaction saine et logique à cela est indiquée ici de la plume de l’apôtre Paul : Frères, puisque Dieu a ainsi manifesté sa bonté pour nous, je vous exhorte à vous offrir vous-mêmes en sacrifice vivant, réservé à Dieu et qui lui est agréable. C’est là le véritable culte que vous lui devez. (Rom 12.1 BFC) Pourquoi je viens ? J’en ai besoin pour vivre. 7. Le trône : écouter Dieu Le prophète Esaïe nous raconte sa vision du trône de Dieu : C’était l’année où mourut le roi Ozias. Dans une vision, j’aperçus le Seigneur assis sur un trône très élevé. Les pans de son manteau remplissaient le temple. Des anges flamboyants se tenaient au-dessus de lui. Ils avaient chacun six ailes : deux leur servaient à se cacher le visage, deux à se voiler le corps et deux à voler. Ils criaient l’un à l’autre : Saint, saint, saint, le Seigneur de l’univers ! La terre entière est remplie de sa glorieuse présence. Leur voix faisait trembler les portes sur leurs pivots, et le temple se remplit de fumée. Je dis alors : Hélas, me voilà condamné au silence car mes lèvres sont indignes de Dieu, et j’appartiens à un peuple aux lèvres tout aussi indignes de lui. Or j’ai vu, de mes yeux, le Roi, le Seigneur de l’univers ! Mais l’un des anges flamboyants vola vers moi. Avec des pincettes il tenait une braise qu’il avait prise sur l’autel. Il en toucha ma bouche et me dit : Ceci a touché tes lèvres, ton indignité est supprimée, ton péché est effacé. J’entendis alors le Seigneur demander : Qui vais-je envoyer ? Qui sera notre porte-parole ? Moi, répondis-je, tu peux m’envoyer. (Es 6.1-8 BFC) Je ne viens pas d’abord pour parler, mais pour écouter. Dieu veut me parler, me nourrir de sa Parole. A quoi bon dépenser de l’argent pour un pain qui ne nourrit pas, à quoi bon vous donner du mal pour rester sur votre faim ? Ecoutez-moi bien, et vous aurez à manger quelque chose de bon, vous vous régalerez de ce qu’il y a de meilleur. Accordez-moi votre attention et venez jusqu’à moi. Ecoutez-moi, et vous revivrez. Je m’engage pour toujours, dit le Seigneur, à vous accorder les bienfaits que j’avais assurés à David. (Es 55.2,3 BFC) Il parlait encore, lorsqu’un nuage brillant vint les couvrir, et du nuage une voix se fit entendre : Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui je mets toute ma joie. Ecoutez-le ! (Mt 17.5 BFC) Nous avons besoin de nous ménager un temps de silence pour entrer sans sa présence, pour l’écouter, et pour ensuite agir selon sa volonté. Le prophète Michée dit clairement ce que Dieu attend de nous : On vous a enseigné la conduite juste que le Seigneur exige des hommes : il vous demande seulement de respecter les droits des autres, d’aimer agir avec bonté et de suivre avec soin le chemin que lui, votre Dieu, vous indique. (Mi 6.8 BFC) |
Il
n’est pas fou celui qui perd ce qu’il ne peut garder, afin
de gagner ce qu’il ne peut perdre. (Jim Elliot)
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