Galates
De l’obligation à la joie
Le supermarché des religions :
suffit-il d’être religieux et de s’acquitter de quelues devoirs pour se sentir bien ?
Galates 1.1-10
L’évangile
du “moi” ?
La foi
devenue comme un supermarché. Tu choisis ce qui te plaît. Tu es libre.
Pourtant, Dieu nous a adressé ses commandements. Comment être libre sans finir
au supermarché de la foi, et sans se faire voler la liberté par d’autres ? C’est
la grande question de cette lettre aux chrétiens de la Galatie (cf. Act 14).
Deux dangers
: devenir des perroquets (répètent machinalement ce qu’ils ont appris) ou des caméléons
(invisibles à cause de leur camouflage). Les uns ne sont ni du monde, ni
dans le monde, les autres sont et dans le monde, et du monde.
1.
L’Evangile, le vrai, nous arrache au monde, :4
Pourquoi
Christ est-il venu ?
Pour nous rendre heureux ? Nous rendre meilleurs ? Nous garantir le ciel ?
C’est confondre les buts et les résultats. Il est venu pour nous arracher du
présent siècle mauvais. La croix est la grande rupture dans notre vie. Avant
malheureux, maintenant heureux ? NON. Avant désobéissant, maintenant obéissant.
Arrachés
au monde. Monde,
cf.
Pr 6.16-19 et 1Jn 2.15,16.
C’est une vie concentrée sur le “moi”. La croix : ça ne tourne plus autour de
moi.
Y a-t-il eu un
point de rupture dans notre vie ? Est-ce que ses conséquences continuent à nous
faire mal ?
2. Le
faux évangile : un salut sans croix,
:6-9
En Galatie,
le cas des légalistes : “La foi +” (+ comportement, expérience, habit …).
C’était l’évangile selon le fils aîné dans la parabole du fils prodigue, Luc 15.29,30. Un évangile qui nous permet de
nous féliciter nous-mêmes. La croix n’est plus nécessaire. Tout tourne autour
du “moi”.
Chez nous,
plus souvent les laxistes (laxus = large) “Soyez cool car Dieu est
cool.” Il faut rester raisonnable, penser un peu à soi. Ici “la foi –” (– responsabilité, vie de disciple, obéissance).
Un évangile facile. La croix n’est plus nécessaire. Tout tourne autour du
“moi”.
Paul : un
tel évangile est anathème, même venant d’une source spirituelle. L’évangile de
la ‘foi +’ ou de la ‘foi –’ est une perversion, un somnifère qui endort la
conscience.
3.
L’Evangile, le vrai, nous rend esclave de Christ, :10
La foi n’est
pas le moralisme du “tu dois”, ni la fausse liberté de l’indifférence. Par
l’Evangile devenus esclaves de Jésus. Contradiction entre liberté et être
esclave de Christ ? Non, à l’opposé se trouve l’esclavage du “moi”. La vraie
liberté, c’est appartenir à Jésus.
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Galates 1.11-2.21
La
prison de la religion
Le
témoignage du pasteur iranien Mehdi Dibaj (3.12.1993) met ce texte de Paul dans
un cadre récent.
1. Notre
religion
Nous sommes
tous nés avec une religion (Juif, Musulman, Catholique, Protestant, Evangélique..)
: notre façon de comprendre comment il faut croire et pratiquer. Cela va du
plus fanatique au plus relax. Paul un extrémiste, 1.13,14, nous souvent une religion plus
facile (“Dieu n’est pas si exigeant”). Tout cela également vrai pour nous,
Evangéliques.
La
conversion, change-t-elle cela ? Oui et non. Cf. les opposants de Paul (il les
nomme ‘faux frères’, 2.4.
Mais pour tout le monde, ils étaient de vrais chrétiens. Chez eux : un retour à
la religion (croire en Christ ne veut pas dire qu’il faut tout laisser tomber !);
grand égard pour les hommes, 2.6.
Ils étaient très influents, capables de mettre beaucoup de pression, 2.12,13.
On peut “se
convertir” et retourner à ce qu’on a toujours connu et fait. Mais la conversion
n’est jamais le fruit de la religion. Cf. 1.11,12,15 : révélation ! Cf. 1.16,17,23 : pas une dépendance des autres,
mais de Dieu. La religion est comme une prison avec ses règles et coutumes, où
on est esclave des traditions, de la mode du jour, des autres, plutôt que de
vivre selon un autre principe.
2. Y
a-t-il une vie après cette prison ?
Pas évident,
car la prison entrée dans tous les fibres de notre être. Nous y sommes nés et
condamnés à perpétuité. Mais nous n’y sommes pas tous pareils. Les Juifs en 2.15 se voyaient comme des prisonniers
d’élite par comparaison à la canaille païenne. Leur conduite exemplaire devrait
garantir une libération conditionnelle. Par rapport à la Loi de Moïse, ils
n’étaient pas des pécheurs. Pourtant, personne ne s’en sort ainsi. Seul Christ
peut libérer. Il nous sort de la prison et il veut sortir la prison de nous.
:16
– Tous étaient d’accord ici. Seul Christ ouvre les portes de la prison.
:17
– Mais après ? Si nous nous remettons à vivre selon les règles de la prison,
c’est comme si Christ nous a libérés pour mal faire. (La Loi = la
religion = les règles de la prison.)
:18
– Alors doublement coupable. Comme si Jésus avait seulement ajouté un beau parc
à la prison !
:19
– Pourtant, ma bonne conduite n’a rien donné. Seule la mort me fera sortir. Seule
dans une autre vie pourrai-je recommencer à nouveau. Et c’est ce que Christ
m’offre !
:20
– Christ : “Prends ma place, je prends la tienne. Et tu vivras ma vie. Je la
vivrai en toi.” Retourner aux règles ? Non, vraiment libres !
:21
– Si la religion suffit, pourquoi alors Christ est-il mort ? La croix aux
antipodes de la religion. La prison me pousse à la croix et la croix me délivre
de la prison.
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Galates 3.1-4.11
La
religion : utilité et futilité
Les Galates étaient
devenus croyants, mais ils veulent retourner à une vie de prisonnier de la
religion.
1.
Abraham, le prototype de l’homme libre,
3.6-18
Dieu
appelle Abraham, le païen, qui fait simplement confiance. Gen 15.6. Pas des nouveaux règlements, mais
la dépendance du Dieu vivant.
Il
devient père d’une nouvelle humanité, Gen 12.3, cf. Gal 3.29. (Promesse
= bénédiction = salut)
Bénédiction
inaccessible par la religion, Dt 27.26. La religion conduit à la malédiction. Dieu n’a
jamais prévu ce chemin-là pour conduire à la vie, Hab 2.4 = l’opposé
de Lév 18.5.
De
naissance, tous dans ce système, et donc, sous la malédiction.
Christ a pris cela sur lui, Dt 21.23. Un
nouveau chemin pour Juifs et païens.
Illustration en :15-18. Promesse = héritage = testament =
salut. Ce testament au profit de Christ, rien, aucune religion, ne peut
l’annuler.
2.
Pourquoi alors la religion ? 3.19-25
Jusqu’à. Limite temporelle. Elle a
besoin d’intermédiaires humains.
Religion
nous montre qui nous sommes vraiment, elle dévoile notre impuissance
face au mal et le péché qui se tapit en nous. Nous sommes incapables devant
l’obéissance exigée. (Une société sans religion, est-elle meilleure ? C’est le
contraire, cf. notre société actuelle ! Le jeune homme riche est devenu un
riche insensé.) La religion dévoile cette faiblesse. Elle pousse le jeune homme
riche vers Jésus.
La
religion comme une gouvernante encombrante qui nous surveille. Son
but est atteint quand elle nous pousse dans les bras de Christ. Pour cela, elle doit
finir par nous peser !
3. Ce que
la religion ne peut faire,
3.26-4.11
Faire
de nous des fils/filles de Dieu.
Supprimer
les barrières
causées par le péché. (Juif
: “Béni sois-tu qui ne m’as pas fait naître païen, esclave ou femme !”)
Qu’est-ce
qu’elle fait ? Elle nous garde dans la soumission souvent irréfléchie.
Et souvent pleins de crainte. Un moyen d’asservissement (cf. 4.8-11). Toujours de nouvelles règles (la
foi : Phil
1.10).
Seul par la confiance en
Christ commençons-nous à connaître Dieu comme Père, par l’Esprit de son Fils (=
rappel trinité !). “Par la
foi nous marcherons… !”
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Si tu es fils, tu es
aussi héritier, grâce à Dieu. (Galates
4.7)
Qu’elle est
grande, l’attirance de la religion ! Elle nous attire par sa promesse de
gagner à tous les coups. A l’entendre, nous gagnerions le monde sans perdre le
ciel. Nous respectons quelques règles de jeu et en contrepartie nous pouvons
vivre notre vie. Elle nous assure une espérance raisonnable sans exiger le prix
de la foi et sans faire valoir l’exigence de l’amour. Mais voici ce que la
religion ne peut faire :
Elle ne
peut supprimer les barrières entre les hommes. Elle se contente d’un peu de tolérance, et permet que
chacun de reste cantonné chez soi. L’ancienne prière juive : “Béni sois-tu
qui ne m’as pas fait naître païen, esclave ou femme !” a fait des émules dans
toutes les religions. La religion n’a de place ni de puissance pour le un en
Christ de l’apôtre.
Elle ne
peut faire de nous des fils et filles de Dieu. Elle crée quelques fonctionnaires spirituels et
beaucoup d’ignorants, tant bien que mal asservis par des règles plus ou moins
contraignantes. Au mieux, cela suscite la crainte, au pire l’indifférence. Mais
aucune intimité confiante entre le fils et son Père.
Elle ne
peut nous constituer héritiers spirituels. Elle infantilise tous ceux qu’elle touche et les
rend jaloux pour elle. Mais elle ne rend personne soucieux et
responsable des affaires de son Père.
Vais-je vivre
en fils et en héritier aujourd’hui ?
|
Galates 4.12-31
L’attrait
de la religion
Les Galates
devenus chrétiens, 3.26,27;
4.6,7, mais la
religion a gardé son attrait et sa capacité de freiner la véritable croissance
chrétienne. Trois freins :
1. Le
retour aux vieux réflexes,
4.8-12
Ils veulent
revenir à ce qu’ils ont toujours connu et fait. Un Christ incorporé à la vie
religieuse, un Christ qui entre dans le rythme. Pour eux le respect scrupuleux
d’un calendrier liturgique. Pour nous notre code de conduite, traditionnel ou
moderne, voire les règles que je définis pour moi. Mais alors, quel
avenir ? Quelle utilité ? Paul : soyez comme moi, 100%.
2. Un
Christianisme sans Christ,
4.13-20
Christ
aurait dû “être formé” en eux depuis longtemps. Ils sont de retour à la case
départ. Mais ils ne s’en rendent pas compte. Risque d’une religion chrétienne
sans le Christ vivant ! Or, avant, ils avaient été zélés. Ils avaient reçu
l’Evangile et l’évangéliste sans regarder à l’extérieur, même que Paul n’avait
rien pour les attirer (sa
maladie : cf. Act 26.13; 22.11; 2Cor 12.7-9; malaria ? maladie d’yeux ?…) Ensuite, d’autres “apôtres”
paraissaient bien plus attrayants, :17. Ils s’étaient choisis d’autres modèles, d’autres
“stars”.
Christ,
est-il formé en nous ? Y a-t-il du progrès ? Ou toujours des embryons de
chrétiens bien douillets dans nos incubateurs évangéliques ? Aptes à donner
naissance ?
3.
L’attrait de la “maison-mère”,
4.21-31
Ici une
façon bien juive de raisonner : derrière les mots une image.
Retourner à
la religion de la Loi ? Alors, la voici. Paul cite l’histoire d’Abraham et
Hagar, cf.
Gen 16; 17.15-21; 21.8-21. En
quoi, Hagar et Ismaël image de la Loi ? Parce que la Loi est image de ce que
l’homme accomplit de par lui-même, voulant plaire à Dieu par le respect des
règles = esclavage impossible. Seules la grâce et la foi mènent à la liberté.
Retourner à
la “maison-mère” = retourner dans la prison religieuse. Religion a toujours été
l’ennemie de la grâce et de la foi. D’ailleurs, nous sommes nés d’une autre
mère, Héb
12.22-24. (qui n’a pas de succursale ici-bas !) Entrés par nouvelle naissance, Jn 3, nous cherchons ses intérêts, Col 3.1-3. Que faire alors ? Chasser
l’esclave. Pas de cohabitation entre Christ et la religion, Jn 14.6.
C’est la puissance de l’amour etnon la contrainte de la loi qui nous permet de rester sur le chemin. “Aime Dieu et fais ce que tu
veux.” (Augustin) Ce chemin expliqué de 5.1 à 6.18.
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Galates 5.1-26
La
croix : terminus et départ
Comment
trouver pardon, guérison et victoire face au péché ? Seule à la croix. En cela,
Christ va-t-il le même chemin que la religion ? Sont-ils alliés ? Non. Christ
nous délivre de la religion. La religion nous aide à contrôler, limiter le mal.
En faisant de nous ses esclaves. Christ nous délivre du mal.
1. La
croix : un terminus, 5.1-12
Terminus du
mal ? Ici plutôt de la religion ! Religion = Fais ceci et tout ira bien; fais
cela et tu iras en enfer ! Pourquoi alors la croix ? Un scandale. Si la
religion marche, la croix est superflue. Mais aucune religion n’est efficace pour
libérer l’homme. La croix est le terminus, tout le monde descend.
Religion
= un tout :3.
Pas un peu, mais toujours plus. Jamais assez.
Religion
et Christ = “concurrents”.
C’est l’un ou l’autre, :2,4.
Religion
produit esclavage.
Elle ne produit aucune vertu, ce n’est pas essentiel, mais accessoire, :5,6.
Religion n’est pas obéissance à la vérité,
:7. C’est obéir à des règles, à un groupe…
La croix met
tout le monde sur un même pied, efface tous les calculs humains. Elle enlève à
la religion le contrôle des hommes. Terminus : besoin de choisir.
2. La
croix : un départ, 5.13-26
N’est-ce pas
dangereux : ‘Aime Dieu et fais ce que tu veux’ ? Cf. notre temps et son
égoïsme ! La réponse de Paul :
- Un
autre but, :13-15. La vie tourne autour des autres. Libre pour aimer
l’autre. La fin des cliques, des clans, des tribus, des partis-pris.
- Un
autre moteur, :16-18. Le moteur de la chair et celui de l’Esprit. Liberté =
être animé par l’autre moteur, d’où un conflit dans le chrétien, cf. 1P 2.11. = la loi ? Non, autre
motivation, autre puissance, autre résultat.
- Un
autre fruit, :19-23. La religion produit quoi ? Tant par fanatisme que par
relâchement. Elle mène à l’impasse spirituelle. En voulant freiner certains
vices, elle en produit souvent des pires ! Le chrétien qui marche par l’Esprit
vit autrement. Il ne produit pas, mais l’Esprit produit en lui. Ici,
l’obligation mène à la joie. Un fruit à la fois naturel et surnaturel.
(Qu’est-ce qui est la partie naturelle ? Qu’est-ce qui est surnaturel ?)
Au lieu de la gratification de soi, il y a ici satisfaction des autres.
- Un autre départ,
:24-26. La croix est le point de départ du chrétien, cf. Gal 2.20. Elle domine sa vie. Il vit
sous la croix. Le terminus est devenu le départ d’une autre vie, la fin du
désespoir, et le début de l’espérance.
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Galates 6.1-10
Je
suis libre, donc…
Libre = Ne
rien faire, vacances ? Faire ce qu’on veut et donc sans contrainte aucune ? Dieu
est libre. Mais cette liberté-là rime avec amour, avec Christ. Paul l’a indiqué
en 5.13-26. Mais concrètement, c’est quoi ?
Voir
6.1-10.
1. Ma
liberté et le pécheur,
6.1
La religion,
c’est “l’anti-grâce”, facile avec soi, dur avec l’autre. Cf. la parabole
du pharisien et du péager, Luc 18.9-14.
Quand mon frère chute, que faire ?
- Le
regard : “Il l’a cherché” ? Non, “surpris”. Apprendre à être doux avec
l’autre et dur avec soi. Notre chute est peut-être proche !
- L’attitude
: Etre spirituel, donc avoir la pensée de l’Esprit. Etre doux.
- L’action
: Critiquer, médire, racontars, indifférence ? Non, restaurer. C’est quoi ?
2. Ma
liberté et celui qui souffre,
6.2
Pourquoi
tant de gens chez les psys ? Je peux passer outre, en toute liberté, comme le
prêtre et le Lévite de la parabole, Luc 10.25-37. Ou je peux marcher selon la
nouvelle loi de Christ, celle de la liberté, cf. Ja 1.25 et 2.14-17.
3. Ma
liberté et moi-même,
6.3-5
Etre libre =
s’occuper de soi-même ? (Aussi comme église !) Trois risques :
-
Prétention.
Se donner bonne image = s’illusionner, comme le pharisien.
-
Comparaison.
“Je fais mieux que…” Mais il faut se comparer à ce que Dieu nous demande. Le
pharisien bien en deçà de la volonté de Dieu pour lui.
-
Responsabilité.
Quelle est ma charge ? Cf.
“le serviteur inutile…”, Luc 17.7-10.
4. Ma
liberté et mes dons,
6.6
Donner =
littéralement : exprimer la communion fraternelle. Est-ce que j’agis selon la
Parole de Dieu ? Ou sous prétexte de liberté, est-ce que je préfère vivre en
profiteur ?
5. Je
suis libre, donc je sème pour récolter,
6.7-10
Qu’est-ce
que je désire récolter ? Le fruit de l’Esprit (5.22) ? Alors semer ce fruit autour de
nous. La vie éternelle (6.8)
? Semer pour l’Esprit dans les habitudes qui lui plaisent. Une vie abondante
(2Cor
9.6-11) ? Alors
semer nos biens, notre temps… Une vie d’église vraie (6.10) ? Alors semer des actes d’amour
fraternel autour de nous. On récolte toujours plus qu’on sème.
Ceci n’est
pas comme le Karma oriental, qui prépare un destin immuable. Auprès de
Dieu, il y a pardon et nouveau départ possibles.
La vraie
liberté est celle qui a animé Jésus-Christ.
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Galates 6.11-18
La
croix de Jésus-Christ
De la prison
de la religion à la liberté de la grâce, de l’obligation à la joie. Pourquoi
accepter les contrariétés de la foi chrétienne ? Parce que contraint,
culpabilisé, cf.
6.12 ? Ou autre
chose, cf.
Héb 12.2 (Semeur) et Jn 15.11.
Paul, était-il devenu un homme triste ? Cf. Rom 14.17 et 2Cor 7.4 ! Cependant, suivre Jésus
implique la croix.
1. La
croix et ceux qui nous enseignent, :12,13
Comment
évaluer nos enseignants de la foi ? Pas seulement ce qu’ils disent, = Act 17.11, mais leur motivation et leur
méthode. Trois choses négatives dans ce texte :
-
Ils
agissent par contrainte.
Ils évitent la croix au profit de leur religion.
-
Ils
disent, mais ne font pas,
cf.
Mt 23.3,4,14,15.
-
Ils se
glorifient de ce qui est à l’extérieur.
Ils oublient l’essentiel.
Attention,
car tôt ou tard, nous devenons tous l’enseignant de quelqu’un ! La croix n’est pas
le signe de notre perfection, mais du sacrifice de notre vie. Lorsque cela est
vrai dans nos vies, nous pouvons nous occuper des autres.
2. La
croix et le monde, :14-16
De quoi nous
glorifier ? Seule de la croix de Jésus (et pas de notre croix !)
Trois
choses identifient le chrétien ici par rapport à la croix :
-
Le
monde est crucifié pour eux.
Il n’a pas perdu son attrait, la tentation reste, mais nous sommes passés de
l’autre côté. Ne pas rouvrir la tombe !
-
Ils
sont crucifiés pour le monde.
Cf. Paul en Galatie, Act
14.11-13,19. La
croix comme une paire de lunettes entre nous et le monde. Aspirer à sa
reconnaissance, à sa vie ? Le monde est toujours corrupteur et corrosif pour le
croyant.
-
Ils sont
des nouvelles créatures, cf.
2Cor 5.16,17. Cela
se voit dans la façon de nous regarder mutuellement.
Israël
de Dieu
: au sens spirituel, ceux qui sont héritiers de la foi d’Abraham, cf. 3.14 et
Rom 11.16-24.
3. Les
marques de la croix,
:17
Les “stigmates”.
Cf. St François d’Assise pour le sens littéral. Mais ce n’est pas ce que
Paul veut dire ! Il ne se vante pas d’un nouveau genre de circoncision !
Pourtant,
des marques évidentes de la croix dans la vie de Paul, cf. Act 14.19 et
2 Cor 11.16-29.
La vérité se
voit, mais pas à l’extérieur : circoncision, baptême, habillement etc. Les
marques se voient dans ce que nous sommes prêts à supporter et à souffrir pour
la croix de Jésus-Christ.
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