Jonas
Jonas 1
Fuir Dieu ?
Un
prophète reconnu, 2R 24.25 (disciple d’Elisée ?). Heureux ? Jusqu’à
ce que Dieu le dérange ! Méconnu plus tard, Jn 1.46; 7.52 !
(Jonas venait de Zabulon, région de Nazareth) L’aventure d’un déserteur.
1.
L’appel qui dérange 1.1,2
Un
Dieu à l’amour limité ? Les cruels Assyriens étaient-ils au-delà de l’aptitude du repentir ?
Dieu appelle, c’est son droit. Nous nous disons à son service. Alors, il nous appelle. Appel vocationnel, géographique, ponctuel, … Mais son appel
dérange. “Nous manquons un sens précis de vocation, la conscience d’être
appelé, la conscience que Dieu nous appelle de manière si décisive que tout ce que nous sommes, tout ce que nous
faisons et tout ce que nous avons est investi avec une consécration et un
dynamisme vécus comme une réponse à son appel et à son service.” (Os Guinness) Que voulons-nous vraiment ?
2.
Dormir dans la tempête ? 1.3-5
Dire
non à Dieu est risqué, 1R 20.35,36. Jonas part-il en croisière ?
Non, il fuit Dieu, devient déserteur, cherche une cachette, cf. Ps 139.7-12. Il devient un réfugié, un aliéné, et paye cher sa
fuite. Notre vie, est-elle une réponse à l’appel de Dieu ou une fuite, une voie de
garage ? Jonas dort, fait la sourde oreille, car il ne veut pas entendre la
voix de Dieu. Est-ce un passe-temps fréquent dans notre monde ? Faut-il s’occuper de la tempête ou se réveiller
devant l’appel ?
3.
Le doigt de Dieu 1.4-16
Dieu
oublie-t-il Jonas ? Ce serait affreux s’il devait nous oublier ! Jonas a refusé
la voix de Dieu, il verra le doigt de Dieu. Par la bouche des païens il est
enfin ramené à la réalité. Il sait qu’il est coupable et le dit. Est-il donc pardonné ?
Sans conséquences ? Sans punition ? J’ai admis mon péché, donc tout est
OK ? Non. Se met-il à marchander avec Dieu (si tu ..., alors je te servirai ...) ? Non. Il est jeté dans la mer déchaînée. Il doit mourir comme tout
pécheur doit mourir. On ne gagne pas le pardon, on le reçoit à travers la mort
… de Jésus en qui nous mourons pour revivre. Le pardon coûte affreusement cher. Jonas est ainsi un signe, Mt 12.41. C’est la
mort de Jésus qui calme la tempête.
Notre
sens de mission est toujours le résultat de notre certitude d’avoir été appelé.
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Jonas 2
Gracié par
Dieu
Fuir
Dieu aboutit à la mort, Rom 6.23. Mais la mer calmée révèle la grâce, pour les
marins, pour les gens de Ninive, … et pour Jonas.
1.
Le miracle de la grâce 2.1,11
Peut-on encore croire à cette histoire ? Jonas l’atteste (est-il digne de foi ?) et Jésus le
confirme, Mt 12.40. Cf. témoignages d’expériences vécues semblables. Le refus, provient-il
en fait d’un refus d’un Dieu capable d’intervenir dans sa création ?
Dieu intervient. Derrière cette histoire se cache l’histoire de la
grâce de Dieu envers les coupables. La mort débouche sur la résurrection à
cause du sacrifice de Jésus. La justice éternelle satisfaite permet la grâce d’une vie nouvelle,
comme Jonas, ‘nouveau-né’ sur la plage de la terre sainte.
2. La
grâce de la repentance 2.3-8
Seul. Le péché isole. Dès que Dieu met son doigt sur lui, il est plus seul
que jamais. Seul ? Loin de la présence de Dieu ? Mais Dieu est en fait plus près
que jamais ! Enfin, Jonas prie, avant même l’arrivée du poisson sauveur.
Sa prière : nourrie de la Bible (15 renvois [pas de citations au sens propre] à 11 psaumes en 8
versets). Cela sort du trésor de son cœur… Quel est notre trésor ? Que faisons-nous pour le constituer ? Honnêteté (pas d’excuse, mais une reconnaissance
de la main de Dieu, :4, tu …), etson attachement à Dieu (ton temple … à Jérusalem, malgré le découragement officiel dans le royaume de Samarie à s’y rendre ).
Repentance : pour les Juifs, ce livre lu au Yom Kippour. Accepter qu’on ait fait
faillite, qu’on ait été désobéissant. Pas une prière formelle. C’est la prière du cœur qui touche le trône de
Dieu, cf. 2Chr 6.36-39.
3.
La grâce et l’obéissance 2.9,10
Rom
6.14,15 : la grâce conduit à l’obéissance. Que veut-il dire en 2.9 ?
Vise-t-il les idolâtres de Ninive, ou la vanité (fuir Dieu) de son propre cœur ?
Mais maintenant tout est changé. Il tiendra parole. Où nous conduit la poursuite du néant dans notre vie ? A nous
priver de la grâce de Dieu. Dieu nous laisse nous enfoncer jusqu’à ce que nous
soyons prêts à revenir, même “du fond de la fosse”.
La grâce qui
sauve sanctifie
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Jonas 3
Le désir de
Dieu
La volonté de Dieu : Héb 12.14; Mi 6.8, … Mais quel est son désir ? Cf. 1Tim 2.4 et Mt 23.37. Voici un des thèmes majeurs du livre.
1.
La persistance de Dieu 3.1-3
Jonas
reçoit la grâce de recommencer. Mais Dieu n’a pas changé d’avis. La même mission l’attend. Dieu, nous offrira-t-il
toujours une deuxième chance ? Os 4.17, Es 7.13 ! Après sa fuite, Jonas n’a plus d’options. Il doit partir par la foi, sans encore connaître son message.
Ninive
= maison des poissons : l’humour de Dieu pour Jonas. Mais était-il accessible
à cet humour ? Lui, le croyant, avait eu besoin de 3 jours et nuits dans sa maison de poisson. Et
les païens de Ninive ?
2.
La justice de Dieu 3.4
Un
message raide de 5 mots en Hébreu. Le message de la justice de Dieu à tout injuste et à toute
société injuste. Ninive était notoire pour sa cruauté. La venue de Jonas sera son unique
chance de repentir. Plus tard, Nahum (1.2,3; 3.1,18,19) rappelle que Dieu
demeure un Dieu juste. Ap 6.15-17 nous en rappelle toute l’actualité. Cette justice éternelle, implacable
explique l’horreur de la croix : elle est déversée sur Jésus … pour nous, pour qu’il nous sauve de la colère à venir.
Jonas
était aveugle devant l’ouverture spirituelle à Ninive. Il y a été envoyé malgré
lui pour y répondre. Son message était la Parole de Dieu pour ce temps et ce
peuple pour qu’elle le conduise à la repentance. Serons-nous des envoyés moins récalcitrants ?
3.
La grâce de Dieu 3.5-10
Le désir de Dieu : Jér 18.7,8. La grâce est toujours prête pour détourner
ou retarder le jugement, cf. le fils prodigue, Corneille en Act 10 ou 1R 21.29. Sa Parole provoque la grâce de la repentance.
Le réveil : suscité par la Parole de Dieu (qui fait naître la
foi), caractérisée par la repentance (= changement radical et reconnaissance de
la culpabilité), l’humilité et la crainte du jugement. “Il ne le fit pas” est écrit
sur la vie de tout vrai croyant. La grâce est la faiblesse de Dieu plus forte
que les hommes.
La croix du
“plus que Jonas” (Luc 11.32)
est le secret
de la grâce
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Jonas 4
Jonas et Dieu
Jonas selon Hollywood aurait
terminé après le chapitre 3. Et tout le monde vécut longtemps et heureux. Mais l’histoire n’est pas finie. Pour mieux le comprendre, cf. la parabole du fils
prodigue. Jonas 4 représente l’histoire du 2me fils. Et Dieu veut sauver ses
deux fils.
1.
Le choc de deux visions 4.1-4
Jonas :
il aime Dieu, le prend au sérieux, lui a consacré sa vie. Il prie, bizarrement,
mais il prie. Et Dieu répond.
Sa
colère causée par sa connaissance de Dieu. Voici la vraie raison derrière sa
fuite. Il a une autre vision des choses et sauver Ninive n’en faisait pas
partie. La grâce de Dieu lui cause problème. Il est empêtré dans sa vision de ce qui
est juste et convenable. La brebis perdue n’a qu’à revenir. Que les autres
fassent le premier pas ! Et si Dieu veut faire autrement ? Alors
ce sera sans lui. D'où sa demande de mourir.
2.
La joie coupable 4.5-9
Que
fait Dieu ? Le châtier pour son impertinence ? Il le bénit avec un
cadeau pour le détourner de sa mauvaise humeur ! C’est toujours la grâce. Jonas est joyeux du cadeau, mais moins du Donateur. Il ne peut partager
la joie du ciel, Luc 15.7,10. Sa joie est toute matérielle. En attente que les Ninivites
se parjurent et que Dieu les détruira ? Le lendemain, sans ricin, sa joie est partie. Il n’y a pas de joie durable dans
l’indifférence de ce qui préoccupe Dieu. Il doit repasser au cours élémentaire
de l’amour de Dieu.
3.
La leçon de Dieu 4. 10,11
Dieu
ne le met pas KO. Il veut le gagner, lui faire comprendre son amour pour sa
création. Le livre termine comme la parabole, cf. Luc 15.31,32. Une question.
Une invitation. A quoi ? Luc 13.25-30. Risquer l’exclusion par entêtement ?
Contester avec Dieu ?
Jonas,
est-il revenu ? C’est lui qui a écrit son livre. Donc peut-être que oui.
Mais nous ne le saurons pas. Nous aurons la même réponse que Pierre (Jn
21.20-22) : Toi, suis-moi !
Dans un monde
rempli de ricins, le risque est d’oublier ce que Dieu veut pour nous.
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Alors Jonas se leva pour
s’enfuir à Tarsis, loin de la face de l’Eternel.
Jonas 1.3
FUIR DIEU ?
Voici le récit d’un homme heureux … jusqu’à ce que Dieu le
dérange. Pourquoi Jonas devient-il un déserteur spirituel ? Pourquoi
l’appel de Dieu le dérange-t-il tant ? Os Guinness a écrit : “Nous
manquons d’un sens précis de vocation, la conscience d’être appelés, la
conscience que Dieu nous appelle de manière si décisive que tout ce que nous sommes, tout ce que nous
faisons et tout ce que nous avons est investi avec une consécration et un
dynamisme vécus comme une réponse à son appel et à son service.” Ce n’est pas
le cas pour Jonas. Il s’enfuit loin de Dieu. Il n’en veut pas de cet appel.
Il devient donc un aliéné. La voie royale de Dieu devient une voie
de garage. Faire la sourde oreille lui permet même de dormir en pleine tempête.
Un païen le réveille à la voix de Dieu. Le cri des païens réveille les
prophètes en errance. Est-ce encore le cas ?
Dieu ne l’oublie pas. Ce
serait la fin de tout si Dieu devait nous oublier. Puisqu’il a refusé d’écouter
la voix de Dieu, il sentira le doigt de Dieu. Touché, il dit sa culpabilité.
Dès lors, tout est donc OK ? “Pardon, pardon !” et tout est
réglé ? En fait, dès lors, il est KO et jeté à la mer ! Il doit mourir comme le doit tout pécheur. On ne gagne
pas le pardon, on le reçoit à travers
la mort … de Jésus, en qui nous mourons pour revivre. C’est la mort de Jésus
qui calme la tempête et nous ramène à la grâce de Dieu.
|
Quand mon âme était
abattue au-dedans de moi, je me suis souvenu de l’Eternel.
Jonas 2.8
LE MIRACLE DE LA GRACE
Y a-t-il assez de grâce pour
des prophètes déserteurs ? Le poisson de Jonas, —l’histoire est confirmée
par le Fils de Dieu— représente le miracle de la grâce. La mort débouche sur la
résurrection. Tel un nouveau-né, le prophète est craché sur une plage en terre
sainte. Lui aussi a “profité” de cette grâce coûteuse qui libère le coupable en
transférant son péché sur l’Innocent.
Lui qui était seul dans sa
désobéissance se retrouve dans la présence de Dieu. Enfin, il prie. Et quelle
prière ! Quinze renvois à onze psaumes en huit versets, tirés du trésor de
son cœur. Au fait, quel est le trésor dans lequel nous puisons ? Le livre
de Jonas est lu dans la synagogue pour la journée du Yom Kippour. Il veut
dire : “Nous avons fait faillite. Mais dans ta grâce, pardonne et
renouvelle !”
Que
veut-il dire en 2.9 : Ceux qui
s’attachent à des vanités de néant se privent de la grâce ? Pense-t-il
déjà aux idolâtres de Ninive, ou encore à la vanité de son propre cœur qui l’a
poussé à fuir Dieu ? Mais maintenant tout change. Il tiendra parole :
J’accomplirai les vœux que je t’ai faits,
2.10.
Où nous
conduit la poursuite du néant dans notre
vie ? A nous priver de la grâce
de Dieu. Et Dieu nous laisse nous enfoncer jusqu’à ce que nous soyons prêts à
revenir, même “du fond de la fosse”. La grâce qui sauve sanctifie.
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Alors Dieu regretta le mal
qu’il avait résolu de leur faire et il ne le fit pas.
Jonas 3.10
LE DESIR DE DIEU
Ainsi Jonas va à Ninive par
la volonté de Dieu. Y va-t-il pour satisfaire
au désir de Dieu ? Ou va-t-il parce qu’il est à court d’options ? Faute
de compassion, Jonas n’a que de l’obéissance et du courage. Il devient messager
de jugement. En hébreu, cinq mots résument tout le message de Dieu à cette
société injuste. Mais, comme Jonas, et malgré lui, Ninive aura elle aussi droit
à une chance —une chance infime— de repentance. Il n’y a que ces
cinq mots, cette Parole de Dieu apparemment dérisoire entre la justice
éternelle, implacable, prête à tomber sur la ville sanguinaire, et la vie. Mais
même ce message est Parole de Dieu,
véhicule de sa grâce, emballage étonnant de son désir profond.
Son désir profond ? Une fois, je décrète de déraciner une nation ou un royaume, de le
renverser et d’amener sa ruine. Mais si cette nation que j’ai menacée cesse de
mal agir, je renoncerai à lui envoyer le malheur que j’avais projeté contre
elle (Jérémie 18.7,8). Même Ninive peut revenir comme le fils prodigue. Et
le miracle se fait. La Parole qui fait vivre réveille la conscience de tout un
peuple. Ce Dieu qui peut se laisser toucher par le repentir d’Achab, 1Rois
21.29 (!) étend sa grâce à Ninive. Il ne
le fit pas. Nous connaissons cela. C’est écrit en lettres de feu au-dessus
de nos vies. Le secret ? La
croix du “plus que Jonas” (Luc 11.32). La grâce est la faiblesse de Dieu plus
forte que les hommes.
|
Je savais que tu es un
Dieu qui fais grâce et qui es compatissant, lent à la colère et riche en
bienveillance, et qui regrettes le mal.
Jonas 4.2
JONAS ET DIEU
Hollywood
aurait terminé le livre après Jonas 3. Mais l’histoire n’est pas finie. Jonas 4
ressemble à l’histoire du deuxième fils de Luc 15. Et Dieu veut sauver ses deux
fils.
Jonas est en
colère parce qu’il connaît Dieu.
Voici la vraie raison derrière sa fuite. Il a une autre vision des choses et
sauver Ninive n’en faisait pas partie. Il est empêtré dans sa vision de ce qui
est juste et convenable, la grâce lui cause problème. La brebis perdue n’a qu’à
revenir. Que les autres fassent le premier pas ! Si Dieu veut faire autrement,
ce sera sans lui.
Que fait
Dieu ? Le punit-il pour son impertinence ? Non, il le bénit avec un
cadeau ! Il reste le Dieu de la grâce. Mais la joie de Jonas ne ressemble
en rien à la joie du ciel, Luc 15.7. Le lendemain, Dieu le lui enlève. Car il
n’y a pas de joie durable dans l’indifférence de ce qui préoccupe Dieu. Jonas
doit repasser au cours élémentaire de l’amour de Dieu. Dieu ne le met pas KO.
Il veut le faire entrer dans son amour pour ses créatures. Comme la parabole, en
Luc 15.31,32, le livre se termine sur une question ouverte.
Jonas, est-il
revenu ? Nous n’en saurons rien. Nous aurons la même réponse que Pierre
(Jn 21.23) : Toi, suis-moi !
Dans un monde rempli de ricins, le risque est
d’oublier ce que Dieu veut pour nous.
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… Car je savais que tu es un Dieu qui fais grâce
et qui es compatissant, lent à la colère et riche en bienveillance, et qui
regrettes le mal.
(Jonas 4.2)
La grâce refusée
Connaître
Dieu est le secret, et le moteur, de la vie chrétienne. C’est la science la
plus exaltante dont est capable l’être humain. Mais c’est aussi une science
exigeante. Jonas est probablement l’exemple le plus connu d’un croyant qui fuit
Dieu parce qu’il croit le connaître. Sa désobéissance est enracinée dans
cette connaissance. Il sait que Dieu fera grâce et il n’en veut pas … pour
les autres. Selon lui, Ninive ne mérite pas la grâce. Il part en sens opposé
pour ne pas servir de collaborateur à cette grâce. Autrement dit, l’obstacle à
la grâce n’est pas ici l’incrédulité des païens, mais la désobéissance du
croyant. L’excès de sa connaissance devient la cause de sa rébellion.
Nous
connaissons des tas de choses sur Dieu. Mais est-ce que nous le
connaissons ? A tel point que nous acceptons de quitter la zone confort de
nos ricins pour aimer les Ninivites et leur apporter l’Evangile de la grâce de
Dieu ? C’est exactement ce que Jésus a fait.
Suivons-nous le chemin de Jonas ou le chemin de Jésus ? Il y a sans
doute plus de Ninive dehors que nous le croyons. Et plus de chrétiens en
croisière qui auraient dû être en ‘croisade’. Et si notre manque de les
atteindre était provoquée par une connaissance de Dieu défectueuse ? Nous
sommes en ceci différents de Jonas en ce que nous ne partons pas ailleurs.
Mais partir seul vers notre Ninive … ? Dieu nous envoie.
Partons-nous ?
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