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Jusqu’où ?
Je viens de recevoir, le 29 novembre, un mail avec le droit de réponse d’un professeur d’histoire-géo dans le Midi, suite à un cours d’éducation civique sur l’avortement. Le texte est assez explicite pour que je n’y ajoute rien. Sauf paut-être de vous encourager de visionner les deux vidéos don't liens se trouvent dans le texte.
Jusqu’où ira-t-on dans la suppression des vérités qui ne plaisent pas à l’état, et que les médias semblent se faire un plaisir de noircir ?
Les Nouvelles de France se
sont procurées en exclusivité le
droit de réponse du professeur d’histoire-géographie
du lycée Les Iscles de Manosque, mis en cause par le
Rectorat et les médias pour avoir diffusé un
film décrivant l’avortement à ses élèves.
Nous le publions avant La Provence :
"Je tiens à vous
faire part de mon indignation devant le lynchage médiatique
dont j’ai fait l’objet dans ce journal.
Tout d’abord, je suis écœuré par
votre manque de déontologie car, au nom du principe d’équité, vous
auriez du me consulter pour recueillir mon avis, avant parution. D’autant
plus que l’administration a du vous informer que mon fils aîné, âgé de 11
ans, a été
renversé et très
gravement blessé vendredi dernier. Je
suis resté à son
chevet jour et nuit jusqu’à
maintenant, à l’hôpital à
Marseille et je viens d’avoir connaissance de votre "article" (Le
professeur a eu connaissance de toute cette affaire jeudi soir, NDLR).
Vous n’avez même pas
tenté de me joindre par téléphone
ou mail, contrairement à vos allégations.
C’est du fait de cet accident que je n’ai pu me
rendre au rectorat mercredi. Sur le fond, je tiens à vous
préciser que j’ai organisé,
comme on me l’ordonne en éducation civique, juridique et sociale, des débats
sur des sujets de société. Ce
qui suppose d’utiliser, contrairement à vous,
des sources contradictoires.
L’un de ces débats,
proposé à
toutes mes classes soit 113 élèves
cette année, concernait l’avortement.
Il avait été
annoncé à l’avance.
Les élèves
pouvaient évidement apporter toutes
sources de leur choix, sans tabou ou interdit, pour étayer
ce débat. Par ailleurs, le
planning familial est intervenu dans toutes mes classes, pour faire l’apologie
de l’avortement.
J’ai utilisé des
sources variées suivant les classes :
l’image d’un fœtus à 12 semaines (neutre
donc), texte de la loi Veil, discours de Mme Veil au moment du vote de la loi
de 1975 (documents pro-avortement donc, en complément
du planning familial), et documentaires vidéo (Sois un homme, No need to argue).
Concernant ce dernier documentaire, j’ai prévenu
les élèves
que, décrivant les procédures
d’avortement, il était difficile à voir
et j’ai invité ceux qui le
souhaitaient à sortir. Ce que quelques
élèves,
une infime minorité, sur les 113 ont fait.
Ceci afin de respecter la sensibilité de
chacun.
Par ailleurs, le Rectorat a fait envoyé une
lettre à toutes les familles,
dans laquelle mon enseignement en ECJS était
mis en cause et des accusations graves et injustes portées
contre moi. Ceci dans le but de recueillir des témoignages
et dénonciations m’accablant. Pratiques qui font
penser plus aux régimes totalitaires nazi et soviétique
qu’à une démocratie.
Enfin, une classe m’a remis une pétition
de soutien, signée par
tous les élèves
et, qu’avec leur accord, je divulguerai, accompagné du
texte rédigé par
eux (34 élèves
sur 34).
Je précise
que l’inspection-sanction à la
suite de ces débats s’est faite au mépris
des lois de la République. Je
n’ai été prévenu
que le jour même, d’une double
inspection, dans deux classes, sur deux heures et deux matières.
Alors qu’il est réglementairement prévu de
prévenir un professeur
plusieurs jours à l’avance.
J’ai encouragé tous
les élèves s’exprimer
librement dans le respect d’autrui et la tolérance.
Mais, sur le sujet douloureux de l’avortement, il est interdit de décrire,
de tenir compte de la science, de faire preuve de rigueur et d’esprit critique. Seule
doit être enseignée et
imposée aux élèves l’idéologie
de l’Etat qui présente l’avortement comme
un droit. Et impose à la population de penser
comme lui. Ce même état
qui souhaite que l’on note les opinions des élèves -et
des professeurs- dans le cadre de l’ECJS afin de pouvoir s’assurer une
population docile et servile. Certes, M. Chatel, on peut licencier un
professeur par intolérance, et haine anti
catholique... et en raison de ses convictions religieuses présumées.
Mais peut-on arrêter une idée ?
Quand
vos sanctions et discriminations auront échoué,
M. Chatel, quelle est la suite des réjouissances
dans votre meilleur des mondes ? Qu’est ce qui attend les élèves
et les professeurs qui ne pensent pas comme vous, Monsieur le Ministre ? Le
goulag, le bûcher,
ou la chambre à
gaz ?"
L’Association des Chrétiens Protestants Evangéliques pour le Respect de la VIE y a ajouté le communiqué suivant :
ACPERVie-SOS-MATERNITE
BP 29, 95670 MARLY-La-Ville
Tél: 01 34 72 87 67
Marly la Ville, le 1er Décembre
2010
COMMUNIQUE
Les Chrétiens
Protestants et Evangéliques s’étonnent
de la promptitude de certains media à désigner
à l’indignation publique un professeur qui
avait osé donner sur l’avortement un autre point
de vue que celui qui est largement répandu,
et souvent imposé, dans les écoles. Suivant ce professeur,
dont on n’a pas demandé sa version des faits, et qui a été
sanctionné immédiatement
par le ministre, des faux témoignages auraient été
produits pour faire accroire à un traumatisme chez
des élèves
de seconde, à qui toutes sortes de pratiques sexuelles
plus ou moins pornographiques sont par ailleurs détaillées,
avec promotion de la pilule et de l’avortement comme palliatif de la
contraception.
Le professeur nous a fait savoir, par ailleurs, que
les élèves
du Lycée, dans leur grande majorité,
le soutiennent.
L’Acpervie rappelle que l’abstention sexuelle en
dehors du couple, n’est pas enseignée
dans les écoles. C’est pourtant elle qui est la
meilleure contraception des adolescentes, comme d’ailleurs, la meilleure prévention
du SIDA. Montrer la réalité
de cette maladie, la réalité
de l’avortement, c’est responsabiliser les jeunes dont l’éducation
souvent Chrétienne, Juive ou Musulmane, ne doit pas être
contrariée, mais prise en compte.
Dr François
Volff, Président.
Pour réagir : WEBMASTER@acpervie-sos-maternite.org
http://www.acpervie-sos-maternite.org/
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