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Les nouvelles suivantes sont classées par date (les plus anciennes à la fin). Là où je les possède, j’ai mentionné les sources. Paris, le 18 juin 2009 Communiqué de Presse La pratique de l’IVG étendue aux sages-femmes : du don de la vie à sa suppression Le 29 octobre dernier, à l’Assemblée nationale, Madame Bérangère Poletti, député UMP des Ardennes et rapporteur de la délégation aux droits des femmes, présentait un rapport sur le suivi de la loi du 4 juillet 2001 relative à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) et à la contraception. Persistant à établir une fausse corrélation entre ce qu’elle percevait comme une insuffisance actuelle de l’utilisation de la contraception et une stabilité du nombre d’IVG en France, ce rapport notait qu’en dépit d’un accès facilité à l’IVG, il convenait de souligner « une persistance des difficultés et des inégalités dans l’accès à l’Interruption volontaires de grossesse (IVG)". Lors de l’examen du projet de loi sur l’hôpital devant l’assemblée nationale, Madame Poletti était ainsi l’instigatrice d’un amendement visant à étendre la pratique de l’IVG médicamenteuse aux sages-femmes. Devant la forte mobilisation associative, Madame Poletti avait finalement retiré son amendement au mois de février et déclaré alors qu’"elles (les sages-femmes) n’étaient pas encore prêtes" et qu’il fallait les "consulter" davantage. Or, quelques mois plus tard seulement, le projet de loi revenait au Sénat et l’article 22bis de la loi sur l’hôpital autorisant la prescription et la diffusion de l’avortement médicamenteux par les sages- femmes était voté. Court-circuitant une deuxième lecture devant l’Assemblée nationale, les pouvoirs publics ont finalement décidé de finaliser le vote du texte au sein de la commission mixte paritaire qui a entériné mardi 16 juin dernier la disposition introduite par le Sénat, sans consultation ni débat préalables. Choisir la Vie souligne une fois de plus l’incohérence des pouvoirs publics qui, s’ils semblent déplorer le nombre croissant des recours à l’IVG ne s’attachent nullement à endiguer le fléau qu’ils constituent tant pour l’enfant à naître que pour l’équilibre psychologique des femmes mais, au contraire, en étendent et facilitent toujours davantage l’accès. Choisir la Vie dénonce la pratique du « forcing » ainsi opérée par le gouvernement qui nie totalement la voix de nombreuses sages-femmes, parmi lesquelles celles du « Collectif des sages-femmes de demain » qui sont « attachées à rester les professionnelles de la préparation, de l’accompagnement et du suivi de la naissance » et qui ne veulent surtout pas devenir les auxiliaires de la médecine pour la pratique de l’avortement alors que notre pays est en échec sur ce sujet et que les pouvoirs publics n’ont pas fait le bilan des raisons de la persistance d’un taux anormalement élevé d’IVG".
Euthanasie et suicide assistée Un résident de l’Oregon s’est vu notifier par courrier le refus de la Caisse d’assurance maladie de lui rembourser ses dépenses de chimiothérapie. Il lui a, en revanche, été proposé de se faire euthanasier au frais de cet Etat fédéré. L’administré est un malade de 53 ans, atteint d’un cancer avancé de la prostate. Ne disposant pas de mutuelle, il pensait bénéficier du plan d’assurance maladie de l’Etat. Mais les services administratifs de son comté l’ont informé du refus de prendre en charge une chimiothérapie trop onéreuse par rapport au sursis qu’elle permettrait. D’autres malades du cancer ont reçu le même courrier qui se réfère aux directives prises en applications d’une loi disposant qu’il faut avoir plus de 5% de chances de vivre encore au moins 5 ans. Ainsi une résidente atteinte d’un cancer du poumon avait appris qu’elle bénéficierait d’une couverture médicale concernant les soins et le confort si elle... choisissait le suicide assisté. En effet, quelques traitements ne sont pas remboursés alors que l’euthanasie est prise en charge par les caisses d’assurance maladie. Heureusement pour cette femme, une compagnie pharmaceutique lui a promis des médicaments gratuits. Selon un avocat et auteur californien, ce système est hypocrite et ces propositions s’inscrivent dans la théorie des soins futiles qui trouve ses racines dans une prétendue compassion. La loi dont procèdent ces directives est une loi issue d’un processus d’initiative populaire. En Oregon, les citoyens peuvent proposer des referenda et, en 1994, l’Oregon est devenu la première zone autorisant le suicide médicalement assisté, dans le monde (1) Pourtant, cette loi se présentait comme équilibrée, laissant la liberté à chacun et encadrant strictement l’assistance au suicide. Ainsi, dans le cas où la lucidité d’un patient qui demande la mort est mise en doute, sa demande doit être examinée par un psychologue ou un psychiatre. Ces cas d’actualités sont pourtant bien loin de ce prétendu esprit de compassion et de contrôle : des malades qui ne veulent pas mourir sont enjoints d’en finir avec la vie. Certes ils peuvent refuser, mais alors leurs soins lourds et coûteux ne sont pas remboursés. Cela peut inciter un assuré à préférer la mort au bout d’un certain temps. C’est bien là le problème du vote des lois sous le coup de l’émotion, notamment en matière de vie et de mort. La médiatisation de certaines souffrances amène les citoyens à conjurer la maladie en supprimant le malade par prétendue charité. Cette nouvelle “ère des bons sentiments” n’a rien à voir avec celle, prospère, du Président Monroe : il s’agit cette fois-ci d’une bonté qui cache en réalité de l’indifférence et de l’égoïsme. Une prétendue bonté qui sous-tendue par une vue réduisant la vie humaine à un état de confort plus ou moins acceptable amène à une décadence de plus en plus marquée. Ainsi, la vie n’a plus qu’une valeur marchande et le malade est prié de ne pas faire preuve d’égoïsme en refusant de mourir. Il lui est proposé, comble du cynisme, de mourir dans un certain confort remboursé par l’assurance maladie. Autrement dit, tout serait fait pour son bien et lui faciliter la mort. Cette précision semble servir à « humaniser » le meurtre et à délégitimer le refus du suicide assisté. Il y a là une idéologie effrayante qui veut que l’individu, se résume à un consommateur matérialiste, et dont la conséquence est que le citoyen a des devoirs comptables envers sa cité. Si le sacrifice de sa vie pour défendre sa nation est respectable et admirable, se suicider pour ne pas être une bouche en trop pour la société est autre chose. Les promoteurs de l’euthanasie aux Etats-Unis s’appuient sur deux points juridiques bien douteux : l’égalité des citoyens et leur liberté issus d’une interprétation large des, respectivement, XVe, Ve et XIVe amendements. Selon eux, les malades incapables de se suicider ne sont pas dans une situation d’égalité avec ceux qui peuvent se supprimer. Mais la Cour suprême fédérale a cassé les arrêts de cour de l’Etat de New York et de celui d’une cour d’appel fédérale qui retenaient notamment ces arguments, par deux décisions, respectivement Vacco v. Quill et Washington v. Glucksberg. Ce n’est pas le rôle de l’Etat d’administrer ou d’autoriser l’euthanasie soi-disant pour compenser les inégalités. Si l’Etat ne réprime pas le suicide, il ne peut en revanche l’encourager. Sa mission est la préservation de la société et non sa suppression. Ouvrir la porte mènerait à autoriser dans tous les états fédérés ce qui se passe en Oregon : de facultatif, l’euthanasie deviendrait, dans de plus en plus de cas, quasiment obligatoire. Néanmoins les promoteurs de l’euthanasie ne désarment pas, notamment dans les Etat des côtes Est et Ouest (Vermont, Maine, Californie) qui sont plus libéraux, sans compter Hawaii et le Michigan. On l’a vu dans le cas de celui de Terry Schiavo, cette femme dans le coma, euthanasiée sans l’avoir demandé. Les techniques sont les mêmes qu’en France et dans les autres pays occidentaux : surmédiatisation, manipulation des émotions et déformation de la vérité. L’Oregon a été le théâtre de la fameuse chasse aux sorcières menée à Salem au XVIIe siècle. L’Etat deviendrait-il aujourd’hui celui de la chasse aux malades ? Pour faire écho à une étude menée dans 70 universités et qui révèle un assez fort pourcentage de tentatives de suicide, faut-il craindre un jour l’euthanasie des étudiants en Oregon qui souffriraient de pensées de suicide au motif que cela serait plus confortable pour eux ? Tout cela au nom d’une prétendue compassion... (Jean Degert) CPDH - 19/08/08 (1) Oregon Death with Dignity Act, 1995 or. Laws ch.3. Votée avec 51% des voix le 8 novembre 1998 et devant entrer en vigueur un mois jour pour jour après, mais suspendue par la Cour suprême fédérale jusqu’en 1997 et un second référendum largement perdu par les pro-vie (60 contre 40%).Le meilleur des mondes ? Du Dr Pierre SIMON, gynécologue, ancien grand-maître de la Grande Logede France (1969-72 et 1973-75), co-fondateur du Planning familial français en 1965, de l’Association Nationale pour l’Etude de l’Avortement (ANEA) en 1969 et de l’ADMD (Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité) en 1980. “Cette vie qui nous vint si longtemps d’un souffle de Dieu posé sur notre argile, c’est comme un matériau qu’il faut la considérer désormais... Cette charge de vie a son corollaire : veiller à ce que le matériau ne se dégrade pas. Ce serait nous dégrader nous-mêmes et ruiner l’espèce”. (p. 129) “Qu’on le sache bien : la société contraceptive, succédant à la société abortive, différera totalement de la nôtre. A changer notre attitude et notre comportement devant la vie - n’y voyant plus un don de Dieu mais un matériau qui se gère - c’est l’avenir tout entier que nous faisons basculer. Voici qu’il subit une brutale secousse. Des millénaires s’achèvent en notre temps, il s’agit d’une révolution du comportement dont on voit monter les prémices”. (p. 215) “Avec la pilule, on dispose d’une vie sexuelle normale sans procréation;
avec l’insémination artificielle, la procréation va se dérouler sans activité
sexuelle...” (p. 221) “La sexualité sera dissociée de la procréation et la
procréation de la paternité. C’est tout le concept de famille qui est en train
de basculer ici : le père n’est plus le géniteur mais celui qui élève
l’enfant” (...) Il y aura “d’un côté le couple affectif et sexuel – la femme
procréatrice et l’homme non géniteur –; de l’autre, la société, médiatisée
par le médecin, qui rapproche la demande d’enfant d’une disponibilité de
semence anonyme, contrôlée et gouvernée par la ‘banque du sperme’. C’est en un
sens la société tout entière qui féconde le couple”. (p. 222) - In De la vie avant toute chose (Ed.
Mazarine - 1979). Vers une culture de l’avortement ? … Madame Veil rappelle à ce propos qu’une
clause de conscience figure dans la loi qui porte son nom : “C’est une
question éthique et pas seulement un geste médical”, explique-t-elle.
“La seule chose que j’avais négociée avec l’Eglise était de ne pas
contraindre les médecins. C’est un point à maintenir, car on ne peut obliger
personne à aller contre ses convictions.” Et l’ex-ministre d’ajouter :
“Il est de plus en plus évident scientifiquement que, dès la
conception, il s’agit d’un être vivant”. Le respect des consciences ne
suffit pas à résoudre la lourde question de l’avortement. Celui-ci ne saurait
être banalisé, ni le désir de maternité marchandé ou bafoué. Avortement Grande-Bretagne L’avortement peut avoir des conséquences sur la santé mentale de la mère Selon le Royal Collège of Psychiatrists britannique, l’avortement peut avoir des conséquences sur la santé mentale de la mère. Il recommande donc que les femmes soient averties des risques qu’elles encourent en avortant. Cet avis paraît alors que les parlementaires britanniques devraient étudier prochainement une proposition de loi visant à réduire le délai d’avortement de 24 à 20 semaines et que certains parlementaires souhaitent instaurer un délai de réflexion avant chaque avortement. Le débat s’était déjà intensifié lorsque, en février 2007, Emma Beck, une artiste de talent de 30 ans, s’était pendue après avoir avorté ses jumeaux. "Vivre est un enfer pour moi. Je n’aurais pas dû avorter. Je veux être avec mes bébés. Ils ont besoin de moi ...", avait-elle écrit avant sa mort. Genethique - 17/03/08 FRANCE Les traumatismes à retardement de l’avortement Un nouvel article dans le Figaro du 3 mars relève qu’un nombre croissant de femmes recherche une prise en charge psychologique après une IVG. Pour tous ces accompagnants d’expérience, le constat est général : « Si à un moment de leur existence les femmes choisissent en toute conscience d’avorter, très souvent la détresse surgit bien après, comme une bombe à retardement ». Psychiatre en exercice depuis vingt ans, le Dr Sophie-Mathilde Tauss affirme que 30 à 50% de ses patientes qui ont « refoulé ce vécu » ont à revivre tôt ou tard cette épreuve « avec une grande violence » car « même décidé, l’avortement n’est jamais un acte banal ». Selon les chiffres de l’INED, « près de 40% des femmes ont recours à l’avortement dans leur vie », ce qui donne lieu à quelque 220 000 IVG chaque année en France. CPDH - 5/03/08 Fin de
vie Le “cas” médiatisé de Chantal Sébire A nouveau, l’opinion publique est prise à témoin devant le cas de cette mère de famille de 52 ans, atteinte d’une tumeur incurable, et qui demande le droit à mourir pour mettre fin à ses souffrances. « Même si la dégradation physique de Mme Sébire mérite la compassion, le juge, en l’état de la législation française, ne peut que rejeter sa demande », souligne dans son ordonnance du 17 mars le premier vice-président du TGI de Dijon, René Jaillet. Dans ses attendus, le juge affirme que la requête de Chantal Sébire « s’oppose au code de déontologie médicale, lequel dispose que le médecin n’a pas le droit de délibérément donner la mort » et au code pénal qui condamne l’assistance et l’aide au suicide. Comme le fait pourtant remarquer le député et médecin Jean Léonetti, auteur de la loi de 2005 qui condamne l’acharnement thérapeutique et plaide pour les soins palliatifs et les médicaments anti-douleur, même s’ils peuvent entraîner indirectement un décès plus rapide, « le débat ne doit pas être initié ou relancé par des histoires individuelles, dans un contexte émotionnel... Une histoire bouleversante peut entraîner une solution simpliste. Il faut différencier euthanasie, suicide assisté et appel au secours face à la souffrance ». La question, comme le note le Dr Bernard Paternostre, adjoint au chef du service de soins palliatifs du CHU de Bordeaux, est pour une large part une question de moyens et de prise en charge par une équipe formée aux soins palliatifs : « On n’est jamais sûr de supprimer totalement la douleur, mais on peut au moins la ramener à des niveaux moins intolérables ». Et le docteur répond à ceux qui lui disent que « l’on ne permettrait pas à un animal d’endurer ce qu’endure Chantai Sébire : c’est parce que vous êtes un être humain que nous ne voulons pas vous euthanasier comme un animal ». Dans le cas de Chantal Sébire, le Dr Isabelle Marin, coordinatrice du réseau Onconord (cancer et soins palliatifs) à Saint-Denis et dans le Val-d’Oise, relève en particulier « l’ambiguïté terrible de la demande exprimée ». Chantal Sébire dispose des médicaments pour se suicider elle même. Il est donc curieux qu’elle demande l’assistance d’un tiers. Pour Isabelle Marin, en médiatisant sa demande, Chantal Sébire « fait autre chose qu’exprimer une volonté de mort : elle dénonce en tant que vivante une législation qui l’a réduite à cet état, comme si elle était la victime des méchants adversaires de l’euthanasie ». Pour le Dr Marin, « dans ce cas qui semble épouvantable à un public qui n’accepte pas qu’il y ait de la mort dans la vie », c’est « aux médecins de veiller à ce que tout ait été bien entrepris, soit dans un centre antidouleur, soit dans un réseau de soins palliatifs pour répondre aux exigences de son cas » et non au Président de la République ! On sait en effet, que les demandes d’euthanasie sont très peu nombreuses chez les personnes correctement prises en charge dans des unités spécialisées dans les soins palliatifs. Avant même de connaître les attendus du tribunal, Chantal Sébire avait déjà expliqué qu’en cas de refus de la justice, elle se rendrait à l’étranger, vraisemblablement en Suisse, où le suicide médicalement assisté est autorisé dans certains cas. Liberté politique /Décryptage - 17/03/08 Ndlr. Une fois de plus, « l’Association pour le droit à mourir dans la dignité » (ADMD) s’est emparée d’un « cas » et a relayé la demande de la malade appuyée par des médias complaisants. A chaque fois, des personnes autorisées dénoncent ces manipulations politico-médiatiques. Cette fois-ci, plusieurs personnalités politiques au sein du Gouvernement ont pris position publiquement (Christine Boutin, François Fillon et Rachida Dati). CPDH -
Comité Protestant évangélique pour la Dignité Humaine
Jusqu’où ne va-t-on pas ? On se préoccupe beaucoup, en Angleterre, de tuer les enfants handicapés à leur naissance. Des médecins d’enfants, comme le Dr Léonard Arthur, sont amenés, entre deux policemen, au tribunal pour avoir tué un mongolien avec une piqûre de somnifère. Les journaux citent, à l’occasion, des hôpitaux où les enfants malformés ne reçoivent que W.O. c’est-à-dire de l’eau seulement (water only) jusqu’à ce que mort s’ensuive. Pendant ce temps, la très officielle British Médical Association est sollicitée par des médecins, et non des moindres, d’autoriser ces pratiques, et ses réponses manquent de netteté aux yeux de beaucoup. Mais tout le monde n’est pas satisfait : des infirmières refusent de faire les piqûres. Des handicapés manifestent contre les médecins. En tous cas voilà une des suites logiques de la loi d’avortement de 1967, une des suites, mais pas la seule car, d’autres atteintes à la vie défrayent la chronique. Une association pour la promotion du suicide s’est créée sous le nom d’ «exit». Après bien des hésitations, elle a publié des manuels de l’autodélivrance. Certains de ses membres sont convoqués aux tribunaux pour d’étranges démarches auprès de candidats au suicide, des démarches qu’ils font parfois sous des noms d’emprunt, des démarches dont on discute le prix et qui donnent éventuellement lieu à la remise de cadeaux. Mourir avec le préservatif Tenant une conférence de presse le 13 octobre dernier, le cardinal archevêque de Durban (République Sud-Africaine) a exposé la terrible situation dans son pays. Quatre millions et demi de personnes sont atteintes du sida. 1.000 personnes en meurent chaque jour. Pour lui l’establishment libéral a créé un réflexe anti-catholique par sa condamnation de l’usage du préservatif. Or “nous sommes en train de gagner le débat sur le préservatif”. “Que les médias me citent un seul exemple au monde où les préservatifs aient réussi à arrêter la montée du taux d’infection !” Puis il a expliqué que la régression de l’épidémie n’était intervenue que dans un seul pays, l’Ouganda. Pourquoi ? “le gouvernement a incité les gens à modifier leur comportement ce qui a eu un effet spectaculaire ; faisant par là régresser le taux d’infection de 29 % à 6%”. Il a ajouté qu’un membre du Parlement avait lancé le slogan “abstain or die”. Abstenez-vous ou mourrez ! Tout le monde a compris ce message dans son pays. Alors que le pays voisin le Botswana où le gouvernement a fait la promotion du préservatif, le taux de contagion qui était l’un des plus bas du monde est devenu pratiquement le plus élevé de l’Afrique. De telles campagnes échouent sans espoir, compléta le prélat. Le Cardinal a terminé très finement son exposé en disant : “Les Européens s’occupent de Dieu pour satisfaire leurs besoins plutôt que faire de Dieu une réalité dans leur vie”. Dr Pierre Dickes Accueil de la vie L’Institut de Politique Familiale (IPF), organisation internationale non gouvernementale avec statuts consultatifs auprès du conseil économique et social de l’ONU, a récemment présenté des chiffres sur l’avortement. Dans un rapport sur la Famille présenté au Parlement Européen (mai 2006), l’IPF souligne (p. 18 et 19) que la France est l’un des cinq pays de l’Union Européenne où l’on avorte le plus. “On peut estimer que chaque année, sont commis entre 207.000 avortements (chiffres INED pour l’année 2002) et 210.664 avortements (chiffres SAE pour l’année 2004), ce qui veut dire que toutes les 2,5 minutes se produit un avortement en France”, soit 576 avortements par jour. Dans l’U.E. des 25, 1 grossesse sur 6 (17,2%) se termine par un avortement. Chaque jour, ce sont donc 2.880 bébés qui sont avortés, soit 120 avortements par heure. Le communiqué conclut : “Cela fait de l’avortement, avec le cancer, la première cause de mortalité en Europe bien au delà des autres causes de mortalité ‘externe’ tels que les suicides, les accidents de la route, la drogue, l’alcool, le sida, etc. ainsi que des décès par maladie”. Gènéthique - 18/01/07. Grande-Bretagne : vers l’euthanasie des nouveau-nés handicapés ? Dans un rapport, le Collège Royal des obstétriciens et gynécologues britanniques préconise l’euthanasie des nouveau-nés, nés prématurément et souffrant de graves séquelles, plutôt que des soins intensifs jugés trop chers et trop lourds pour les parents. Cette proposition se fait dans le cadre d’une réflexion globale sur le maintien en vie ou non d’enfants très prématurés sous assistance médicale. Ces propositions ont reçu le soutien de John Harris membre de la Commission gouvernementale de génétique humaine et professeur de bioéthique à l’université de Manchester : “Nous pouvons arrêter une grossesse jusqu’à son terme pour une anomalie du fœtus mais nous ne pouvons pas tuer un nouveau né. Pourquoi pensez-vous qu’on pourrait donner la mort à un bout du ‘conduit de la naissance’ (le vagin, NDLR) et non à l’autre ?” Pour le Collège, l’euthanasie des nouveau-nés handicapés permettrait de limiter l’avortement médical de grossesse. Les parents pourront “prendre le risque” d’une naissance de leur enfant diagnostiqué infirme car s’il est décidé que l’enfant a trop de troubles pour une “vie saine”, il pourra être euthanasie, c’est à dire tué. Le Dr Pieter Sauer, un des auteurs du Protocole de Groningen qui aux Pays-Bas autorise l’euthanasie des enfants infirmes, appelle les pédiatres britanniques à soutenir cette pratique qui pour lui, se fait déjà de manière officieuse. Le Collège pressent que ces propositions vont à l’encontre de l’opinion publique mais appelle à la discussion. Les réactions sont nombreuses et vives. Le Conseil britannique des personnes handicapées a rejeté avec virulence l’euthanasie des nouveau-nés et l’idée que la vie ou la mort des personnes handicapées dépendraient du bon vouloir d’un médecin. John Wyatt, consultant en néonatalogie à l’University Collège of London, exprime ce que la majorité des professionnels de santé estime : “tuer intentionnellement ne relève pas de la médecine”. (Gènéthique) Comment fabriquer l’opinion Un ancien pro-avortement explique comment une nation a été trompée. Dans un rapport important à propos de l’histoire du mouvement pro-avortement en Amérique, David Kupelian a interviewé Bernard Nathanson, M.D., ancien pro-avortement qui a joué un rôle central dans la popularisation de l’avortement au sein d’une nation («How Lying Marketeers Sold Roe v. Wade to America», WorldNetDaily, Jan. 20). Nathanson était le co-fondateur du NARAL, Association Nationale pour la Révocation des Lois sur l’Avortement. Il décrit comment les dirigeants du mouvement ont présenté avec des slogans faciles à retenir mais mensongers comme par exemple la description de l’avortement comme une ‘Liberté de Choix’. Nathanson dit : «Nous avons persuadé les médias que la cause de l’avortement permissif était une cause éclairée et sophistiquée en faveur de la liberté. Sachant que si un véritable sondage avait été effectué, nous aurions été largement battus, nous avons simplement fabriqués les résultats de sondages fictifs. Nous avons annoncé aux media que nous avions effectués des sondages et que 60% des américains approuvaient l’avortement permissif. C’est la tactique du mensonge se remplissant par lui-même. Peu de gens ont envie de faire partie de la minorité. Nous avions fait surgir assez de sympathie pour vendre nos programmes d’avortement permissif en fabriquant le nombre d’avortements illégaux effectués annuellement aux USA. Le nombre réel s’approchait de 100.000, mais le nombre que nous donnions aux media de façon répétée était de 1 million. Répéter le gros mensonge assez souvent convainc le public. Le nombre de femmes qui décédaient de l’avortement illégal était aux environs de 200-250 annuellement. Le nombre dont nous avons constamment nourri les médias était 10.000. Ces faux nombres se sont enracinés dans la conscience des Américains, convainquant beaucoup que nous devions faire craquer la loi sur l’avortement. Un autre mythe dont nous avons nourri le public par l’intermédiaire des media était le fait que la légalisation de l’avortement signifierait seulement que les avortements pratiqués illégalement seraient dorénavant pratiqués légalement. En fait, évidemment, l’avortement est maintenant utilisé comme une méthode de base pour contrôler les naissances aux USA et le nombre annuel d’avortements a connu une augmentation de 1.500% depuis la légalisation». Remarquez le rôle crucial des principaux medias dans la vente du projet mensonger d’avortement. La lettre de l’Acpervie, déc 2005 L’inégalité devant l’avortement Mme Day Gardner, de l’association Black American for Life, a souligné que les femmes noires subissaient 35% des avortements aux Etats-Unis, alors qu’elles ne sont que 13% de la population. Un des arguments des promoteurs de l’avortement était la diminution de l’effectif des pauvres. (Info Spuc, 23/02/04) Avortement et cancer du sein Une étude faite en Grande-Bretagne “La pratique médicale de l’avortement, la fécondité et l’âge maternel pour le premier enfant, facteurs de risque du cancer du sein chez la femme”, met en rapport l’augmentation dramatique du nombre des cancers du sein chez les femmes britanniques avec le niveau élevé des avortements et le faible nombre des naissances. L’âge moyen pour le premier enfant est de trente ans et le nombre d’enfants par femme est tombé à 1,7. Depuis sa légalisation en 1967, l’avortement a beaucoup augmenté, spécialement chez les jeunes filles, avec un “pic” à 19 ans. Chaque année, une femme sur trente, entre seize et vingt cinq ans, a recours à l’avortement. Une étude suggère qu’un avortement avant la naissance d’un premier enfant multiplie le risque de cancer du sein par quatre. Ceci s’expliquerait par l’interruption brutale du développement (du fait de l’état de grossesse) des cellules du sein. Chez la femme qui a déjà eu un enfant, ces cellules étant déjà développées, le traumatisme lié à l’avortement serait moindre. On estime qu’en 2030, le nombre de cancers du sein aura augmenté de 30.000 à 50.000 cas et malgré une amélioration de la prévention et des soins, l’incidence sur les ressources consacrées à la Santé sera grande. Cela a-t-il été prévu ? D’après Pro-Life Infonet et The Observer, 25 Février 2001, Catherine De Smidt. Les cellules du sein ont été suspectées d’être les plus susceptibles de transformation en cellules malignes quand le tissu mammaire contient d’abord des cellules épithéliales indifférenciées et se reproduisant rapidement- c’est à dire pendant l’adolescence et la gestation. ... Des chercheurs ont supposé que l’arrêt de la grossesse dans les deux premiers trimestres peut changer le potentiel du tissu mammaire en interrompant la différenciation complète des cellules du sein qui se fait pendant les grossesses menées à terme et qui confère une protection. (Dr Phyllis Wingo, American Cancer Society,1997) Ce texte est maintenant qualifié d’obsolète par l’ACS, qui estime qu’il n’a pas été confirmé par d’autres études. Néanmoins, le Collège Royal des Obstétriciens et Gynécologues (GB) a prévenu ses membres avorteurs que le lien avortement-cancer “ne peut être écarté” (Médecine Factuelle n° 7 : La prise en charge des femmes demandant l’avortement, conférence de presse du 13 Mars 2000) Dans la même idée, John Kindley, un avocat écrivant dans la Revue de Droit du Wisconsin, en 1999, a souligné que le consentement éclairé supposait une information sur le lien possible entre avortement et cancer du sein. Les médecins qui négligent cette obligation s’exposent à des suites légales. (Source de ces articles : |
Il
n’est pas fou celui qui perd ce qu’il ne peut garder, afin
de gagner ce qu’il ne peut perdre. (Jim Elliot)
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