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Vers une spiritualité chrétienne

Malgré les assauts du matérialisme, qu’il soit communiste ou capitaliste, peut-être à cause d’eux, le monde n’est pas devenu moins spirituel. Bien au contraire, nous assistons à un foisonnement de spiritualités.

Une Eglise assaillie
Reconnaissons la stratégie de l’ennemi : pénétrer les églises par des courants de pensée non chrétiens, démoraliser ainsi les chrétiens en semant la confusion, corrompre les chrétiens en les détachant de la Parole de Dieu pour les gagner à une spiritualité alternative, sans même qu’ils en soient conscients, liquider l’Eglise en tant que communauté efficace entre les mains de Dieu. Dans ce processus, attention à la règle du ‘10-10-80’ : 10% gagné à l’ennemi + 80% de passifs permet d’oublier les 10% de chrétiens fidèles et/ou fanatiques.
La tactique de l’ennemi : sécularisation de la pensée, privatisation de la religion, ‘pluralisation’ de la société. (cf. Os GUINNESS, The Gravedigger File, Londres : Hodder, 1983)
Les effets dans nos églises : “de moins en moins d’intérêt pour ce qu’il faut savoir, de plus en plus pour ce qu’il y a à voir, à sentir, à vivre”. On recherche toujours plus de choses nouvelles, plus excitantes, plus divertissantes, plus captivantes, et plus simples.
Est-on moins spirituel ? On l’est autrement. Dans notre culture de zapping spirituel, il faut glaner partout pour se fabriquer une spiritualité sur mesure. Une spiritualité coupée de toute réalité objective, sans absolus, une spiritualité humaniste, centrée sur l’expérience privée du religieux, tolérante, ouverte, et dont l’homme est le critère final. On veut être spirituel sans que cela oblige à des changements de vie pénibles (même si certaines spiritualités peuvent devenir très exigeantes).
Ainsi, par le Zen et le Yoga, on en est arrivé au Bouddhisme et au Nouvel Age et à la recrudescence de l’occultisme et du paganisme. Notons la finalité d’une spiritualité centrée sur l’Antichrist, Ap 13.

Remonter la filière
Où en sommes-nous dans cette attaque concertée contre notre foi ?
Les effets : Est-ce que je souffre des effets de la séduction de l’ennemi : A quel critère est-ce que je compare ma vie ? Qu’est-ce qui m’intéresse vraiment ? Où en suis-je dans la connaissance de la Parole de Dieu ?
La tactique : Suis-je devenu victime d’une conception pluraliste de la foi (tout le monde a raison, on ne peut de toute façon pas savoir…) ? Le Seigneur, est-il seulement pour ma vie privée, ou est-il Seigneur de tous les domaines de ma vie ? Qui détermine les priorités de ma vie publique ?
La stratégie : Dans quelle mesure, mon église/ma foi a-t-elle été pénétrée, démoralisée, corrompue par le monde moderne ?

Retrouver le fondement
Romains 8 comme un condensé de la spiritualité chrétienne (cf. J. Buchhold in La spiritualité et les chrétiens évangéliques, Cléon d’Andran : Excelsis, 1997.
Les 3 temps de la vie chrétienne : justification, sanctification, glorification. La spiritualité chrétienne, c’est vivre maintenant, sur la base d’un déjà et en vue d’un pas encore. Chacun de ces éléments est essentiel. Le pas encore dépend du maintenant qui dépend du déjà. (Cf. 8.1,18,30)
Les 2 tendances opposées dans la vie chrétienne : La spiritualité chrétienne, c’est vivre selon l’Esprit et non selon la chair, 8.5-17. Cette opposition est toujours aussi vive. Dans quels domaines, cela se voit-il ? Comment faut-il traiter notre chair ? Que représente-t-elle ? Quels dangers découlent de cette opposition ?
La spiritualité chrétienne dans le monde, 8.18-30. Quel rapport, le chrétien a-t-il avec le monde ? Pourquoi, Paul se voit-il en situation de faiblesse ? Par rapport à quoi ? Comment fait-il pour ne pas devenir dépressif ? Quel destin l’attire ?
L’assurance formidable que donne une spiritualité chrétienne, 8.31-39. A quoi correspondent les 4 assurances de ce texte ? Nous sommes vainqueurs de quoi ? Qu’est-ce que cela dit de notre vie actuelle ?


Revaloriser les principes d’une vie chrétienne saine

  • Vivre par la Parole de Dieu : le monde nous affame, Christ nous nourrit. Les valeurs du culte personnel, de l’obéissance et de la croissance.
  • Vivre en communauté : le monde nous isole, Christ nous unit. Cf. Act 2.42.
  • Vivre dans la lumière : dans ce monde de ténèbres, nous sommes appelés à vivre comme des enfants de la lumière.

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Il n’est pas fou celui qui perd ce qu’il ne peut garder, afin de gagner ce qu’il ne peut perdre. (Jim Elliot)