La révolution sexuelle
Les raisons derrière cette révolution
“L’homme est devenu adulte”. Les découvertes
modernes ont éloigné Dieu de l’homme. La science
a supprimé la nécessité de croire en un Etre suprême.
Or, avant, l’existence de Dieu était le fondement de l’éthique
et de la morale. Sans Dieu, pas de règles absolues. Cela a conduit
vers la négation des culpabilités et l’avènement
de l’hédonisme, le culte du plaisir et du moi. Au
lieu de penser en termes de “nous”, on pense en termes de
“moi”. Cela a toujours été une des racines de
la destruction de la société.
La conduite morale devait être déterminée par l’amour,
et non par les règles (“Faites l’amour, pas la guerre”).
Rien n’est mauvais en soi, notamment dans le domaine sexuel. L’amour
seul établit la différence. Et quand l’amour disparaît,
la relation n’a plus de sens (cf. citations de Stott 2,173-174).
L’abolition de la peur. Avant, la naissance possible d’un
enfant, l’opinion publique, l’enseignement parental et de
l’église, la possibilité de contracter une maladie
vénérienne, créèrent des tabous et des craintes.
L’avance de la contraception, l’avortement, la médecine,
l’éducation moderne ont amené un autre état
d’esprit. Tout problème issu de mon comportement peut être
résolu facilement et rapidement. Alors, pas de jugement de valeur
: “Ceci est ma vie et j’en fais ce que je veux.” “La
femme est maître de son ventre.”
Le changement d’optique sur la sexualité : Non seulement,
on en parle maintenant, on la voit comme une simple fonction biologique
à laquelle il faut satisfaire. S’y refuser serait malsain.
Sexualité et mariage n’ont plus de rapport. Le mariage devient
le truc si tu veux des enfants. Et encore…
Les fruits de cette révolution
Une société sans tabous qui profite aux marchands du sexe
: pornographie, tourisme sexuel, pédophilie, homosexualité.
Une société sans cohésion avec des laissés
pour compte de plus en plus nombreux. Il faut être jeune, beau et
riche pour réussir et compter.
Une société du SIDA, avec, dans certains pays, une génération
entière qui est en voie de disparition, avec l’usage de la
maladie comme arme et avec un refus de voir ces conséquences en
face.
Une société sans réponses aux vraies questions qui
s’embourbe de plus en plus dans les faux espoirs et les non réponses,
notamment par voie télévisée.
Le fondement biblique
Nous devons reconnaître que le matraquage par les médias
influence notre pensée de chrétien (exemple : notre attitude
envers la virginité). Nous avons besoin de (re)bâtir une
théologie biblique de la sexualité.
Reconnaître l’autorité de Dieu et de sa Parole.
Les textes qui fondent la conception biblique de la sexualité :
Gen 1.26-28; 2.21,22 (Stott 2, 146); 2.24; Mt 19.4-9; Eph 5.22-33. Le
mariage est une union (alliance) exclusive entre un homme et une femme,
reconnue publiquement (“quittera…”) et permanente, fondée
sur l’amour et qui aboutit à la relation sexuelle. Cf. aussi
Ec 4.9-12. C’est aussi le cadre voulu de Dieu pour la procréation
de la race.
Pourquoi, la Bible limite-t-elle la sexualité au mariage ? 1Cor
6.13-20, notez le rappel de Gen 2.24. Pr 6.24-35 décrit les conséquences
de l’infidélité, cf. 7.22-27. Les conséquences
d’une sexualité débridée sont évidentes
: Lév 18.24,25,28,29; cf. la liste des unions illicites : 7-18,20,22,23.
Cf. Rom 1.26,27.
Et le divorce ?
Mt 5.32; 19.7-9; Rom 7.2,3; 1Cor 7.10-16,39; cf. Mal 2.13-16. Jésus
s’oppose au laxisme courant, fondé sur Dt 24.1-4 et soutient
la permanence du mariage qui est fondé sur la volonté de
Dieu. Dt 24 constitue une concession, pas une expression de la volonté
de Dieu. Il permet divorce et remariage après l’immoralité
sexuelle (=porneia). Le divorce est alors possible, mais non
obligatoire. Le chemin de Dieu est toujours la réconciliation.
Cf. Ez 16.8,15,20-22,30,38,42,43,48,49,59-63. Cf. aussi Es 54.4-10.
L’amour et la sexualité sont l’image par excellence
de la relation entre Dieu et nous, entre Christ et l’Eglise. L’image
nous enseigne non seulement que le mariage est sacré, mais aussi
qu’il ne faut pas s’y précipiter. Il y a un temps pour
chaque chose, Ec 3.1,5. L’amour est une flamme de l’Eternel.
Il ne faut pas le réveiller avant le temps, Ct 8.4-7.
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