Accueil > Célébrer > Noël | ||||
Noël Voici un ensemble de textes autour de Noël, pour nous aider à réfléchir au vrai sens de cette fête de la naissance du Christ. Bien sûr, nous savons bien que Jésus n'est pas né la nuit du 24 au 25 décembre. Mais cela n’enève rien à la possibilité de célébrer cette naissance en ce moment. Le corbeau de Noël C’était la veille de Noël. Les rues de la ville étaient couvertes de neige et le froid était rigoureux. Dans une petite chambre du rez-de-chaussée, une pauvre veuve et ses quatre enfants pleuraient autour d’une table où aucun aliment ne se trouvait. En ce jours où chaque famille prenait un commun et joyeux repas, où les enfants chantaient autour des arbres de Noël, où les cœurs des chrétiens célébraient par des louanges l’anniversaire de la naissance du Sauveur, là, dans cette chambre misérable, il n’y avait que des larmes, rien à manger. Cependant, le Seigneur connaissait cette profonde détresse, mais il voulait une fois de plus manifester sa grâce en répondant à la prière de la foi. “Mère, dit tout à coup l’aîné des enfants, ne m’as-tu pas lu dans la Bible la belle histoire du prophète Elie, auquel l’Eternel envoya un corbeau pour lui apporter du pain et de la viande ? Si je demandais aussi à Dieu de nous envoyer un corbeau ce soir, le ferait-il ?” La mère, qui n’avait pas trop de foi pour cela, répondit en hésitant: “Oh oui, si tu avais assez confiance pour le croire” (1Rois 17.3-6). Le petit s’en alla aussitôt dans la chambre à côté, se mit à genoux au pied de son lit et dit : “Seigneur Jésus, envoie-nous ce soir un corbeau comme au prophète Elie pour qu’il nous apporte de quoi manger. Je t’en prie, Seigneur. Amen.” Puis, il revint tout content, embrassant sa mère en lui disant de ne plus pleurer, ouvrit toute grande la porte de la rue et se tint debout devant elle, les bras croisés et plein d’espoir pour attendre l’exaucement de sa prière. Il était dix heures du soir et la rue était solitaire... Enfin, un bruit de pas se fit entendre et un beau monsieur passa... En voyant cette porte ouverte et cet enfant debout sur le seuil, le monsieur s’arrêta, il jeta un coup d’œil dans la chambre où brûlait une toute petite lampe et demanda au petit ce qu’il faisait là. “J’attends, Monsieur, le corbeau qui doit nous apporter du pain ce soir”, fut la réponse. “Le corbeau ? Qu’est-ce que tu veux dire ?” reprit le monsieur en rentrant dans la maison. La mère, un peu embarrassée pour expliquer la chose, raconta ce qui venait de se passer. Le monsieur, touché jusqu’aux larmes, regarda son costume; il était le maire de la ville et, de plus, il était chrétien. “Vraiment, dit-il, je suis habillé de noir comme un corbeau, c’est moi que Dieu envoie, sans doute. Prends ton panier, mon ami et viens avec moi.” L’enfant, tout joyeux, fut bientôt prêt, son panier d’une main, l’autre main dans celle de l’homme riche et généreux. Il revint bientôt avec son panier plein de pain et de viande et s’écria rentrant en triomphe: “Tu vois, maman, que Dieu a exaucé ma prière !” L’Eternel est près de tous ceux qui l’invoquent, de tous ceux qui l’invoquent en vérité. C’est lui qui soutient l’orphelin et la veuve. L’Eternel met son affection en ceux qui s’attendent à sa bonté. “Invoque-moi au jour de la détresse, dit l’Eternel, et je t’en délivrerai et tu me glorifieras.” (Ps 50.15) (Croire et Servir) L’histoire de l’arbre de NoëlOn raconte qu’au 8e siècle, un saint homme fut envoyé d’Angleterre en Allemagne pour y prêcher l’Evangile de Jésus-Christ. Son nom était Boniface. Par une nuit d’hiver, peut-être en décembre, marchant dans une forêt, il rencontra un groupe de personnes en train d’adorer une idole païenne. Cette nuit-là, ils devaient apporter leurs sacrifices à l’idole et ils se rencontrèrent sous un chêne énorme pour y sacrifier un petit enfant. Au moment même où ils se préparèrent à plonger le couteau dans l’enfant, Boniface intervint et le sauva. Devant les hommes stupéfaits, il se mit à couper le chêne sacré. Ils s’attendirent à ce que l’idole terrasserait l’intrépide, mais rien ne se passa. Le chêne tomba et, entre ses racines, on put voir un petit sapin qui avait eu du mal à pousser à l’ombre du grand arbre. Boniface se tourna vers les hommes et dit : “A partir de cette nuit, ce petit arbre sera votre symbole. Son bois est signe de paix, car vous vous en servez pour bâtir vos maisons. Il est le signe de la vie éternelle, car ses feuilles sont toujours vertes. Il indique le ciel comme un doigt unique et, à partir de maintenant, il sera appelé l’arbre du Christ-Enfant.”
Un jour de froid C’est la mésange qui s’adresse à la colombe : “Dis-moi, quel est le poids d’un flocon de neige ?” Et la colombe de répondre : “Ca ne pèse pas... çà pèse rien, moins que rien...” “Attends, ma colombe. Je vais te raconter une histoire. L’autre jour, j’étais sur la branche d’un sapin quand il a commencé à neiger. Tout doucement. Une petite neige tranquille, pas méchante, sans bruit et sans tempête. Comme je n’avais rien de mieux à faire, je me suis mis à compter les flocons qui tombaient sur la branche où je me trouvais. J’en ai compté 3.751.952. Oui, je commençais à avoir mal aux yeux et çà s’embrouillait un peu dans ma tête. Mais, pourtant, je me rappelle bien : 3.751.952. Oui, c’est çà. Et quand le 3.751.953e flocon est tombé sur la branche, même si çà ne pèse pas et même si c’est rien, moins que rien comme tu l’as dit, eh bien, figure-toi, la branche s’est cassée.” La colombe - une autorité en matière de paix depuis l’époque d’un certain Noé qu’elle a bien connu ! - se met à réfléchir : “Peut-être ne manque-t-il finalement qu’une seule personne pour que le monde bascule et pour que tout le monde vive en paix.” Et si j’étais concerné, même si je ne pèse rien, moins que rien... Si je m’implique au bon moment... Si je ne passe pas à côté des occasions d’être un élément de paix, un facteur de paix. On l’appellera “Prince de la Paix”. Idéa, 10/2002
Nous ne croyons pas... Nous ne croyons pas au Père Noël Nous ne croyons pas aux bébés en
massepain Nous ne croyons pas au sapin et à ses
guirlandes
Noël, une autre naissanceLorsque j’étais en prison, à un certain moment, je suis tombé gravement malade. Mes deux poumons étaient atteints de tuberculose, ma colonne vertébrale et mes intestins souffraient également. Par ailleurs, j’étais diabétique, mon cœur battait la chamade, j’avais la jaunisse et d’autres maladies encore. J’étais à deux doigts de la mort. Dans l’établissement où je me trouvais, il y avait une cellule réservée aux mourants. Je suis le. seul à en être ressorti vivant. J’y ai passé plus de trois ans, faisant face à de grandes souffrances; en même temps, j’y ai découvert une grande beauté. J’étais mourant; à mes côtés se trouvait un pasteur du nom de Iscu. Il avait été sauvagement frappé et torturé. Il était à l’agonie, et cependant il était calme. Il savait où il allait. En prison, Iscu était à ma droite. Couché à ma gauche, il y avait le communiste qui l’avait torturé à mort et que ses camarades avaient arrêté et maltraité. Maintenant il était sur le point de mourir. Pendant la nuit il se réveilla et l’interpella en disant : “S’il te plaît pasteur, dis une prière en ma faveur; les crimes que j’ai commis sont si atroces que je n’arrive pas à mourir.” Iscu, lui même très souffrant, appela deux autres prisonniers, s’appuya sur eux et passant lentement près de mon lit, s’assit sur le bord de la couche de son bourreau et lui caressa la tête. C’était un spectacle extraordinaire, un tableau céleste. Pas besoin d’être au ciel pour en voir ! Je n’oublierai jamais cette scène; ce geste d’amour pour un homme qui l’avait frappé si brutalement et qui était responsable de sa mort prochaine, puis, les paroles du pasteur disant : “Je vous ai pardonné de tout mon cœur, je vous aime. Si moi, pécheur, je puis vous aimer et vous pardonner, combien plus Jésus le Fils de Dieu le peut, lui, l’amour incarné. Allez vers lui, il vous attend patiemment. Il désire aussi vous pardonner, vous qui cherchez le pardon. Il faut simplement que vous vous repentiez.” Dans cette cellule de prison, pas de place pour l’intimité; j’ai été témoin des confessions du bourreau avouant tous ses meurtres à celui qu’il avait torturé. Après cela, ils prièrent ensemble et s’embrassèrent. Le pasteur retourna péniblement à son lit; tous deux moururent la même nuit. C’était la veille de Noël. Mais pas une nuit de Noël où on célèbre celui qui est né il y a 2000 ans à Bethléem. Cette nuit-là, Jésus était né dans le cœur d’un criminel. Voilà ce que Jésus peut faire pour vous aussi; j’espère n’avoir pas parlé en vain. Que cette belle parole soit pour vous aujourd’hui : Jésus vous aime et attend de naître dans votre cœur. Que Dieu vous bénisse ! Richard Wurmbrand
Minuit, chrétiens Minuit, chrétiens, c’est l’heure solennelle
Noël, et prisonnier de guerre En 1944, je fus condamné à mort par une cour martiale. Toutefois, comme j’avais une femme et quatre enfants, ma peine fut changée en un emprisonnement dans un camp spécial. Neuf mois après, je ne pesais plus que trente-neuf kilos et mon corps était couvert d’ulcères. J’avais le bras gauche cassé et on laissait la fracture guérir sans aucun soin. Le soir de Noël, alors que je me trouvais dans la baraque des prisonniers, en compagnie d’autres, le commandant me fit appeler. Lorsque je me présentais, je le trouvai attablé devant un plantureux repas de réveillon. Il m’obligea à me tenir au garde-à-vous pendant tout le temps qu’il mangeait et mit une heure à tout manger. C’était sa façon de me torturer, car cet homme savait que j’étais chrétien et que je parlais de Jésus-Christ à mes compagnons de misère. Dans mon cœur, j’entendis la voix de Satan, qui me dit : Crois-tu toujours au Psaume 23 : “Le Seigneur est mon Berger, je ne manquerai de rien” ? J’élevai mon cœur dans la prière, et je dis en toute confiance : Qui, j’y crois ! Un soldat entra, apportant une tasse de café fumant et des gâteaux. Puis le commandant se tourna vers moi et dit : Ta femme est une très bonne cuisinière. Depuis sept mois, elle t’envoie chaque mois un colis de pâtisserie, que j’apprécie énormément chaque fois ! Je savais que ma femme et mes quatre enfants, au cours de cette guerre, manquaient de nourriture, et que ma femme devait avoir pris sur ses maigres rations la farine et le beurre pour faire des gâteaux. Cet homme se gavait donc de la nourriture dont mes enfants étaient privés. Satan parla de nouveau à mon âme : -Déteste-le ! Hais-le, maudis-le ! Une fois de plus, je priai Dieu et je ne ressentis pas la moindre haine pour lui dans mon cœur. Mais combien je désirais qu’il me donnât, ne fut-ce qu’un tout petit morceau de gâteau, pas pour le manger, mais tout simplement pour le regarder et me rappeler les visages de mes enfants ! Hélas, l’homme mangea tout et me lança de nouveaux sarcasmes. -Commandant, lui dis-je, comme vous êtes pauvre ! Moi je me considère comme riche, parce que je crois en Dieu, et Jésus-Christ m’a sauvé de mes péchés. A ces mots, il entra dans une violente colère, me lança une bordée d’injures et me renvoya à la baraque. A la fin de la guerre, je fus relâché comme les autres prisonniers. Dès cet instant, je me mis à la recherche de mon tortionnaire. La plupart des officiers qui avaient commandé les camps de déportation avaient été fusillés, mais j’appris que mon homme avait réussi à prendre la fuite grâce à un astucieux déguisement. Pendant une dizaine d’années, je poursuivis mes recherches, et découvris finalement le lieu où il habitait. Accompagné d’un autre chrétien, je me rendis chez lui. Au premier abord, il ne sembla pas me reconnaître. -Vous souvenez-vous de Noël 1944 ? dis-je. Je suis le matricule 175. Il devint blême et se mit à trembler. Sa femme, qui se tenait à côté de lui, fut saisie d’une peur panique. -Etes-vous venu... vous venger ? -Il y a dix ans que je vous cherche ! répondis-je. J’ouvris le paquet que nous avions apporté, en sortis un grand gâteau, et demandai à la femme de nous faire du café. Ensuite, tous les quatre, nous bûmes le café et mangeâmes le gâteau. Le visage inondé de larmes, l’homme me demanda pardon. -Je vous ai pardonné à cause de Jésus-Christ à l’instant même où vous m’aviez persécuté, lui dis-je. Environ deux ans plus tard, cet homme et sa femme mirent leur confiance dans le Seigneur Jésus-Christ et devinrent, avec leur famille, des chrétiens rayonnants. Erino Dapozzo in Croire et Servir n° 12/2000
L’enfant de la paix C’est la Grande Guerre : sur un champ de bataille du Nord, le jour paraît, la canonnade commence. Mais, soudain, des deux côtés, le feu cesse. A mi-chemin, près de la ferme, dans le pré, un enfant se traîne sur ses genoux. Tranquille, il est tout joyeux de cueillir une belle fleur. Pas un coup de fusil n’est tiré. L’endroit, qui était une poudrière, est maintenant un îlot paisible. Un soldat court vers l’enfant, le saisit et le met à l’abri. Le long des deux lignes ennemies, on entend des acclamations. La venue d’un tout-petit enfant a apporté la paix. Tout comme, il y a vingt siècles, la naissance de celui qui avait été annoncé comme devant être appelé le prince de la paix : Jésus. La paix que Jésus donne n’est pas celle que le monde donne. Lui-même dit à ceux qui croient en lui : Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Moi, je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble pas… Je vous ai parlé ainsi afin que vous ayez la paix en moi. (Jn 14.27; 16.33) La Bible dit encore : Christ est notre paix. Il est venu annoncer comme une bonne nouvelle la paix à vous qui étiez loin et la paix à ceux qui étaient proches. (Eph 2.14,17) Maintes fois, Jésus a dit : Va en paix ! à des hommes et des femmes ployant sous le poids de la maladie, du péché, de l’esclavage imposé par Satan. Il accorde la paix aujourd’hui encore à toute personne qui lui ouvre son cœur et lui consacre sa vie. Il agrée, il accepte cette personne, et elle est au bénéfice de la paix que Jésus lui donne, une paix parfaite, présente et éternelle, à la portée de qui la désire… Lucien Clerc (Méditations quotidiennes)
|
||||
Il
n’est pas fou celui qui perd ce qu’il ne peut garder, afin
de gagner ce qu’il ne peut perdre. (Jim Elliot)
|