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Le Dieu de la Bible, est-il le Dieu des religions ?
Dieu invitait les hommes à le chercher, et à le trouver, peut-être,comme à tâtons, lui qui n’est pas loin de chacun de nous. (Act 17.27 SEM) Quatre réponses Pour répondre aux questions posées à la fin de ce qui précède, je propose quatre schémas : 1. L’Islam Allah est unique et totalement transcendant. Il s’est révélé par ses prophètes dont Mohammed est le dernier et le plus important. Bien qu’il soit un Dieu miséricordieux, cela témoigne plus de sa clémence que de son amour. Il est le Dieu impénétrable devant qui il faut se soumettre, mais sans pouvoir vraiment le connaître. Le destin de l’homme est lié à sa soumission aux cinq piliers de l’Islam. Mais même à la fin d’une vie de bon musulman, le salut n’est pas assuré. Inch Allah ! La séparation entre Dieu et l’homme reçoit une réponse assez simple et structurée, mais sans aucune réelle assurance de salut. Rien n’est fait pour enlever la réelle culpabilité humaine. Islam veut dire soumission, et cela résume assez bien l’enseignement coranique. Il n’y a pas de pardon. La violence pour répandre la foi a dès le début été une ‘marque de fabrique’ de l’Islam. Elle n’est pas condamnée par le Coran.
2. L’Hindouisme L’Hindouisme compte des millions de dieux, et chacun y retrouve ses favoris sous la triade principale de Brahma, Vishnu et Shiva. La religion est comme l’escalier qui mène le croyant au bain des fleuves sacrés de l’Inde. Il est insensé de discuter quelle marche est la meilleure, puisque chacune est une étape qui approche le pèlerin de son but. Ce but, le salut en quelque sorte, est d’être absorbé par le Brahman, l’âme universelle, comme la goutte d’eau dans l’océan. Alors, l’Atman, disons l’âme humaine, se trouve entièrement unie au Brahman et échappe au cycle des transmigrations de l’âme. Jusqu’à ce que la roue du destin fasse un tour et que tout recommence... Le karma est l’ensemble des mérites héritées et gagnées dans l’existence. En faisant son devoir selon sa caste, on peut enfin devenir parfait. Il n’y a pas de pardon, seulement du mérite ou l’absence de mérite. Si tu vas mal, c’est que tu l’as bien cherché dans une vie antérieure.
3. Le Bouddhisme Le Bouddhisme ne contient pas d’enseignement sur Dieu. Il faut vivre dans ce monde de souffrance et chercher à en sortir au Nirvana, qui est la cessation d’exister en tant qu’individu. Le karma détermine cette délivrance : on récolte ce qu’on a semé, ni plus, ni moins. Le problème fondamental est le désir de l’homme qui est la cause de sa souffrance. Le nirvana est l’absence totale du désir. Le chemin octuple est la voie par excellence pour y arriver.
4. La Bible Le Dieu éternel qui existe depuis toujours en trois personnes, Père, Fils et Saint-Esprit, a créé l’univers. L’homme a été créé parfait, mais il s’est rebellé contre son Créateur sous l’instigation du diable. L’homme est donc séparé de Dieu et ne peut rien faire pour se réconcilier avec lui. Dieu, dans son amour, et en respectant sa justice a payé la facture du mal lui-même en envoyant son Fils, Jésus-Christ, dans le monde pour mourir sur la croix et porter la malédiction et le châtiment à notre place. Quiconque met en lui sa confiance est sauvé et peut vivre en communion avec Dieu. Pour ceux qui rejettent l’offre du salut par le Christ, il n’y a pas d’autre voie pour être sauvé. Parce qu’il est réconcilié avec Dieu, le croyant veut et peut vivre une vie qui plaît à Dieu, parce que Dieu lui-même est venu habiter en lui par son Esprit.
Conclusions - Toutes les religions sont d’accord qu’il y a un problème, que la situation de l’homme n’est pas ce qu’elle devrait être, qu’il doit faire quelque chose pour retrouver ce qu’il a perdu, ou pour trouver ce dont il a réellement besoin. - La compréhension commune aux religions est que l’effort doit venir de l’homme : obéissance, devoirs, sacrifices, pèlerinages, méditation etc. Seul l’Evangile propose une autre solution : puisqu’il est impossible à l’homme de se sauver, Dieu vient jusqu’à lui, il prend l’initiative et sauve l’homme par le moyen de la foi seule. Il y a ici donc une opposition radicale entre Christ et les religions. - Le Dieu des religions est lointain, et, souvent, cruel. Il abandonne les hommes à une situation impossible et daigne, éventuellement, en sauver les quelques-uns qui auront vécu une vie parfaite. Mais il ne s’engage en rien envers eux. Le Dieu de la Bible est un Dieu proche. Bien que juste et saint, il est amour. Il aime assez sa création pour payer le prix fort pour la sauver et s’engage de garder ceux qui marchent avec lui. - La notion du pardon est absente dans les religions. Le karma est une prison pour l’homme dont il ne peut se sortir, même là où le mot karma n’est pas utilisé. Le Dieu de la Bible pardonne généreusement à qui se repent avec sincérité en venant à lui “au nom de Jésus”. - Dans les religions, l’obéissance est un chemin ardu dans l’espoir de s’en sortir. Dans l’Evangile, l’obéissance est la conséquence de la foi, témoignage d’une foi reconnaissante envers Dieu. C’est suivre le Christ en puisant à la source de sa puissance. “J’étais tombé dans un puits profond. Il était totalement impossible de m’en sortir et j’étais condamné à moins que quelqu’un vienne me sauver. J’entendais des pas s’approcher et me dis avec joie que j’étais tiré d’affaire. C’étais Confucius qui se penchait vers moi et me dit : “Ah, te voilà tombé dans ce puits ! Un homme devrait se comporter avec sagesse afin de ne pas tomber dans un puits qu’il a lui-même creusé. Si tu avais correctement vénéré tes ancêtres, tu n’en serais pas là aujourd’hui.” Et Confucius s’en allait. Un peu plus tard, j’entendis de nouveau des pas. Quand je vis le visage du Bouddha j’étais tout heureux. Il me sauverait sûrement ! Lui aussi se pencha vers moi et dit : “Tu es misérable, n’est-ce pas ?” Je répondis : “Oui, je le suis. S’il te plaît, sauve-moi d’ici !” “Et bien, dit-il, vois-tu, tu es misérable à cause de ton désir de sortir de ce puits. Mais si tu veux être délivré, profite de ta situation pour méditer afin d’être délivré de ce désir. Quand tu auras cessé de désirer, tu auras cessé de souffrir.” Et le Bouddha s’en alla. Mais peu après, encore des pas ! Voilà un sage Hindou qui me regarde de l’entrée du puits. Il me dit : “Si tu es dans ce puits, c’est que tu as dû le mériter. Conduis-toi bien dans ta situation et tu t’amasseras du bon karma. Ainsi, à ta prochaine réincarnation, ta situation sera meilleure. En plus, le puits n’existe que dans ta pensée. C’est une illusion. Elève ta conscience à un niveau supérieur et tu échapperas à ta misère.” Et avec ces mots, le sage Hindou me quitta et me laissa dans mon désespoir. Je me croyais abandonné quand j’entendis encore des pas. C’était Mohammed qui vint à mon secours. “Mohammed, sauve-moi !” Mais il me dit : “Nous ne pouvons rien contre la volonté d’Allah, béni soit son nom. S’il a décidé que tu mourras dans ce puits, rien ne pourra y changer quoi que ce soit. Meurs donc avec son nom sur tes lèvres, et il t’épargnera peut-être au Jour du jugement. Prononce la confession et Allah, béni soit son nom, sera clément.” Mohammed me laissa et je pleurais. Qui me délivrerait ? Mais j’entendis encore des pas s’approcher. Jésus me vit et, saisi de compassion, il fixa une corde et descendit dans le puits et me délivra. C’est ainsi que, à mon réveil, j’ai décidé de devenir Chrétien.” Le danger de tout croyant Le danger de tout croyant est d’oublier la grâce de Dieu et de se croire meilleur que les autres. Un tel orgueil peut le conduire à mépriser les autres, même à les forcer à “se convertir”, et à croire qu’il est désormais sorti d’affaire. Par le prophète Malachie Dieu dit ceci aux croyants Juifs de son temps qui croyaient pouvoir tromper Dieu sur la valeur de leurs sacrifices : Quand vous m’offrez un animal aveugle, est-ce que c’est bien ? Quand vous m’offrez un animal boiteux ou malade, est-ce que c’est bien ? Présentez donc cet animal à votre gouverneur ! Est-ce qu’il sera content ? Est-ce qu’il vous recevra avec bonté ? Je vous le demande, moi, le SEIGNEUR de l’univers. Maintenant, essayez de me prier, moi, votre Dieu, pour que j’aie pitié de vous. Est-ce que je vous recevrai avec bonté après ce que vous avez fait ? Je vous le demande, moi, le SEIGNEUR de l’univers. Il vaudrait mieux que l’un de vous ferme les portes du temple. Ainsi, vous n’irez pas allumer du feu sur mon autel pour rien. En effet, moi, le SEIGNEUR de l’univers, je n’ai aucun plaisir à vous voir, et les offrandes que vous me présentez ne me plaisent pas. D’un bout de la terre à l’autre, les autres peuples reconnaissent ma grandeur. Partout, ils brûlent de l’encens en mon honneur et ils me présentent des offrandes pures. Je le dis, moi, le SEIGNEUR de l’univers, les autres peuples reconnaissent ma grandeur. Mais vous, vous ne la respectez pas quand vous dites : “L’autel du Seigneur est impur, et la nourriture que nous en retirons est vraiment peu de chose !” Vous dites aussi : “Quel travail décourageant !” Vous me méprisez, moi, le SEIGNEUR de l’univers ! Vous m’apportez des animaux volés, boiteux ou malades. Eh bien, je vous le demande : Est-ce que je peux accepter de vous ces offrandes ? Quelqu’un a peut-être de beaux animaux dans son troupeau. S’il fait un vœu et s’il m’offre un animal en mauvais état, malheur à lui ! En effet, moi, le SEIGNEUR de l’univers, je le dis : je suis un grand roi, et les autres peuples ont peur de ma puissance. (Malachie 1.8-14 PdV) Dieu ne sera jamais dupe. Il sait tout, sonde tout, juge tout. Ce qu’il cherche, c’est un amour pour lui qui vient du cœur : Je ne juge pas de la même manière que les hommes; les hommes s’arrêtent aux apparences, mais moi je vois jusqu’au fond du cœur. (1Samuel 16.7 BFC) Et plus loin : Mais ce que tu aimes trouver dans un cœur humain, c’est le respect de la vérité. (Psaume 51.8 BFC) Venir à Dieu sans le faire de tout son cœur est chose vaine : Si j’avais vu de la fraude dans mon cœur, le Seigneur ne m’aurait pas écouté. (Psaume 66.18) Peut-être que tout cela est encore assez confus dans votre esprit. Alors, pourquoi ne pas prier cette prière du roi David : O Dieu, regarde jusqu’au fond de mon cœur, et sache tout de moi. Mets-moi à l’épreuve, reconnais mes préoccupations profondes. (Psaume 139.23 BFC) Dieu entendra et saura vous conduire dans la vérité et vous révéler son Fils. Si vous désirez aller plus loin dans la réflexion, vous pourriez regarder sous l’onglet croire.
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Il
n’est pas fou celui qui perd ce qu’il ne peut garder, afin
de gagner ce qu’il ne peut perdre. (Jim Elliot)
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