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Le livre des prophéties de Daniel La particularité du livreAucun livre biblique ne donne des prophéties aussi précises sur le plan de la politique internationale. Les cinq empires décrits résument l’histoire mondiale du temps de Daniel jusqu’au règne messianique. Mais Daniel ne décrit pas tout. Il y a une concentration sur les empires qui ont influencé de manière directe l’existence d’Israël par rapport au Messie. Il y a aussi un télescopage entre la venue et le retour du Messie, même si certains détails les différencient. Un autre thème est intimement lié à ces prophéties : comment vivre dans une société hostile tout en restant fidèle à Dieu ? Les parties historiques donnent une réponse à cette question avec des principes valables en toute société. En ce sens, l’empire babylonien sert de type à tous ceux qui ont suivi jusqu’à aujourd’hui. Le livre de Daniel couvre la période allant de 604 à 539 avant Christ. Le livre est écrit en hébreu avec une section en araméen (2.4b-7.28). Jésus cite Daniel en Mt 24.15. Le thème central est sans aucun doute la souveraineté totale du Dieu Très-Haut. Il est le Maître de l’histoire. Même quand tout paraît perdu, cf. 7.26, il garde le contrôle des événements et son règne viendra achever l’histoire. Ceux qui lui appartiennent régneront alors avec lui. Cela donne aux lecteurs de ce livre uns stabilité et une tranquillité que rien ne saura perturber. Au milieu des hostilités de ce monde et des souffrances que cela engendre, leur Dieu règne et leur délivrance approche. Daniel 1-6 : Servir Dieu dans un monde hostile 1. Cinq principes pour survivre Le déracinement de Daniel et de ses amis à environ 15 ans. Pourquoi cette souffrance ? 2Rois 23.36-24.4. Le péché d’Israël met fin au règne de Dieu sur terre au milieu de son peuple. Jusqu’à ce jour, son règne n’est plus de ce monde, Jn 18.36. C’est le temps des nations, Luc 21.24. Et les croyants ne sont pas exempts du jugement. Appelés à servir Dieu dans un monde hostile. Daniel un type de cela, comme Joseph autrefois. Dieu dirige, 1.2, et non le hasard. Dieu veut aussi travailler parmi les nations, il est un Dieu missionnaire et il y ‘envoie’ (Gen 45.5 !) ces jeunes. 1. Le dilemme. Cf. l’histoire des carottes, de l’œuf et du café face à l’épreuve de l’eau bouillante : “J’ai trop de problèmes. Mieux vaut laisser tomber.” C’est ce que dit une jeune fille à son père, cuisinier de son métier. En guise de réponse, celui-ci mit trois casseroles remplies d’eau sur le feu. Dans la première, il mit des carottes, dans la deuxième des œufs et dans la dernière du café moulu. Après vingt minutes, il plaça les carottes dans un bol, les œufs dans un autre, le café dans un troisième. Ensuite, il demanda à sa fille : “Qu’est-ce que tu vois ?” “Des carottes, des œufs et du café,” dit-elle. Il lui fit toucher les carottes. Elles étaient molles. Puis, il lui donna l’œuf. Il était complètement dur. Puis, elle goûta l’arôme délicieux du café. “Qu’est-ce tu cherches à me dire ?” demanda-t-elle. “Ceci : Chacune de ces choses a dû faire face à la même eau bouillante. La carotte y est entrée dure et forte. Mais elle est devenue molle et faible. L’œuf avait été fragile. Mais il est devenu dur à l’intérieur. Et le café ? En entrant dans l’eau bouillante, il l’a entièrement transformée. Et toi, comment réagis-tu à l’adversité ? Es-tu une carotte, un œuf ou du café ?” L’adversité te fait perdre ta force comme avec la carotte ? Ou es-tu comme l’œuf, qui a commencé avec un cœur malléable, mais que l’adversité a rendu amer ? Ton cœur est-il devenu dur, même si à l’extérieur tout semble pareil ? Ou es-tu comme le café ? Plus l’eau est chaude, mieux il la pénètre et la transforme. Quand tout va au plus mal, tu peux changer ce qui t’entoure. Comment fais-tu face à l’adversité ? Es-tu une carotte, un œuf, ou du café ? Trouvé sur internet Trois attitudes devant la pression du monde : - L’assimilation : (la carotte). Fini les interdits, profiter, être libre, être comme les autres. L’adversité nous fait perdre notre force, on devient mou. - La séparation : (l’œuf dur). Pas de relation, opposition, colère, haine. Mais l’adversité nous rendra durs. L’extérieur encore pareil, mais à l’intérieur ? - La pénétration : (le café). Plus que l’eau devient chaude, mieux est le goût du café. Pas de confusion, ni d’opposition systématique, mais être le sel de la terre. 2. Cinq principes pour survivre. 1. Décider de ne pas se souiller, 1.8. Notez les trois efforts pour assimiler les jeunes en 1.3-7 : Education, alimentation et changement d’identité. Danger de conformisme culturel. 2. Etre fidèle à sa vocation, 1.17; 2.19; 4.15; 5.12,17; 9.1-3; 12.13. Sa vocation particulière : expliquer le plan de Dieu à son peuple et servir de “conscience publique” aux dirigeants politiques. Il a même refusé de retourner chez lui. Au ch.5, il est le seul à être conscient du danger imminent. Quelle est ta vocation particulière ? Découvre-la et sois-y fidèle ! Cf. Eph 4.1; Phil 3.14; Hébr 3.1; 2 P 1.10. 3. Maintenir l’habitude de la prière, 2.17,18; 6.11,12; 9.1-19. L’importance de la cellule de prière à la cour ! Notez en Dan 6 : sa régularité, son attitude, l’endroit, le contenu et le résultat. 4. Refuser le compromis, 2.28; 3.16-18; 4.16,24; 5.17-28. Pas de marchandage avec la vérité, et ne pas cacher la vérité pour sauver sa peau ou sa réputation ou pour vivre en paix. Savoir rester à distance de la moquerie. Etre intègre est plus important qu’être populaire. 5. Ne pas craindre l’isolation, 3.5,8,12,16-18. Refus d’une neutralité prudente quand la fidélité à Dieu et à la foi est en jeu. Intégrons ces cinq points à notre vie de tous les jours !
2. Dieu et César Comment savoir quand servir Dieu et quand servir César ? Cf. Mc 12.17; Rom 13.1,7; 1 P 2.17. Dieu et César ne font pas bon ménage. Alors, comment être “café” et non “carotte” ou “œuf” ? Cf. la prière suivante : “Seigneur Jésus, je te demande ton courage pour changer les choses qui peuvent l’être, ta paix pour porter celles que je ne peux changer, et ta lumière pour faire la différence entre elles.” (Anonyme) Dans ce chapitre 3 choses pour nous y aider. 1. Discernement Le pouvoir tyrannique et capricieux de Babylone vient de Dieu. Donc s’y soumettre aveuglément ? Non. Ni s’opposer en tout, ni obéir à tout, mais discerner. D’abord être soumis à Dieu. Donc toujours se laisser questionner par sa conscience et servir Dieu en tout. Le chrétien n’est jamais un “béni-oui-oui” devant ses chefs. Pour Daniel dans des circonstances compliquées, :2,48 ! Cf. l’attitude de Jésus devant Pilate, Jn 19.10,11, et Daniel en 2.27,28. Ja 1.5 ! 2. Unité, 2.17-23. L’union fait la force, cf. un kit de réparation polyester : les composants séparés ne réparent rien. Ensemble, ça chauffe, durcit et résiste à la pression et à l’usure. Nous aussi si nous restons et prions ensemble, Mt 18.20. Nous avons le même danger, :18, le même défi, :28, et le même Dieu, :20-23. Y croyons-nous encore ? 3. Perspective, 2.31-45. Impressionné et tenté par notre monde et par ses grands ? Le royaume de Dieu paraît si insignifiant ! Quelle perspective avons-nous ? Cf. la statue du rêve : Valeur des métaux en diminuant : dégradation intérieure. Dureté en augmentant : militarisme et cruauté. Fondement : métaux précieux, l’argent. Durée : peu de temps, “après, …après”. Désunion, :43, cf. alliances politiques. Etendue, :38,39, Toute la terre de plus en plus. Destin, :34,44, pulvérisé par le royaume de Dieu avec effondrement total de toute la statue. Le royaume de Dieu : Fondement : une pierre, méprisable, cf. 1 P 2.4,6,7. Durée, :44, éternellement. Puissance : comme une avalanche gigantesque. La perspective, cf. :37,38,44,45. Dieu en contrôle, du début à la fin. Il viendra comme une avalanche. Déjà, au temps du 4e empire (=Rome), venue du Christ. La pierre roule déjà. Nous en faisons partie, car citoyens de deux royaumes. Mais où est notre vraie attache ? Qu’est-ce que cela veut dire concrètement ? Cf. Hébr 2.8,9. L’accomplissement final au retour de Christ. Face aux Césars modernes, discernement, unité et la perspective du royaume de Dieu qui vient.
3. Craintif mais fidèle A la fin du ch. 2 situation de tolérance, respect, honneur même pour les croyants que sont Daniel et ses amis. Dieu et César semblent en harmonie. Mais tolérance = souvent : absence de vérité. Tout est relatif. Sauf l’état de Babylone gourmand d’honneur, d’adoration. Tout à-coup, c’est l’heure du choix. 1. Quelque chose à affronter, 3.1-15. A la pression lente succède la crise soudaine. Trois irréductibles devant l’état idolâtré. Car l’ennemi veut toujours nous réduire : valeur, moralité, volonté, indépendance, liberté, foi. Cf. les scandales modernes, nourriture, climat, guerres. Cette réduction décrite en Ap 18.11-13, cf. Ap 13.15-18. Affrontement profond : non-conformiste, :12b, lucide sur les conséquences; :15a, conscient de l’impossibilité de la foi, :15b. Affrontement soudain ? Babylone, avait-elle changée ? Ou simplement plus brutal mais la même mélodie ? Affrontement inévitable : Jn 15.20; 16.33; Act 14.22; 2 Tim 3.12. Cf. le président du Ghana en 1960 sur sa statue : “Cherchez d'abord le royaume politique et toutes choses vous seront données en plus”. 2. Quelque chose à affirmer, 3.16-18. Qu’est-ce qui est vraiment important dans la vie ? Santé ? Bonheur ? Cette réponse indique autre chose. Réponse préparée depuis longtemps, cf. les 5 principes pour survivre (Décider de ne pas se souiller, être fidèle à sa vocation, maintenir l’habitude de la prière, refuser le compromis, ne pas craindre l’isolation) et Eph 6.13. Quelque part, il faut tirer une ligne de front. Sinon, on se fait grignoter sa foi, sa liberté, sa conscience. Croire sans présomption. Il y a des ‘si’ et des ‘sinon’. La protection ne nous est pas garantie au sens des choses matérielles. Tôt ou tard, nous devrons mourir. En attendant, 1 Cor 15.58. Et ne pas craindre de parler. Un jour, il le faudra. 3. Quelque chose à expérimenter, 3.19-30. Une présence assurée, cf. Es 43.2; Mt 28.20. Mais pas nécessairement une délivrance. La vie chrétienne pas seulement une doctrine à croire, mais une vie à vivre. Ici pas beaucoup de joie, mais bien la paix, le repos, la confiance. Pas des frissons à bon marché ! Quel prix que la fournaise ardente et ses 800° – 1000° ! Cf. les martyrs nombreux de tous les temps. Sommes-nous de ces irréductibles de la foi, de la vie et dans la vie ?
4. Leçons d’une folie passagère “La santé mentale commence avec une appréciation réaliste de soi.” En Néboukadnetsar le type même du “moi” naturel sur le trône de la vie. 1. Le coucou dans le nid, 4.1-15. Comment s’est manifesté “le coucou dans le nid” chez Nébukadnetsar ? (chapitres 1-4) Pourquoi cela a-t-il provoqué la folie ? En connaissez-vous d’autres exemples dans la Bible, dans l’histoire, ou dans votre expérience ? L’orgueil est le sentiment inné du “moi”, cf. Gen 11.4; 3.5; Es 14.12-14; Ez 28.17; Ap 17.3 et 18.7. C’est un roi impossible à satisfaire, comme le coucou dans un nid de moineaux, insatiable. Toute la vie du roi préoccupée par son “moi” gonflé. Type de l’homme sans Dieu au sens du “sans Dieu ni maître”. D’où injustice, tyrannie, cruauté, misère… Une affection mortelle et universelle. En nous aussi, le coucou a trouvé un nid douillet. D’où vient-il ? Cf. Mt 13.27,28. Quelles sont les manifestations chez nous de ce même mal ? Comment le Nouveau Testament le décrit-il ? Comment luttez-vous contre votre “coucou” ? Comment Daniel a-t-il essayé d’aider le roi ? 2. L’importance d’un ami, 4.16-24. 4.4, incapacité ou peur, couardise ? Oser dire à quelqu’un qu’il va dans le mur n’est pas simple. Plus facile de rester indifférent (“il découvrira…”). Chez Daniel, notez sa peur, son tact, son honnêteté, son courage (cf. Paul en Act 24.24,25), son amour. Avons-nous ce genre d’ami ? Le sommes-nous ? Est-il possible d’agir comme Daniel dans nos relations fraternelles ? Comment ? Qu’est-ce qu’il faudrait changer pour y arriver ? 3. Pas de fatalité, 4.24. “Tout est écrit. Ce que Dieu a dit, il le fera.” Pas ainsi dans ce texte. Dieu est le Maître (4.32 !), mais pas de fatalité. On peut changer son destin, cf. Jér 18.1-10. 4. Le bout du chemin, 4.15-31. Le “moi” sans maître nous conduira toujours à la destruction. Et parce que Dieu nous résiste, Ja 4.6-8, et parce que nous sommes nous-mêmes nos pires ennemis. Le coucou finira par tout manger. 5. La délivrance. Peut-on
chasser le coucou ? Un autre chemin : Dépasser Néboukadnetsar : pas seulement reconnaître la grandeur de Dieu, 4.14,34, mais le connaître intimement dans la communion de son peuple.
5. Veillons et soyons sobres ! 1. Le roi fou. Belchatsar probablement le petit-fils de Néboukadnetsar, et 2e du royaume. Il a la domination sur Babylone. Une nuit de festin. Toute lucidité disparue. La stupeur de l’alcool donne l’audace du blasphème. Et cela dans une ville assiégée par les Mèdes et les Perses. Ce roitelet anxieux n’a plus que la boisson, les copains et ses dieux comme ressources devant la menace. Ses dieux : l’or et l’argent : le matérialisme; or, argent et bronze : les médailles olympiques, le sport; fer : l’industrie, les outils, les voitures; bois et pierre : l’art et la construction. Mais tout cela insuffisant : 5.30, cette même nuit… Cf. Job 12.23-25. Cf. l’histoire du roi et de son fou qu’il envoie chercher plus fou que lui et qui finit par découvrir en son roi ce fou qui meurt sans savoir où il va. Quelles sont nos ressources face à la nuit tombante de notre histoire ? Croyons-nous aussi que la fête durera ? Cf. Rom 13.10-14. 2. L’écriture sur le mur. Dieu parle à un monde qui le ridiculise. Son écriture sur le mur. - La croix. Ecriture de Dieu sur le mur du monde. Si simple et si impossible à saisir pour les sages de ce monde, 1 Cor 1.23-25. Annonce que la lumière vaincra. - L’église, nous. Nous sommes une lettre de Christ, 2 Cor 3.3. Notre vie témoin d’autres balances, qui pèsent bien plus juste, cf. 1 Sam 2.3. Cf. Jésus devant Hérode. - La Bible. Tant distribuée, si négligée. Si clair sur la fin des temps, mais qui prête attention ? L’Ecriture a besoin d’un interprète, cf. Act 8.26-35. Notre vie, comment est-elle comptée, pesée ? Finalement, tout sera perdue, donné aux autres ? Savons-nous encore lire l’écriture de Dieu dans la pénombre de ce monde ? Savons-nous la comprendre et la faire comprendre ? 3. Les veilleurs dans la nuit. Babylone conquise sans combat, par ruse. On s’y croyait invulnérable. Personne n’a sonnée l’alarme. Personne n’a veillée. Sauf Daniel. Un homme sobre et réaliste. Il sait ce qui se passe. Même son vrai nom n’est pas inconnu après tant d’années, 5.12 ! L’argent, la gloire sans prise sur lui,5.17; sans peur ni compromis, 5.20-23 ! Son secret ? Cf. 1 Th 5.1-11. Les 5 “A” : Averti (on sait), Appartenance (la lumière), Activité (veiller), Armé (foi, amour, espoir), Attente (Christ revient). Quelles ressources ? Qui écrit notre histoire ? Qui sommes-nous ?
6. Ceux qui servent Dieu vivront et vaincront Est-il possible de servir Dieu dans ce monde ? Facile ? Utile ? Risqué ? Dan 1-6 nous montrent des puissances brutales, sans place ni égard pour le Dieu de la Bible. Sans place pour les droits de l’homme. Quelle pression pour rester fidèle à ce Dieu qui semble vaincu par les événements, marginalisé par le monde. Croire, ça va encore, mais servir ? Mais n’est-ce pas mieux de se limiter à une foi de dimanche ? Mais ce serait vivre sans Dieu, en doutant de lui ! Daniel a résisté à la pression jusqu’au bout, comme plus tard Paul, 2 Tim 1.12. 1. Vivre sous pression, 6.1-18. Ici un changement de régime avec l’espoir d’un retour vers Jérusalem, cf. Dan 9.1,2. Mais la pression remonte brutalement. Comme toujours ici-bas. L’avantage du mensonge. Le roi piégé par son opinion publique et par sa vanité. Pas le bon sens, la justice ou l’humanisme, mais le mensonge, la violence et le meurtre triomphent. La conduite du croyant, :5. Incorruptible en tout. Cf. 1 P 4.14-16; Jér 48.10a. L’habitude de la prière, :11. Mettre la foi en quarantaine ? Ou rester fidèle à Dieu, sans ostentation ? Reconnaître le désir de notre ennemi d’être adoré. 2. Vaincre contre toute attente, 6.19-25. Quelle récompense pour la fidélité ? Une fosse aux lions ! Est-ce que cela vaut la peine ? A quoi ça sert de servir Dieu, d’accepter une vie compliquée ? Qui vivra verra ? Avant le :22, ça semble ainsi. Jusqu’au tombeau scellé, vivre sans Dieu semble bien moins stressant. Mais le matin de Pâques ? Celui qui croit verra; et qui verra vivra, cf. Héb 11.26,27. La victoire est à ceux qui suivent l’Agneau de Dieu. Qui ont foi en Dieu, plutôt qu’à la survie, en le Sauveur plutôt qu’en le salut. 3. Servir l’Invisible, 6.26-29. Saurons-nous un jour la raison derrière nos souffrances ? Peut-être non. Mais il y a un but. Est-ce que Dan 6.26-29 sont la raison derrière 2 Chr 36.22,23, cf. Dan 9.1,2 ? Le monde n’est pas sauvé, seulement un homme qui apprend les limites de son pouvoir. Nous servons un Dieu invisible. Le monde en rit et ricane. Et nous ? Cela nous donne une vie imprévisible. Daniel ne semble pas être rentré à Jérusalem. Mais la contrariété n’a pas fait de lui un homme amer. Un homme gracieux, reconnaissant, content de seulement servir Dieu. De diminuer pour qu’il croisse, cf. Jn 3.30.
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Il
n’est pas fou celui qui perd ce qu’il ne peut garder, afin
de gagner ce qu’il ne peut perdre. (Jim Elliot)
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